Le Professeur émérites des universités, historien, politologue et spécialiste des études germaniques, et Camerounais Kum’a Ndumbe III reprend la parole pour demander la décolonisation de l’histoire africaine. Ce projet passe, selon lui, par le retour aux langues du continent, la constitution des archives propres et la collecte des témoignages vivants pour redécouvrir l’Afrique millénaire et la remettre au centre du monde. L’engagement de ce panafricaniste porte sur la renaissance de l’Afrique, la réhabilitation ainsi que l’examen autocritique des cultures africaines et de l’histoire du continent. Il a fondé depuis les années 1980 le centre culturel AfricAvenir…
Suzy Sorel, Cécile Bertin-Elisabeth, Marie-Joseph Aglaé, Gabriel Luce
Mercredi, 25 Avril, 2018 - 09:05
Chères citoyennes et citoyens du pays Martinique,
Nous nous permettons de vous écrire en tant que membres du comité Vigilance Anti-Corruption pour attirer votre attention et susciter votre indignation sur un certain nombre de faits de corruption qui gangrènent nos sociétés.
[Blog, You will never hate alone] L'époque étant à la chasse aux diplômes, il serait peut-être temps de rappeler combien ces derniers ne garantissent en rien l'excellence de celui qui les collectionne.
Les violences se multiplient à Gaza alors qu’Israël a tiré à balles réelles, engendrant la mort de 17 Palestiniens. Sourde aux appels internationaux, l’armée israélienne est accusée d’avoir tiré sur des manifestants sans qu’ils n’aient représenté un danger immédiat.
On parle de l'âge d'or guyanais et la vieillarde noire hoche incessamment la tête. Sa figure fait pitié, marquée qu'elle est des souffrances de plusieurs générations. On peut tracer sur le visage ridé l'évolution de la Misère. Des images répugnantes jaillissent dans sa mémoire. Le labeur sans fin sous le soleil colérique des tropiques. Les jours sans nourriture où l'on survivait seulement au moyen de l'obstination atavique. La chicote du maître terrien abrité sous son parasol et prêt à récolter tout sans rien laisser au Nègre qui lui fait rappeler un chien enragé. Et surtout la déraison de certains Nègres. La vieille Négresse se souvient de l'or découvert chez elle à une époque où le peuple souffrait comme des bêtes affamées. Elle raconte l'histoire de ces Nègres de chez elle qui, ayant gagné quelques pièces minables en vendant leur or, s'endimanchaient et se faisaient tirer dans un char orné. Les chevaux étaient toujours blancs et le conducteur nègre invariablement vêtu de blanc. Par contre, les prospecteurs indiens épargnaient leur or, jouaient au pauvre, faisaient semblant de n'avoir rien trouvé. Ceux-ci en étaient venus à posséder la plus grande partie des biens de la terre, alors que les Nègres retrouvaient vite la misère et l'anonymat. [PAGE 22]
La photo qui illustre le présent article a été prise mercredi 11 avril vers 16h à l'entrée principale du campus de Schœlcher. On y voit l'un des "vigiles" mis en place depuis lundi par la gouvernance de l'Université des Antilles afin de contrer une mobilisation étudiante et citoyenne qui entre temps avait déjà changé de stratégie.
Les médias font grand bruit depuis quelques jours autour d'une notion concernant le statut des département, collectivités et territoires d'Outremer qu'ils estiment profondément novatrice. Ainsi peut-on lire sur un blog :
"Dans le cadre de la reforme constitutionnelle, le maître de conférences Véronique Bertile a suggéré la suppression des articles 73 et 74 de la Constitution et l'adoption d'un article "outre-mer" unique. Une proposition qui a connu une forte adhésion."
Avant-hier, nous avions déjà fait notre premier "mea culpa" s'agissant d'une erreur de chiffres, et donc de pourcentage, commise par notre site-web (qui ne reçoit, soit dit en passant ni redevance ni annonces publicitaires et est donc mis en œuvre par des bénévoles). En effet, nous avions repris le nombre d'étudiants inscrits sur le campus de Schoelcher tel qu'il est répété depuis des années et des années par les médias : entre 4.000 et 4.500.
Le libellé de la décision de la Cour d'appel du 13 mars 2018 indique que l'Université, représentée donc par son président, ne s'est pas opposé au retour des mis en cause, mais qu'elle l'a souhaité "par souci académique et pédagogique".
Louis BOUTRIN, président de Martinique-Ecologie et conseiller exécutif, a été interviewé sur MARTINIQUE 1è-Télévision, à propos de l'affaire "Green Parrot", du chlordécone et du Parc Naturel de Martinique.
Il en a profité pour rappeler que Louis CRUSOL, ancien maire PPM de Sainte-Luce, ainsi qu'un comparse, avaient été condamnés pour diffamation dans cette pseudo-affaire "Green Parrot" par le biais de laquelle certains ont tenté de faire croire aux Martiniquais qu'Alfred MARIE-JEANNE, président de la CTM, sa fille et le compagnon de cette dernière s'étaient enrichis à l'occasion de la construction d'une école en Dominique par l'ex-Conseil régional que présidait à l'époque le premier. Pseudo-affaire qui, tout naturellement vient de faire pschiit devant les tribunaux parisiens...
Sanmdi 10 mars ka vini, a 9h fann, Komité "VIGILANCE ANTI-CORRUPTION" ka mandé tout moun, tout pep Matinik, vini sanblé douvan Lanmézon Sendika pou sa manifesté kont vakabonnajri-a ki ka woulé sé jou-tala adan Linivèsité-nou an. Nou ka mandé tout sendika, tout asosiyasion, tout parti politik kisasayésa...mennen moun-yo pou nou sa vréyé an bidim vokal nan lari-a.
Nous sommes des îles où la croyance dans les zombies est omniprésente : cheval-trois-pattes, soukougnan, Ti-Sapoti, tête-sans-corps, dorlis, lanmen nwè et consorts. Sans doute faudrait-il ajouter à cette liste une nouvelle variété d'être surnaturel ou invisible : l'universitaire-zombie.
Quel rapport entre la jeune Palestinienne de 17 ans, Ahed TAMINI, et la jeune française d'origine arabe de 22 ans, Mennel IBTISSEM ? A première vue aucun. La première est une résistante farouche à l'occupation israélienne de la terre de ses ancêtres qui n'a pas eu peur de gifler un soldat sioniste. Cela lui a valu d'être traînée devant les tribunaux et d'être emprisonnée depuis. Faut-il encore rappeler qu'il y a plus de trois cents enfants palestiniens incarcérés en Israël ?
Depuis dimanche et le désormais fameux bras d'honneur du Président de la Collectivité de Martinique, Alfred MARIE-JEANNE à un énergumène qui ne cessait de lui lancer des "Landjet manman'w !" tout au long du parcours du cortège officiel de la fête patronale de Sainte-Luce, tout ce que cette île aux fleurs fanées compte comme négros assimilés s'excite sur les réseaux sociaux, accablant l'insulté de tous les noms.
Dans le système politique français qui, par la force des choses et de l'histoire, est le nôtre, existe ce que l'on appelle "la courtoisie républicaine". Cela signifie que dans certaines situations, les clivages politiques doivent céder le pas à une manière de sociabilité entre élus d'affiliation différente ou opposée.
Un pays ne peut pas, surtout un pays minuscule comme la Martinique, produire des esprits brillants à chaque génération. Déjà que notre tête d'épingle, qui ne figure même pas sur les mappemondes, a réussi l'exploit de placer trois des siens (Aimé CESAIRE, Frantz FANON et EDOUARD GLISSANT) au firmament de la pensée mondiale et ce faisant à exister tout simplement, il ne faudrait pas être trop exigeant.
Au cours d'une visite de quatre jours dans ce pays andin qu'est le Pérou, le Pape François (d'origine argentine), a dénoncé la corruption comme étant "un virus social" qui mine les sociétés sud-américaines et est l'une des premières causes des souffrances des populations les plus pauvres.
Kouté bel pawol timanmay-tala ! Pétet zot pa ka konpwann pangnol, mé sèten zot sézi omwens yon sel mo : "Negro". Ti manzel ka di lanmanniè i fiè ras-li, i fiè koulè'y ek i fiè chivé'y. I ka di ki moun an lari ka kriyé'y "Negro", ka jouré'y oben ka tiré méprizasion ba'y, mé sé pa bagay ka fè'y pè.