Le Campus Caraïbéen des Arts est un établissement public administratif qui est administré par un conseil d’administration composé notamment d’élus de la CTM, de représentants du ministère de la Culture et de la Communication, de l’Éducation Nationale, des chambres consulaires et de personnalités du milieu artistique et culturel.
Selon Dominique Berthet, il existe en Martinique un incroyable bouillonnement artistique et un réel foisonnement de création : « Peintures, sculptures, volumes, collages, assemblages, œuvres monumentales, vidéos, photographies, techniques mixtes, installations, performances cohabitent et s’hybrident ». L’art est « d’une impressionnante vitalité et d’une grande diversité ». Son constat se fonde, entre autres, sur la fréquentation assidue depuis près de trente ans, de nombreux artistes de Martinique et de leurs ateliers, « des laboratoires de pensée et d’action » souvent évoqués dans ses divers ouvrages.
Il est de bon ton de répéter à l’envie qu’il faut construire la Caraïbe. D’aucuns en restent « aux paroles en bouche », au verbiage, alors que d’autres réalisent au quotidien ce tissage, métissage, métatissage, mediatissage…
L’artiste Marvin Fabien, originaire de la Dominique, est décédé le 26 novembre 2020, dans sa 42e année. Il incarnait la discrétion, l’efficacité, le dynamisme, le partage, la détermination, la générosité. Les derniers mois, il a lutté avec beaucoup de courage contre la maladie. En dépit de ce qu’il endurait, il a poursuivi sa pratique artistique et ses recherches dans le cadre de la thèse qu’il avait entreprise. Il était un créateur pluridisciplinaire hors norme : peintre, artiste multimédia, performeur, musicien, compositeur. Parallèlement, il était doctorant à l’Université des Antilles, inscrit en cinquième année de thèse, travaillant sur L’Émergence des nouveaux médias dans les pratiques artistiques de la Caraïbe insulaire. Il était brillant.
L’art de Jean-Michel Basquiat (JMB) est lié à un temps et à un espace spécifique – le New York des années 80 – mais il constitue également une plateforme visuelle emblématique du monde à l’époque de sa créolisation.
Man alé wè, l'Atriom, adan sal André Arsenec-la, espozision-lapenti Alain Aumis, yo kriyé «Rad Kabann». Primié bagay ki soukwé-mwen, sé sé mèsè-bidim tablo-a andéwò é andidan sal-espozision-an. Épi, dézièm-lan, sé sé koulè-a : wouj ek nwè, é an-final-di-kont, sé labelté travay nonm-lan, ki fè tèt-mwen ek tjè-mwen vwayajé toupatou san kité isi-a.