Le monde bancaire est renversant. Hier, le ministre de l'Economie,
Jean Arthuis, a annoncé le plan de sauvetage d'une banque privée, le Crédit martiniquais. L'air du temps était pourtant à dénoncer la mauvaise gestion des banques publiques, à privatiser au plus vite. Mais les DOM-TOM ne font pas partie de la métropole. Les dirigeants du Martiniquais ont été débarqués, et un responsable des Caisses d'épargne, Alain Dennhardt, nommé administrateur provisoire. Arthuis, qui tient à demeurer ministre jusqu'au bout, a annoncé que tout le monde sera mis à contribution: l'Etat, les banques, les actionnaires du Martiniquais.
En 2009, il avait créé la polémique avec ses déclarations sur le métissage dans un documentaire de la Chaîne Canal +. Malgré ses propos jugés racistes il avait été relaxé par le tribunal, voilà qu'Alain HUYGHES-DESPOINTES chef d'entreprise béké a été décoré dimanche lors de la fête patronale de la commune de Case-Pilote. Un hommage lui a même été rendu.
Au moment où j’écris cet article nous sommes le jeudi 8 septembre 2011. Pourquoi ce titre ? Tout simplement qu’en ce jeudi 8 septembre 2011, l’actualité radiophonique, télévisuel, voir papier annonce le résultat de « Challenge » : http://www.challenges.fr/classements/fortune/ que le groupe martiniquais dont les activités se situent dans la grande distribution, et la concession de véhicules sous le nom de GBH pour faire simple Bernard HAYOT et sa famille venait de se positionner à la 173 place des plus grosses fortunes de France avec une fortune estimé à 250 millions d’euros.
C'est "La Lettre de l'océan Indien", organe de presse confidentiel, mais bien informé, qui nous l'apprend : "Groupe Bernard Hayot tient sa revanche". "Michel Lapeyre, le directeur général du Groupe Bernard Hayot à la Réunion, apparaît comme le grand bénéficiaire des déboires financiers de François Caillé", raconte la L.O.I. Bon, on apprend pas grand chose, tant les déboires du groupe Caillé ont fait la une des médias réunionnais. En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/4543367/quand-hayot-nique-caille/#633dv3DE1cHsbQ...
Le puissant Groupe Financier Hayot, qui contrôle déjà plus de 50% du commerce an péyi an nou (Toyota, Renault, Mr Bricolage, Casino, Caterpillar, Hertz, etc….) continue son expansion en Guadeloupe en achetant, depuis quelques mois, des terres agricoles certainement à des fins immobilières.
Un nombre croissant de patrons "Békés" s'installe à la Réunion. Au delà de l'effet d'aubaine à court terme, il convient de s'interroger sur les conséquences de ces arrivées sur le tissu économique réunionnais.
L’ampleur de la mobilisation en Guadeloupe et en Martinique exprime un malaise profond qui ne date pas d’hier. L’exploitation que l’on connaît en France s’y double d’un ostracisme vis-à-vis des Antillais, descendants d’esclaves. Après l’abolition de l’esclavage en 1848, les maîtres ont été dédommagés de la « perte » de leurs esclaves et ont conservé leurs terres. Les esclaves sont devenus des salariés, traités avec le plus grand des mépris par leurs anciens maîtres et leurs descendants. Témoin ce béké martiniquais, Alain Huygues Despointes, qui, devant des caméras de télévision (sur Canal +), pérore sur les bons côtés de l’esclavage et la nécessité de conserver une race pure, sans mélange avec ceux que son clan considère comme « des nègres ». Ce monsieur y est allé si fort que le Parquet de la Martinique, devant le tollé, a ouvert une information judiciaire pour « apologie de crimes contre l’humanité et incitation à la haine raciale » .
Le chiffre d'affaire du groupe dominant la grande distribution dans les départements d'outre-mer, a doublé en 6 ans. La famille Hayot est classée au 119ème rang des fortunes de France.
78% des Français approuvent la lutte dans les DOM-TOM, désaveu cinglant pour le patronat et le gouvernement. L’injustice est criante, le chiffre d’affaire du groupe GBH a doublé en 6 ans. Celui-ci est passé de 1 à 2 milliards d’euros entre 2002 et 2008. La famille Hayot qui dirige le groupe GBH, est classée au 119ème rang des fortunes de France, héritière d’une fortune opulente bâtie sur l’exploitation de la canne à sucre par l’esclavage. Elle occupe une position dominante à la Martinique et à la Guadeloupe avec la complicité des gouvernements qui se sont succédés en France. Cette position de monopole, il l’exerce aussi en Guyane, Nouvelle-Calédonie, Réunion. Il domine, exploite, saigne les habitants de ces régions de par sa position de quasi-monopole dans tous les secteurs de l’économie. La famille Hayot a vu sa fortune passer de 300 millions d’euros en 2007 à 350 millions en 2008, une fortune bâtie sur l’austérité salariale, l’exploitation. Cet argent appartient au peuple.
Sur les traces du commerce triangulaire. Martinique, terre de castes. Les descendants des colons sont restés les maîtres. Dans les affaires et dans les têtes.
Les Réunionnais connaissent bien le groupe Bernard Hayot (GBH), propriétaire entre autres à la Réunion des marques Renault, Danone, Carrefour, Décathlon et Mr Bricolage. Du lourd donc... Un groupe qui pèse 1,8 milliard de chiffre d'affaire et qui compte 6.000 employés.
Pierre-Jakez HELIAS, auteur du formidable "cheval d'orgueil"), est l'écrivain qui a donné à la langue bretonne écrite ses lettres de noblesse. Avant lui, il y a eu la plusieurs fois centenaire oraliture bretonne (contes, proverbes, chants etc.) ainsi qu'un certain nombre de poètes et de fabulistes bretonnants, mais aucun n'était parvenu avent lui à atteindre un tel niveau de littérarité. En 1994, comme on peut le voir dans la vidéo ci-après, lors du 5è Festival littéraire "ETONNANTS VOYAGEURS", à St-Malo, il est confronté aux auteurs martiniquais Patrick CHAMOISEAU et Raphaël CONFIANT avec lesquels il aura un fructueux dialogue...
Comme le révèle L’Obs, la formation musicale dirigée par Anne Gravoin, épouse du premier ministre, est financée par un homme d’affaires naviguant entre la France et le Koweït, aux revenus à l’origine mystérieuse. Et l’Alma Chamber Orchestra est également étroitement lié à plusieurs figures de la Françafrique, notamment dans l'entourage du despote Denis Sassou-Nguesso.
Le directeur de la publication de l'hebdomadaire, Franz-Olivier Giesbert, a été condamné vendredi à 1 500 euros d'amende pour diffamation envers les immigrants chinois en France.
Le communiqué ci-après devrait désormais figurer non seulement dans les archives de l'activité judiciaire de la Martinique, mais également au Panthéon de la mauvaise foi et de la désinformation. En effet, si toute personne inculpée à le droit d'être défendue par un avocat et si ce dernier doit tout mettre en œuvre, à la barre du tribunal, pour défendre ce dernier, il n'est pas pour autant obligé d'émettre des contrevérités visant à "vèglé" l'opinion publique.
Les deux personnes que leurs avocats Philippe EDMOND-MARIETTE et Gérard DORWLING-CARTER présentaient en 2014, dans ce communiqué, comme de petits saints que le SRPJ n'a jamais mis en garde à vue, sont, pour l'un Fred CELIMENE, définitivement révoqué de l'Université et l'autre, Kinvi LOGOSSAH, mis à pied sans salaire pour 5 années !!!
Comme quoi la franc-maçonnerie n'est pas toute puissante comme elle cherche à nous le faire croire...
Nous sommes toujours prompts à critiquer la radio et la télévision publique et à les soupçonner de complicité avec les puissants et le pouvoir en place. Par le passé, cela s'est toujours vérifié et il a fallu des manifestations devant les grilles de la station de Clairière pour contraindre FR3, puis RFO, puis MARTINIQUE 1è, a plus d'objectivité dans la transmission de l'information. Depuis quelques années, les choses ont évolué et l'on peut voir, de temps à autre, des journalistes courageux oser dire des choses ou enquêter sur des affaires qui, en bonne logique coloniale, auraient dû rester sous le boisseau.
Nos journalistes locaux (et "blacks" dans l'Hexagone) ont poussé des cris d'orfraie lorsque François FILLON dans un meeting, a déclaré, il y a quelque mois, que "la colonisation fut un partage de culture".