par Aboubacar Yacouba Barma |http://afrique.latribune.fr/
Lundi, 16 Janvier, 2017 - 18:14
Le Niger et le Royaume d’Arabie Saoudite viennent de conclure plusieurs accords de coopération destinés à booster les investissements entre les deux pays. Un nouveau deal qui remet à l’ordre du jour, le très controversé projet d’achat de terres arables au Niger qu’envisagent des investisseurs saoudiens.
Issa Hassane est Nigérien. Professeur de français, et Doctorant en Lettres, Arts et Communication et travaillant sur les « Représentations de la migration dans la littérature et les cultures africaines », il a présenté le 26 mai dernier, lors de la Conférence des Recteurs des Universités publiques du Niger, une communication sur l'altérité en situations de crises qu'il a bien voulu partager avec nous. Un regard interrogateur et plein de lucidité à travers champs littéraires.
Bombino, alias Omara Moctar, est ce petit génie du blues et de la guitare, né au Niger, issu du peuple nomade targui, qui a subjugué par son talent des fans hors frontières et toutes générations et nationalités confondues. Découvert par hasard à l’occasion du tournage d’un documentaire sur la ville d’Agadez où sa famille nomade avait élu domicile pour un moment, son talent fut une révélation, et à partir de là, sa notoriété s’est développée et il a conquis le cœur des fans partout où il se produisait. Et la demande n’en est que grandissante de jour en jour, puisque de retour d’une tournée d’un mois et demi aux États-Unis, le voilà à Alger pour repartir juste après en Asie. En marge de la soirée d’ouverture du Festival culturel européen, Bombino nous a accordé cet entretien.
Le président du Niger, M. Mamadou Tandja a été renversé le 17 février. Le chef de l’Etat, qui devait se retirer du pouvoir au terme de son mandat en décembre dernier, avait fait modifier la Constitution afin de pouvoir se représenter. Devant les réticences de la classe politique, il avait dû dissoudre l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle, et faire avaliser son coup de force par un référendum boycotté par les partis d’opposition. Son comportement avait été condamné par les organisations panafricaines (Union africaine, Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et la « communauté internationale ».