Dans son discours du 1er juillet 2011, à la 32ème réunion ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM, le Président de la République d’Haïti, Monsieur Joseph Michel Martelly, a fait la proposition d’intégrer la langue française dans cette organisation régionale. Voilà les propos exacts du Président à ce sujet: « […] je recommande au Groupe de Travail Intergouvernemental sur la Révision du Traité de Chaguaramas d’ajouter à son agenda la question de la diversité linguistique au sein de notre communauté et de l’intégration du français comme langue officielle et de travail au niveau du Secrétariat et des autres instances de la CARICOM ». Puisque c’est l’État haïtien qui préside actuellement la Communauté jusqu’en juin 2013, le Président Martelly est, de fait, bien placé pour faire avancer son dossier d’inclusion du français aux côtés de l’anglais.
La France des Lumières est bien placée pour savoir que l’instauration tumultueuse de sa démocratie ne s’est pas faite en un jour, et pourtant, étrangement, elle a une fâcheuse propension à souffrir d’amnésie en la matière, et à exiger des autres, en l’occurrence des pays arabes, qu’ils parachèvent en deux ans à peine ce qu’elle a mis cent ans à réussir.
La créolité est une réalité composite, dynamique et encore en constante maturation. Selon Bernabé, Glissant et Confiant « la créolité est l’agrégat interactionnel, des éléments culturels européens, africains, asiatiques, et levantins, que le joug de l’histoire a réunis sur le même sol ».
Aucun Etat ne peut être imaginé sans un gouvernement, une population, un fixe territoire et une souveraineté. L’étroite relation entre ces quatre éléments de l’Etat c’est qu’un groupe d’individus [population] constitue une communauté politique [gouvernement] qui limite les frontières géographiques [territoire] et qui établit des lois qui protègent et garantissent leurs libertés individuelles et assurent la défense et la sécurité du territoire contre autres Etats [souveraineté]
Rédacteur en chef ayant réussi la modernisation de l’édition Martinique du journal France Antilles, Rudy RABATHALY anime depuis bien des années une chronique hebdomadaire paraissant le samedi, Pawol anba fey.
Pour ma part longtemps je n’ai raté sous aucun prétexte sa parution du samedi, savourant avec délice et admiration son talent pour saisir de manière si juste et si plaisante le fond de l’âme du pays Martinique, un harmonieux "mélange" de français pimenté de créole.
Es rété Kannaval anvil Foyal toujou ? Pres pa rété moun ka désann gadé. Si pa té ni bon épé touris, lavil la té ké vid. Toujou ni otan moun ka mété mas, ka dégizé pou kannaval, mé lo pawol initil la asou swa-dizan malpwopté Kannaval nou an ka dépotjolé'y, ka jété mové lodè asou'y.
En visite pour la première fois à Londres lundi dernier (6 février), M. Héctor Timerman ministre argentin des affaires étrangères, excluant une solution militaire, tenait à discuter des aspects historiques et légaux _au coeur d'un conflit de souveraineté sur les îles Malouines qui dure depuis 180 ans_ avec son homologue britannique William Hague. Ce dernier refusa de le rencontrer parce qu'il était arrivé sans représentants des iles Falklands (pour les britanniques).
Propos recueillis par Souleymane Ndiaye (lesenegalais.net)
Dimanche, 10 Février, 2013 - 01:27
Il était prévu avec Boubacar Boris Diop, écrivain et enseignant soucieux de l’Afrique, un entretien portant sur divers sujets, mais rattrapé par l’actualité brûlante, nous avons choisi de nous arrêter sur le Mali. Car ce qui s’y passe est grave…
Que vous soyez un Haïtien en voyage au pays natal ou un étranger de passage , une voix interne vous interpelle et vous réclame un quelconque effort pour ce coin de terre malchanceux, pour ce peuple qui s'échine à tirer le diable par la queue à la recherche d'un lendemain différent d'aujourd'hui et d'hier. Pour l'expatrié identifié sous le malicieux vocable de « diaspora », l'insolvabilité de cet état de fait revint comme un leitmotiv hanter sa pensée.
Des internautes, qui ont lu mon récent article «TOUR OPÉRATEUR» OU «VOYAGISTE»: LEQUEL DES DEUX CONDUIRA LES TOURISTES SUR LES PLAGES D’HAÏTI?», sur les sites l’Atelier des média1 (Radio France internationale), Potomitan2, Montray kréyol3 et CanalPlus4, etc., me demandent de commenter l’emploi des termes «sponsor» et «sponsorisé» dans les médias haïtiens.