La activista norteamericana, Angela Davis, de visita en España afirma que los principales problemas de los derechos civiles de nuestro tiempo "emanan de la lucha de migrantes y refugiados".
On peut comprendre l'exaspération grandissante des personnels du Pôle Martinique de l'Université des Antilles, de certains élus politiques défenseurs de leur île (à l'inverse de ces traitres de parlementaires du PPM) et même de la population martiniquaise à l'encontre de la politique menée par la gouvernance de l'établissement depuis la loi de création de l'établissement en 2015.
Jòdi-a kay fè 5 jou-sanmdi éti moun, ki ni "jilé jòn" anlè yo, ka manifesté ek ka vréyé pié atravè tout téritwè fwansé a. Sé moun-tala pa ni lidè, pa ni gran chef ka mennen yo ek silon sa yo ka di, yo kont sa. Menm sé primié moun-lan ki lansé mouvman-an, kontel an Matinitjez yo ka kriyé LUDOSKi, pa lé viré pwan menm model riprézantasion politik oben sendikal la éti tout moun konnet la.
Depuis une douzaine d'années, une fable a vu le jour et a prospéré dans les médias français : l'antisémitisme européen a disparu et a été remplacé par l'antisémitisme arabo-musulman. Et de citer quelques attentats, effectivement odieux, commis par des gens des banlieues contre des personnes ou des lieux de cultes juifs.
Il convient d'aller au fond des choses et de rappeler un certain nombre de faits depuis qu'il y a un peu plus de trente ans, l'UAG (Université des Antilles et de la Guyane) a vu le jour avant d'être scindée en deux. Alignons les faits, rien que les faits toujours les faits et cela sur la base d'un constat irréfutable : les élus politiques martiniquais (de tous bords) n'ont jamais fait de l'université un enjeu politique contrairement à leurs alter ego guyanais et guadeloupéens. Cela a même frisé l'indifférence par moments !
Le Mouvement des "Gilets Jaunes" a signé le discrédit des partis politiques (et des syndicats) donc aucun, même pas le RN (Rassemblement National) de Marine LEPEN, ne bénéficie de la violente fronde anti-MACRON qui secoue la France depuis un peu plus de trois semaines.
Le PCE & les 8 maires du Nord-Caraïbe de la Martinique viennent de signer la convention de territoire qui permettra de désenclaver la zone,d’améliorer la compétitivité des entreprises et l’employabilité de la population, d’organiser une stratégie pour le tourisme, l’agro-environnement ainsi que l‘économie bleue
Le 06 décembre 1961, une semaine avant la sortie en librairie de son ouvrage majeur, "Les Damnés de la terre" aux éditions François Maspero (Paris), le Martinico-Algérien Frantz Omar Ibrahim FANON, décédait d'une leucémie dans un hôpital du Maryland (Etats-Unis).
Sé épi anpil tristes nou trapé mové nov-la : Georges MAUVOIS monté nan Galilé jòdi-a. I té ni 96 lanné asou tet-li ek i viv an gran lavi militan ek an gran lavi matjè tou. Dabò-pou-yonn, i té manb Parti Kominis Matinitjé ek i pa janmen bat dèyè douvan vakabonnajri Lalwa kolonial la.
Ni dé sèten moun lakay-nou ki sitelman désérébralé ki yo ka di yo pa ka konpwann poutji mouvman "Jilé jòn" la ki pété atravè la Fwans lan pa ni pies réperkision Matinik. Sa vré ki mwens ki 100 moun défilé nan lari Foyal ek an bon lanmwatié anpami yo sé té "Métwo" kivédi Bétjé-Fwans kon moun lontan té enmen di avan.
En septembre 1870, nos ancêtres s'insurgèrent contre le joug des planteurs Békés et de l'Etat français et pendant des semaines incendièrent des plantations à Rivière-Pilote, au Marin, au Vauclin, au Saint-Esprit etc... Les forces de répression du gouverneur Mensche de LOYNE, bousculées, durent faire appel à la Milice mulâtre de Saint-Pierre pour réussir à mater ce que les historiens appellent aujourd'hui "l'Insurrection du sud".
La société esclavagiste qui a sévi dans nos territoires insulaires durant près de trois siècles a suscité l'apparition de figures diverses et variées : le révolté (ou "Nègre-marron"), le soumis (ou "Nègre d'Habitation"), le petit malin (ou "Compère Lapin"), le rêveur (ou "Ti Jan Lorizon") etc...Figures qui se sont amplifiées et complexifiées une fois l'ignoble institution abolie.
C'est, en effet, en 1988 que fut publié par les éditions Gallimard un texte intitulé "Eloge de la Créolité" signé par ces trois personnalités assez dissemblables que sont Jean BERNABE (aujourd'hui décédé), Patrick CHAMOISEAU et Raphaël CONFIANT.
Kon nou pé wè'y anlè vidéo-a ki anba ti artik-tala, moun Matinik pres goumen pou achté tjes chanpay vandrédi pasé ki té sa Méritjen ka kriyé "BLACK FRIDAY". Fok té wè yo ka fè tilili adan sé sipèmarché sé Bétjé-a aloski pa ni sitelman tan di sa (an févriyé 2009), yo té ka djélé anmwé nan lari : "Bétjé déwò ! Péyi-a sé ta nou !".
Le "bwabwa" de Fort-de-France, fabriqué par les ateliers municipaux de la ville, avait représenté un adversaire politique du PPM et l'un des dirigeants de la CFTU, membre dudit PPM, s'en était vanté, hilare, dans les médias lesquels furent tout heureux de continuer leur "bashing" contre l'homme politique en question
Toupatou asou latè, pep ki sibi dominasion l'Ewop pannnan siek épi siek ka blanchi lapo-yo. Ki lakay Neg méritjen ki lakay Neg anglopal la Karayib ki an Afrik ki an End ki an Chin, fanm (mé nonm tou) ka dépansé an patjé lajan pou achté pwodui ki ké klèsi lapo-yo.
On voit, en Martinique, des choses que l'on ne verrait jamais dans AUCUN PAYS INDEPENDANT de la Caraïbe qu'il soit capitaliste (Barbade) ou communiste (Cuba). Ce n'est pas nouveau ! On en avait déjà eu un aperçu en février 2009 avec la grève pseudo-révolutionnaire d'un mois.
Adan an gran magazen jwet, atè Fodfwans, sa ka fè pliziè mwa sé reskonsab-la bésé pri an pòpot nwè yo ka kriyé : "BLACK BARBIE". Abo yo fè sa, sé pa pou sa i ka vann plis ! Okontrè davwè pri-a bésé, sé a lè-tala moun ka détounen kò-yo plis di'y ankò.
Qu'il est loin le temps où des Martiniquais se mobilisaient pas uniquement pour leurs affaires internes, mais pour des événements graves qui se déroulaient à travers le "Tout-Monde" pour reprendre l'expression d'Edouard GLISSANT !
A chaque mois d'octobre, depuis bientôt 12 ans qu'existe notre site, nous lançons un appel pour que l'on nous envoie des articles rédigés en créole puisque ce mois, partout dans les pays créolophones et leurs diasporas, est "MWA KREYOL".