Faire des prévisions économiques en temps normal s’avère déjà périlleux. Se livrer au même exercice en période de crise économique et de guerre en Europe relève de la très haute voltige.
Au moment où la planète se trouve déjà en butte à une croissance anémiée par la pandémie de COVID, mais aussi actuellement doit faire face à de sérieuses menaces géopolitiques (guerre entre la Russie et l'Ukraine), le recul attendu du commerce mondial n'a réellement rien de rassurant pour la future évolution de la croissance économique et de l'emploi en Guadeloupe.
À force de repousser sans cesse les réformes, de dépenser sans compter et de s’endetter comme jamais, la France est mine de rien en train de décrocher par rapport aux autres pays de taille comparable, préviennent les économistes qui dénonce l’omerta régnant sur l’état véritable du pays à l’approche de l’élection présidentielle.
La rue se fait toujours entendre en Guadeloupe et en Martinique. Des manifestations sont récurrentes depuis sept mois et l'impasse est plus que jamais très présente au niveau dialogue sur une sortie de crise. Mais le plus consternant, c'est que l'on assiste encore ces jours-ci à des exactions multiples contre des mairies, des écoles et des entreprises.
Depuis la découverte d’un village viking à L’Anse aux Meadows, sur l’île canadienne de Terre-Neuve, il y a plus de cinquante ans, la plupart des spécialistes s’accordent à dire que ces navigateurs nordiques, qui ont parcouru avec leurs fameux drakkar les mers de la fin du 8e siècle au début du 12e siècle environ, ont été les premiers Européens à atteindre l’Amérique.
Depuis la crise sociale de 2009 et les contestations et émeutes contre la vie chère, après deux décennies de déni de réalité, dans un contexte actuel de crise sanitaire, économique, sociétale, sociale et politique, une partie importante des Guadeloupéens et Martiniquais ne croient plus à un possible changement et donc ne pensent plus qu’à partir du prisme des vieux schémas du passé.
A l'instar de la Martinique, la Guadeloupe va connaître un prolongement du couvre-feu et du confinement pour trois semaines, et la rentrée scolaire est repoussée au 13 septembre 2021. C'est maintenant acté que les grands perdants seront une fois de plus les entreprises touristiques et commerciales fermées, mais également les agriculteurs et les pêcheurs.
La crise du Covid n’est pas anodine, car elle va marquer les esprits et imprimer la peur dans les têtes des Martiniquais et Guadeloupéens, et pour cause, elle n’est pas quelque chose qui s’oubliera vite. Et comme le dit un proverbe persan : " Ouvrons les yeux, de peur qu'on ne (nous) les ouvre "....
Échec et mat pour les États-Unis première puissance mondiale. La guerre de 20 ans d’Afghanistan tourne à la déroute pour les américains qui ont dépensé là-bas au bas mot plus de mille milliards de dollars pour soutenir soi-disant l'éradication du terrorisme islamique et la restauration de la démocratie.
Peu importe que nous soyons pour ou contre la vaccination et une "solution martiniquaise" à la crise sanitaire dont la réponse aux yeux de certains serait une évolution statutaire de nature à instaurer un pouvoir local. Faut-il alors remettre sur le tapis la question statutaire ?...
La Guadeloupe se retrouve de nouveau dans la mouise avec le couvre-feu et un confinement qui ne saurait tarder vu la progression de la pandémie et la pression qu'elle fait subir au système hospitalier. La triste réalité s'impose désormais à nos yeux, car comment imaginer un tel scénario il y a encore peu de temps ? Ne rêvons pas à un retour à la normale de sitôt.
La société antillaise accorde une grande importance à la culture de la contestation, au respect de la tradition et au principe d'égalité. Mais elle est aussi régulièrement secouée par toutes sortes de rébellions, de dissidences ou de désobéissance, voire par de véritables révoltes.
Hier en Martinique, des extrémistes identitaires ont percuté les valeurs républicaines de l'Etat. En dépit d’arguments sanitaires puissants, une grosse majorité de la population martiniquaise se montre rétive à la vaccination contre la covid.
Une poudrière prête à sauter à tout instant. Voilà comment les économistes voient la société française et Antillaise. Avis de gros temps au sommet de l'Etat français avec l'épidémie de Covid qui s’éternise, risques d’explosion sociale et de surendettement des entreprises.
Le club CIGALES est en premier lieu un club d’investisseurs, qui réunit ses membres plusieurs fois par an, recueille leurs cotisations régulières pour former une cagnotte collective, et comme son nom l’indique, investit dans de petites entreprises en création ou encore œuvrant principalement dans le secteur productif .
Le mot « responsabilité » est actuellement à la mode en Martinique avec les prochaines élections territoriales. L'élection n'est-t-elle pas placée sous le signe du « gouverner autrement »? Le mot renvoie au sentiment que chacun éprouve plus ou moins clairement qu’il faut repenser, dans le fond et non seulement dans la forme, nos valeurs et nos modes de vie, si on ne veut pas aller, comme on dit, dans le mur.