Mais intéressons-nous plutôt à quelques affaires récentes dans les lesquelles des sympathisants, des membres ou des élus du PPM se sont retrouvés impliqués :
. Affaire X-PAY : cette société de paiement en ligne, mise en place par un élu PPM, a embarqué dans son aventure des dizaines de petits et moyens entrepreneurs qui ont ramassé les pots cassés lorsque cette sorte de PAYPAL martiniquais s'est cassé la figure. Beaucoup ne s'en sont jamais relevé.
. Affaire SODEM : des propriétaires de condition modeste, habitant route de Sainte-Thérèse, se sont vus expropriés dans des conditions douteuses pour faire place à la construction du TCSP quand le PPM dirigeait le tout dernier Conseil régional. Un économiste renommé du PPM, élu régional au moment des faits, a dû s'expliquer (maladroitement) devant les médias et l'affaire est loin d'être terminée.
. Affaire CEREGMIA : le principal chef de cet ex-groupe de recherches en économie de l'Université est un sympathisant notoire du PPM, présent depuis des années à toutes les rentrées politiques du parti. Il a d'ailleurs reçu à maintes reprises le soutien public du président du PPM alors que quatre rapports accablants pointent du doigt des dérives financières (en particulier de fonds européens) à hauteur de 12 millions d'euros. Exclu à vie de la fonction publique, l'ex-directeur du CEREGMIA continue à bénéficier du parapluie-PPM.
. Affaire de la LAVERIE DE ST-JOSEPH : le maire PPM de cette commune a été condamné par la justice à 40.000 euros d'amendes pour y avoir installé, avec un co-actionnaire, une laverie automatique dans des conditions plus qu'illégales.
. Affaire CARENANTILLES : le maire PPM du Marin est mis en examen et est sous le coup d'une dizaine de chefs d'inculpation, notamment ceux de favoritisme et recel de favoritisme, pour avoir permis à une famille békée (dont l'un des membres est incarcéré à Ducos aujourd'hui) d'obtenir un marché public sans appel d'offres dans la marina de sa commune et surtout sans la moindre redevance pour la municipalité, ce qui est hautement suspect.
. Affaire du RACHAT D'IMMEUBLES EN INDIVISION : révélé par le site BONDAMANJAK, il met en cause une élue éminente du conseil municipal de Fort-de-France qui aurait racheté (ce qui est illégal de par sa fonction), à un prix dérisoire (ce qui est scandaleux) l'une de ces nombreuses maisons en indivision depuis plus de trente ans que la loi autorise les municipalités à saisir.
Sinon on peut aussi évoquer la dette de 300.000 euros que la justice a condamné une parlementaire PPM à rembourser suite à la faillite de son magasin de chaussures ; l'Antenne de Belem (Brésil) de l'ex-Conseil régional, où des choses pas claires du tout se sont déroulées durant plusieurs années et qui sont actuellement sous le coup d'une investigation.
Visiblement le PPM a un problème, un gros problème avec le maniement de l'argent (public dans la plupart des cas) car n'oublions pas que Camille DARSIERES (celui qui prétendait vouloir "voir ce que les Békés ont dans le ventre") avait laissé à Emile CAPGRAS 3 milliards de francs de déficit tandis que Serge LETCHIMY laissa en fin 2015, 85 millions d'euros de dettes à la toute nouvelle CTM.
Cela doit-il être expliqué par l'expression créole bien connue de "Neg ki wè lajan ta" ?...
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