Nos grands-parents et arrière-grands-parents sont allés avec beaucoup de cœur et de patriotisme sacrifier leurs vies dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Cette effroyable boucherie a pris plus d’un million de vies. Les vies de jeunes hommes qui, pour la plupart d’entre-eux, ne parlaient ni ne comprenaient le français.
L'occitan est une langue menacée de disparaître avant la fin de ce siècle affirme un enseignant du collège Flora Tristan à Lherm. Le conseil d'administration de son établissement lui annonce qu'à la rentrée prochaine son option ne sera plus enseignée aux élèves de 4ème. Et ce n'est pas un cas isolé.
Christian Dorques est déjà bien connu des villageois et des habitants du territoire de Thau pour son implication sans faille dans l’association Voile latine de Bouzigues, très active sur le territoire. On connaît moins sa passion pour la culture occitane, ses grandes connaissances en linguistique et sa curiosité insatiable pour le territoire. Christian a démarré une thèse à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, au laboratoire "Linguistique, culture et civilisation occitane" il y a trois ans.
Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse a addréssé une lettre le 15 octobre dernier au Premier Ministre, Jean Castex, pour l'alerter sur la fragilisation des langues régionales en France. Il met en cause la réforme du baccalauréat.
Ce samedi 10 octobre, le monde occitan et catalan au travers de la fédération des enseignants de langue occitane et culture d'Oc (FELCO), « lo Congrès », OC-BI, les Calandretas, la Bressola et plus largement les associations occitanes et catalanes, manifesteront pour dénoncer la réforme du Lycée et du Baccalauréat. Ils sont inquiets de la place réservée à l’enseignement des langues régionales.
Le professeur émérite Felipe Martel a donné une conférence virtuelle sur le thème "Esser occitan deman ? " (Etre occitan demain ?) lors de la 44è université d'été.
Depuis quelques mois, le monde occitan est sous le choc à la suite du projet de réforme du lycée et du baccalauréat, dite “réforme Blanquer”, du nom du ministre de l’Éducation française Jean-Michel Blanquer: il prévoit des modifications dans les “dotations horaires”. Les “dotations horaires” sont les moyens attribués à l’enseignement des langues minorisées dans l’éducation publique. Elles seront désormais attribuées au seul enseignement bilingue et non plus à l’enseignement de l’occitan comme langue vivante. Ces mesures mèneront à la disparition de l’option d’occitan dans les établissements scolaires de l’Occitanie Grande (la partie de l’Occitanie sous administration française), par manque de moyens.
La réforme de M. Blanquer frappe de plein fouet les langues régionales. Des classes sont obligées de fermer — au grand dam de professeurs engagés — et toute une richesse culturelle est menacée. Reporterre s’est penché sur l’occitan et ses défenseurs, qui préparent de nouvelles mobilisations.
Najat Vallaud-Belkacem a ruiné sciemment l'enseignement des langues régionales dans l'Education Nationale. Tout en instituant l'agrégation d'occitan. Le premier lauréat vient d'être connu.
Une manifestation est organisée par le mouvement occitaniste ce samedi à Montpellier. L'occasion de se pencher sur le sort des langues régionales avec l'une des meilleures spécialistes du sujet, la linguiste Henriette Walter.
Le poète et romancier Max Rouquette (1908-2005) est sans doute le plus grand écrivain occitanophone du XXe siècle, auteur d'une oeuvre immense qui a été traduite en plusieurs langues. À l'occasion des manifestations organisées pour le centenaire de sa naissance, les éditions Fédérop, spécialisées dans la publication d'œuvres traduites de l'occitan et du catalan, viennent de publier un recueil inédit de Rouquette : Poèmas de pròsa/Poèmes enpros...