Nou ja ni pwazon polisyon tout kalté an péyi-a. Bè-a épi marina-a, môn la Popot-la épi golf Granfon-an pé sèvi baz lawmé épi résèz bwè-manjé ba fos kolonial-a pou tjwé nèg péyi-a.
Zafè lotel épi golf-la anba prétèks touris-la sé an pwojè pou tjwé nou isi-a.
Les élections législatives 2017 seront placées sous le sceau du non-cumul des mandats. Aussi les nouvelles dispositions législatives interdisent aux élus d’être à la fois député et maire, président de collectivité, conseiller exécutif ou président de collectivités d’agglomération. Cette incompatibilité frappe également les maires-adjoints et les vice-présidents des dites collectivités. Deux des élus sortants, s’ils sont réélus, répondent déjà aux exigences de ce nouveau format.
Au temps jadis, quand il n'y avait pas moyen de faire des alertes jaunes, oranges et rouges, quand les capitaines des bateaux et leurs équipages devaient se fier à la place des étoiles et au déplacement des planètes dans le vaste firmament dont le silence terrifiait Pascal, il suffisait d'une tempête pour que tel bateau négrier à destination de tel endroit dans les Antilles et les Amériques en général débarque sa cargaison de bois d'ébène en un autre lieu.
Un coup de gueule écrit par rapport au sinistre spectacle du cirque sans espoir d’aucun changement que nous offre la campagne de la prochaine élection présidentielle de 2017 en pays lot bò… Ki tan nou pou dansé “Indépendance cha-cha”?
Vyé pawòl, mi sé sa ka rété-nou lèwvwè nou pa annéta rété doubout douvan boulvès a lavi. Menmjan pou di tousa ki fèt an lanmè a pa fòt a réken, vougaré lanati pou di-y i pa ka fè-nou pè é nou pé ké janmen mété jounou atè ni douvan lenjistis, ni douvan tigonnaj kèlkanswa la yo sòti, kanmenmsi sa té ké ta Bondyé.
« Comme quoi, nul n’est complètement « pur » et « clair » dans les référencements historico-raciales… ». C’est par cette phrase qu’Antilla termine l’introduction de l’article parue au numéro 1737, « Gandhi, précurseur de l’apartheid ?... ». A cette affirmation négative qui pourrait être mienne, j’ajouterai, comme Martin Luther King, que tout homme a en lui un raciste qui sommeille. Mais de même qu’il n’y a pas d’amour sans preuves d’amour, en fait de racisme on ne retient que les actes. Les actes que son tempérament, son éducation, ses convictions religieuses, ou plus généralement sa culture, n’ont pas su permettre à l’individu de réfréner.
Ou pé kriyé'y kon kwayans ou ka mandé'w kriyé'y. Ou pé kwè sé an lotorité moun envanté, swa pou fè lavi tounen, swa pou pòté soukou ba moun ki ka prédié'y. Sa sé wou. Ou pé di ou ka kwè, ou pé di ou pa ka kwè. Ou pa ka kwè pass, pou'w, toutt zafè Bondié tala, sé pa dott ki kwouyonnad ki ka vini vèglé sa ki za ni lespri fébo. Ou pé jik di ou té ké lé kwè, si yo té ka ba'w an bon laprev ki toutt sé bagay tala yo ka vini rakonté'w laa, té ké vré.
Pi ou déchiré pi chen ralé’w. Dépi tjek tan Ayiti ka sibi léto an lanmizè pwofitan, ki ka mété mové lapatt anlè’y konsa, akwèdi i ka pran séraj li. Asou léchel mizi lafòs tranblann-tè, yonn ki té ka fè 7 a 7,34, brennen toutt zantray Ayiti ba’y, liswè li 12 janvié 2010 a sentjè mwen diss. Konsidiré sé pa espré, a sizèd maten, li 20 janvié 2010, an dézienm viré ba péyi tala bon soukouss é vini krazé tousa ki poko té tonbé atè, tousa i té bliyé dépotjolé.
Le Rassemblement des Indépendantistes et des Nationalistes calédoniens et Kanaks appellent à une marche pour l'inscription automatique et sans conditions de tous les kanaks en vue du referendum d'autodétermination en 2018. La démarche d'ouverture du droit électoral (qui appartient à l'État colonialiste) à laquelle le kanak devrait une nouvelle fois se soumettre est ici unanimement repoussée.
Il y aura toujours des livres. Les étals des librairies vont continuer à en regorger car les éditeurs continueront à en publier. Les jurys des prix littéraires ne cesseront pas de couronner untel ou unetelle. La presse écrite, audio-visuelle et Web chroniquera ce qu'elle qualifiera de chef d'œuvres. Et l'Académie suédoise, imperturbablement, déposera chaque année une couronne sur la tête d'un roi ou d'une reine éphémère. Tout le monde continuera à faire comme si...
Prèmié fwa man mété pié mwen Lisé Chèlchè sé té pou pasé lekzamen lantré an siziem, man té ni wonzan, sé té prèmié fwa man té ka désann Fodfwans. Initil di di manniè man té koutja.
La terre matrice des pays antillais, Haïti, Qui n'en finit pas d'acquitter l'audace qu'elle eut de concevoir et de faire lever la première nation nègre du monde de la colonisation.
En Martinique, certaines personnes, pour ne par dire beaucoup, surtout parmi les politiques, sont ravies que la "Semaine Bleue" (personnes âgées) et de la "Semaine rose" (cancer du sein) tombent au mois d'octobre et seraient encore plus ravies si quelques association écologique se décidait à créer la "Semaine grise" (pour protéger les manicous) ou la "Semaine violette" (pour protéger les "matoutous-falaise"). Comme ça, personne n'aurait à s'emmerder avec la "Semaine du créole" qui, elle, existe pourtant bien avant toutes ces manifestations. En fait de semaine, en Guadeloupe ou à Montréal, en Dominique comme en région parisienne il s'agit carrément du "Mois du créole" tout comme aux Seychelles. Partout, dans les pays créolophones et leurs diasporas, les pouvoirs publics prennent en charge de manière sérieuse les célébrations autour de la langue créole, sauf en Martinique où, mis à part le festival "RABOURAJ" de la ville de Trinité qui fonctionne avec succès depuis plus d'une décennie, il n'existe à peu près rien d'officiel. Tout ce qui se fait émane d'associations culturelles, de groupes de chercheurs créolistes ou d'écrivains créolophones et donc avec très peu de moyens logistiques et financiers.
Dans la deuxième partie de mon analyse, j'ai montré à quel point nos politiques martiniquais de tous bords, de toute obédience politique, se sont toujours désintéressés de la question linguistique, à l'inverse de la quasi-totalité des mouvements nationalistes à travers le monde (Québec, Catalogne, Pays basque, Corse, Kabylie etc.), certains se contentant de déclarations incantatoires du style "Kréyol sé lang zanset-nou" qui n'engagent à rien. Leurs leaders, comme le Martiniquais moyen il est vrai, n'ont aucune conscience du désastre linguistique en cours et de la disparition programmée de la langue créole. Quand on pose le problème, tout comme Ti Sonson, ils écarquillent les sourcils : "Mé kréyol-la pa mò pis nou la ka palé'y !" (Mais le créole n'est pas mort puisque nous sommes en train de le parler !).
Adan an chanté nou ka tann : Man lé « ou imisé’w » adan lavi mwen,... man ni « an frett » adan tjè mwen ». Man té ké bien lé chanté chanté a kon toutt moun - ti mizik la douss - men man la ka gadé wè konprann sa « imisé » lé di an kréyol, é man pa dwett tousel. Man anvi sav, pass man pa lé kwè piess, piess, men piess, ki sé mo fransé a « immiscer » ki za kouri vini ladjé kò’y andidan an fraz kréyol, éti ou té kay pé di : « man lé ou rantré adan lavi mwen». Man lé sav tou, kisa chantè a ni an tett li, lè i ka chanté : « man ni an frett adan tjè mwen. » Ess sé lidé'y di di : man ni "an frett" pou ba moun kou andidan tjè mwen, (sa ki ka fè’y di likontrè pawol lanmou a i té lé simen laa), oben ess i pa té lé di pito : « man ni an "frédi" ki ka vini sansslé tjè mwen» ?
Dans le précédent article, j'évoquais la question du nouveau rapport qu'entretient le Martiniquais avec la langue créole, rapport dit "matriciel" selon le mot de Jean BERNABE et non plus "maternel" comme chez les locuteurs nés avant les années 50 du siècle dernier ni même "co-maternel" comme chez ceux qui sont nés dans la deuxième moitié du siècle en question. "Matriciel" renvoie au fait que si le créole n'est plus la langue première, il n'en demeure pas moins enfoui au plus profond de chaque locuteur, quel que soit son positionnement de classe ou ethnique. C'est pourquoi, dans les situations où le contrôle de soi ou le contrôle social ne fonctionne plus (altercation, carnaval, délire du à l'alcool, à la drogue ou à quelque trouble mental, extase sexuelle etc.), c'est lui qui, tout soudain, jaillit. Comme de nulle part.
Benjamin de la délégation polynésienne des "pétitionnaires" qui se sont rendus mardi à New York à l'occasion de la IVème Commission de la 71ème Assemblée Générale de l'ONU (Politiques spéciales et Décolonisation), Steeve Chailloux, tahitien, doctorant à l'université de Hawaï, tance le pouvoir français qui n'en finit pas d'anéantir les langues REO MĀ'OHI.
En ce mois d'octobre au cours duquel, sauf en Martinique, la totalité des pays créolophones ainsi que leurs diasporas (Paris, Montréal, New-York, même Sidney etc.) multiplient les manifestations en hommage à la langue créole, dans l'attente du fameux 28 octobre, décrété "JOURNEE INTERNATIONALE DU CREOLE" en 1981 à l'instigation de la Dominique, il convient de rappeler un certain nombre de données qui n'ont pas pour objectif de doucher l'enthousiasme des uns et des autres, mais de pointer du doigt les périls__et dieu sait s'ils sont nombreux !__qui menacent notre langue jadis "maternelle", s'agissant en particulier des Martiniquais, et devenue, depuis les années 80 du siècle dernier "matricielle".