En effet, selon des bruits divers et variés, il apparaît que l'année 2020 sera décisive au plan pénal pour non seulement les trois chefs de l'ex-CEREGMIA, déjà radiés à vie de la fonction publique, mais aussi pour la trentaine de leurs comparses dans les trois colonies françaises d'Amérique.
Quoique étroitement surveillé par la police de la République Une et Indivisible et privé de son passeport, le chef de l'ex-petite Mafia de Ravine-Touza a quand même réussi à se faire la belle lors du réveillon de cette fin d'année. Alors que Carlos GOSHN s'est enfui dans une boite contenant des instruments de musique, notre GOSHN Céregmiesque, lui, s'est dissimulé dans un tambour sacré africain prêté par un roi du Ghana à un Martiniquais couronné roi lui aussi (au cours d'un voyage touristique au pays des ancêtres).
Après son arrivée triomphale dans l'ancienne Côte de l'Or (on comprend bien pourquoi cette dernière l'a attiré), notre Carlos, ou plutôt "Ti Chales" GOSHN, a organisé une conférence de presse pour démentir toutes les accusations qui pèsent sur lui, notamment celle d'avoir orchestré, avec ses séides, la disparition de pas moins de 12 millions d'euros de fonds européens. Il a mis sa disgrâce sur le compte d'une bande de Chabins et de Chabines scélérats (es) au service du néocolonialisme gaulois et a promis de se venger aussitôt que les descendants (autoproclamés) de TOUTANKHAMMON règneront sur la terre.
Ses comparses qu'il a abandonnés en l'île de Madinina sont, selon des sources bien informées, complètement abasourdis, déboussolés, décalaminés, dépotcholés, et se sont empressés de prendre un ben-démaré le 1er de l'An, à Tartane, avant d'aller acheter des champagnes à 15 euros chez Tonton Bernard, à Génipa. Leur sort est désormais entre les mains de Papa Legba...
Allah-ou Akbar !...