Jamais Complicité Coloniale n’a été aussi nette entre Justice Armée et Etat au mépris des Martiniquais.
Le Modémas remarque que l’affaire du « gendarme voleur », mis en examen puis mis en liberté sous contrôle judiciaire et expédié en France, nous rappelle les sombres et violentes périodes coloniales où tout gendarme assassin d’un colonisé recevait la bénédiction de la justice qui obéissait aux ordres (au diktat) de l’armée.
A titre d’exemple, les assassins de {{Gérard NOUVET}} (1971), ceux des jeunes au Lamentin (1961), de même que l’assassin de {{Chloé}} (1978), ont tous été expédiés en France sans jugement ni condamnation.
Le comportement complice et malicieux de la hiérarchie de l’OCRTIS, de la gendarmerie et de la justice dans cette récente affaire, atteste s’il en était besoin, combien la logique coloniale en Martinique n’a jamais cessé d’exister.
Son fonctionnement est basé sur le mépris, l’étouffement, l’écrasement du peuple colonisé.
Seule peut l’enrayer, la mobilisation organisée des colonisés.
Aussi le Modémas appelle les Martiniquais à soutenir la revendication des policiers martiniquais dont les membres ont été humiliés au cours de cette affaire puis exposés à l’insécurité pour eux et leurs familles. Notamment le retour et le procès du « gendarme voleur » en Martinique doivent être réalisés.
Ste Anne, Martinique
Caraïbe, Amérique
Le 30/07/08
Garcin MALSA,
Président du Modémas