Quelle calotte infligée à la coalition RDM/PPM/PEYI-A/ BA PEYI-A AN CHANS s'agissant de l'affaire de la parcelle de Séguineau dont la traversée permettra d'améliorer la distribution d'eau dans le centre et le sud de la Martinique !
Alors qu'une minorité (14) de ces messieurs-dames, alliée à une cohorte de courageux abstentionnistes (19) avait fait voter une délibération attribuant la mirobolante somme de 225.000 euros au propriétaire du terrain, le Béké BALLY, et que depuis, elle n'avait de cesse de faire pression sur le président de la CTM pour qu'il exécute leur décision indigne, ce dernier s'y était refusé tout net. Alfred MARIE-JEANNE s'est refusé à verser cette somme pour une parcelle de terre agricole qui ne vaut que...15.000 euros selon les propres services de l'Etat français à savoir les Domaines.
La coalition new-look, avec en tête un aboyeur PPM-macroniste ainsi que les chefs de la Droite, de PEYI-A et du RDM, était alors montée au créneau, hurlant au viol de la démocratie, à la dictature "chabiniste" et blablabla. A chaque plénière, la Martinique entière, grâce à l'Internet, a pu assister à leur pitoyable raffut. Tout ça pour verser une somme indue à un Béké qui, depuis presque 30 ans, mène nos collectivités en bateau en multipliant les manœuvres judiciaires. Car, ce que la coalition s'est soigneusement abstenue de dire c'est que ce bal makak dure depuis des décennies et que certains d'entre eux et elles étaient au pouvoir à l'époque et qu'ils et elles n'ont jamais réussi à faire plier le Seigneur du Lorrain. Même qu'en 2012, l'ex-Conseil général, présidé par Josette MANIN, avait déjà versé 92.000 euros à BALLY ! La question de Séguineau, en effet, et plus largement de la distribution de l'eau à la Martinique ne date pas de l'arrivée de CHABEN à la tête de la CTM en décembre 2015. Loin, très loin, de là !
Dans une Martinique indépendante, la mise au pas dudit Seigneur aurait été réglée en deux minutes mais comme celle-ci est une colonie française, il n'y a pas d'autre solution que d'en appeler au représentant de l'Etat français à savoir le préfet de la Martinique. Ce qu'a fait A. MARIE-JEANNE en lui demandant de procéder à la réquisition de la parcelle de Séguineau au motif d'utilité publique et de prise en compte de l'intérêt général. Nouvelle levée de boucliers des RDM/PPM/PEYI-A/BA PEYI-A AN CHANS avec toujours le même refrain du non-respect d'une décision démocratiquement votée par l'Assemblée. Comme si 14 votes sur 51 conseillers territoriaux, ça représentait une majorité !!! Les Martiniquais ne son pas dupes et tout kouyon mò Préchè comme dit un proverbe récent calqué sur un plus ancien. Ces messieurs-dames sont allés jusqu'à brandir une deuxième menace de motion de défiance visant à renverser le conseil exécutif, la première manœuvre ayant consisté à créer ou à vouloir créer un nouveau groupe politique au sein de l'assemblée territoriale en juillet dernier comme le prouve le mail ci-après :
Or, non seulement il est honteux de vouloir chambouler l'actuelle CTM pour satisfaire aux desiderata d'un Béké, mais en plus ces messieurs-dames ne savent apparemment pas compter. S'ils disposent, en effet, des 3/5 des conseillers qui permet de renverser le conseil exécutif, après l'éviction de ce dernier, lorsqu'on fera monter 9 personnes dans l'assemblée pour les remplacer, cette dernière n'aura pas les 51 membres requis et il faudra alors procéder sans délai à une nouvelle élection territoriale !!! Au cas donc où la coalition mettrait sa menace à exécution, nous aurions droit à une première élection sans délai, puis à une deuxième en...mars 2021 (ou en juin si cette dernière est repoussée à cause du covid 19). Deux élections territoriales donc au cours de la même année !!!
Mais revenons à Séguineau et à la proposition de MARIE-JEANNE au préfet de réquisitionner le terrain. Loin d'abonder dans le sens des élus indignes qui veulent enrichir encore davantage un Béké, le préfet a mis sur la table une autre solution qui revient presqu'au même. Presque qu'à la même chose que ce qu'a proposé le président de la CTM : la servitude d'utilité publique du Code rural qui permet de prescrire par arrêté une obligation de passage sur un terrain privé. Dans ce cas de figure aussi, BALLY ne touchera que la somme définie par les Domaines ! On se retrouve donc dans une situation ubuesque dans laquelle le représentant de l'Etat colonial se montre plus...progressiste que des élus indigènes. Ce serait à hurler de rire si ce n'était pas affligeant pour la Martinique. Si cela ne révélait pas surtout les manœuvres politiciennes du PPM/RDM/PEYI-A alliée à BA PEYI-A AN CHANS, plus intéressés, ces messieurs-dames, par les élections territoriales de mars ou de juin prochain que par l'intérêt supérieur des Martiniquais. LA HONTE ! Two présé pa ka fè jou ouvè Plato Roy assure un autre proverbe lui aussi récent.
Le président de la CTM, en toute logique, s'est rangé à la solution présentée par le préfet et lui a fourni tous les documents permettant de la mettre rapidement en œuvre, assurant que la Collectivité est prête à mettre 5 millions d'euros sur la table pour commencer les travaux à Séguineau. Fin de partie ? Sans doute pas car BALLY est habitué depuis trois décennies à faire jouer toutes les ficelles de la justice et fera sans doute appel afin de gagner du temps. Ses avocats sont des experts en la matière et au final, ce sont les abonnés à l'eau potable du centre et du sud de la Martinique qui paieront les pots cassés au prochain carême. Et après ça, les Békés et "TOUS CREOLES" viendront nous parler du "vivre-ensemble" et de réconciliation, détournant allègrement la Créolité tout comme François DUVALIER en son temps avait détourné la Négritude. Car s'ils étaient sincères, si leur volonté affichée de réconciliation n'était pas du pipeau, ils auraient mis chacun la main à la poche pour offrir le terrain aux Martiniquais. Dix Békés peuvent facilement rassembler 225.000 euros ! Tout comme dix Nègres un tant soit peu fortunés peuvent rassembler 25.000 euros.
Et enfin, sans doute aussi que la coalition hurlera au déni de démocratie à nouveau et accusera le préfet, soudainement devenu colonialiste à leurs yeux, de violer une délibération votée par les représentants du peuple martiniquais et blablabla. Bouffons, va !
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