C'est la première fois, la toute première fois, qu'un représentant de l'Etat français__et non des moindres puisqu'il s'agit du président de la République lui-même, Emmanuel MACRON__reconnaît la responsabilité de l'Etat d'une part et évoque "la réparation", d'autre part, dans le scandale de l'empoisonnement de la Martinique par le chlordécone.
"L’État doit prendre sa part de responsabilité" dans la pollution au chlordécone aux Antilles et "avancer sur le chemin de la réparation", a affirmé jeudi en Martinique le président Emmanuel Macron.
Selon une étude allemande, 90 % des déchets plastique retrouvés dans les océans proviendraient en fait de seulement dix cours d’eau asiatiques et africains. En tête de classement, on retrouve le fleuve Yang-Tsé, en Chine.
Concevoir des objets plastiques, de l'engrais et même de la bière à base de sargasses "n'a rien de compliqué", assurent industriels et scientifiques. Plaie pour les Antilles, ces algues brunes nauséabondes et toxiques peuvent être une aubaine à condition d'anticiper leur arrivée.
Ainsi donc, sur sa page FB, le professeur Daniel CHOMET nous a gratifié d’une nouvelle leçon en matière de stratégie énergétique. A vrai dire, la vacuité de ses propos voudrait que l’on ne s’y attarde pas trop. Ecarté par Serge LETCHIMY de la liste EPMN aux territoriales, "trahi" par la République en Marche, l’homme est en mal d’existence médiatique alors qu’il brigue la mairie de Schoelcher. Et voilà les vainqueurs du scrutin du 13 décembre 2015 accusés par le valeureux professeur d’avoir détruit l’Agence Martiniquaise de l’Energie (AME). Rien que cela !
An final-di-kont, ki Matinik ki Gwadloup, nou pa wè an patat siklòn. Lamétéo té prévwè bidim lapli ek mové van, men tan-an rété nofwap toubannman. Kifè nou blijé pozé kò-nou an ti keksion, an tou piti ti keksion : es lémetjwas, kon yo ka di Dominik, kivédi lézotorité, kontel Lapréfekti, Rektora, Ponpié kisasyésa...pa ka fè tibwen twop. Es yo pa ka afolé popilasion-an pou ayen ?
Si hier, la France pouvait être considérée comme absente sur la scène océanique internationale, plusieurs projets semblent émerger devant la prise de conscience de la pollution plastique des océans. La dernière vague médiatique a permis de porter à la connaissance du monde entier l’ampleur de la pollution visible, et de mettre aussi en lumière plusieurs acteurs de l’écologie ainsi que des développeurs de solutions qui suscitent plus ou moins d’espoirs….
Les plans gouvernementaux mis en place depuis 2008 pour limiter les pesticides ne suffisent pas à réduire l’usage des produits phytosanitaires dans l’agriculture.
La vague de chaleur exceptionnelle qui étouffe l'hémisphère nord depuis plusieurs semaines a affolé le mercure. Il atteint des records sur toute la planète. Pour l'Organisation météorologique mondiale, c’est un effet direct du changement climatique.
Pendant trente longues années (1972-2002) et même après, la Martinique a subi un véritable bombardement chimique à cause d'un dangereux pesticide organochloré appelé chlordécone utilisé pour combattre le charançon du bananier. Mis au point aux USA, il y sera définitivement interdit en...1979 à cause de sa dangerosité extrême prouvée par maintes études scientifiques lesquelles sont aisément trouvables sur le site-web de l'American Cancer Institute. Site qu'ont largement utilisé les lanceurs d'alerte Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT pour écrire leur ouvrage Chronique d'un empoisonnement annoncé publié en 2007 c'est-à-dire il y a...11 ans.
Chaque semaine, chaque mois, chaque année qui passe, on se dit que la Martinique devient de plus en plus le pays du grand n'importe quoi. Le premier venu peut déclarer la pire ânerie au micro ou sur les plateaux de nos chers (ères) journalistes que celle-ci passe comme une lettre à la poste en attendant de devenir vérité d'Evangile.
Ce vendredi 13 Juillet, le sentier sous- marin « Lakay » a été inauguré par Louis BOUTRIN président du Parc Naturel de Martinique (PNM) et Eugène LARCHER maire de la commune des Anses d’Arles.
Le HCSP a été saisi en urgence pour proposer des mesures de gestion de l’échouage massif d’algues sargasses sur les côtes antillaises. Leur décomposition expose les populations à des dégagements gazeux d’ammoniac (NH3) et de sulfure d’hydrogène (H2S).
La Guadeloupe devrait bientôt se munir d'un "aspirateur à sargasses" pour lutter contre ces algues brunes qui s'échouent en masse sur les côtes antillaises depuis 2011. Les discussions sont "en bonne voie" et un contrat pourrait être signé ces prochaines semaines pour faire venir en Guadeloupe le système de collecte d'algues par aspiration intitulé Algaclean, a-t-on appris de la Région Guadeloupe. L'archipel, qui n'est pas le seul à lutter contre la prolifération des sargasses, pourrait même devenir, selon son concepteur, "un centre caribéen" à partir duquel cet outil pourrait être déployé vers d'autres pays.
Lè i fè tan vini gadé sitiasion Matinik pou zafè wawet-la, ni dé simenn di sa, Minis Ekoloji fwansé a, misié Nicolas HULOT, té vréyé bel plodari douvan tout sé média-a :
L’affaire du chlordécone, ce pesticide ultra-toxique à l’origine de lourdes pathologies, revient sur le devant de la scène, avec en toile de fond le passé colonial de la France…
L’association guadeloupéenne EnVie-Santé doit, selon nos informations, déposer un recours au tribunal administratif de Paris contre ce pesticide ultratoxique.