J’ai voté au premier tour pour la liste conduite par Alfred Marie-Jeanne. Je ferai pareillement au second tour. Je le ferai alors même que je suis sans illusion sur la capacité de la collectivité territoriale de Martinique (CTM) à changer notre réel délétère. Car la CTM ne règne que sur l’écume des choses.
Dans L’Audace de changer, Louis Boutrin propose un ouvrage analytique et prospectif sur la Martinique, ses problèmes politiques, économiques, écologiques, et des solutions à y apporter.
Alors qu’approche la mère des batailles politiques martiniquaises : l’élection dans quelques mois (juin ?) de l’assemblée et de l’exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), il est plus urgent que jamais d’intégrer dans le débat politique le problème principal, démographique, auquel se trouve affronté le pays.
Cette vidéo analyse et exemplifie l’œuvre d’Edward Bernays, théoricien et acteur de la manipulation politique et consumériste des démocraties contemporaines. Ses idées sont à la base des instrumentalisations qu’elles subissent aujourd’hui.
Tous les groupes à l’origine des sociétés créoles ont été en situation de variation écologique et ont vécu des changements radicaux par rapport à leurs sociétés d’origine. Ils transformèrent leur nouvel environnement et furent transformées par lui
Résumé : Il existe dans la mythologie vodou haïtienne une croyance en un monde aquatique peuplé de sirènes et autres lwa. Par ailleurs, des Haïtiens assurent avoir été enlevés par ces esprits qui les ont entraînés sous l’eau afin qu’ils vivent à leur côté. Ces séjours durent plusieurs heures à plusieurs années. A l’issue de ces expériences, les concernés retournent sur la terre ferme et racontent à leurs proches leur vécu aquatique. Le présent article propose, après enquête en Haïti, trois de ces récits. Il donne également à lire deux interprétations du phénomène : l’une d’un prêtre vodou, l’autre d’un sociologue, spécialiste de la religion en question. Suit enfin un commentaire de l’auteur.
Mots clés : Haïti, vodou, mythologie aquatique, lwa, eau.
Suite au décès, ce 11 août 2018, de l’écrivain trinidadien V.S. Naipaul, prix Nobel de littérature, Montray Kréyol réédite un article de l’ethnologue Gerry L’Etang paru dans la revue étasunienne L’Esprit Créateur en 201
C’est en route pour Haïti où je me trouve présentement que j’ai appris le décès de Jean Bernabé. Il m’est revenu alors un événement, c’était il y a trente ans. J’étais retourné au pays après des études à Paris et Raphaël Confiant me l’avait présenté. Bernabé m’avait accueilli avec ces mots : « C’est donc vous qui avait fait entrer Confiant à la Sorbonne ! ». Je venais de soutenir un mémoire à l’Université Paris III sur les romans en langue créole de Ralph Confiant et cette référence à l’étude de l’œuvre d’un ami commun créa d’emblée une connivence entre nous.
Jean Bernabé, dans son dernier ouvrage, La dérive identitariste, récuse le terme « identité » et ses dérivés quand ils sont appliqués aux peuples car l’immuabilité de ces derniers est une illusion.