Dans l'édition de "FRANCE-ANTILLES" de ce jour, on peut lire un articulet consacré à l'Université des Antilles et signé de la député guadeloupéenne Justine BENIN. Déjà le titre en est fielleusement accusateur : "UNIVERSITE : LE SIGNAL N'EST PAS LE BON".
On a alors hâte de lire cet articulet pour savoir qui envoie le mauvais signal et là, on tombe sur un tissu de généralités : offrir à notre jeunesse des garanties de formation, l'émergence de nos talents et bla-bla. Jamais Mme BENIN qui, dit avoir été "formée dans cet établissement", n'entre dans le fond du dossier. Jamais elle n'évoque les 3 problèmes graves qui ont causé cette crise. A savoir :
. le non-respect de l'autonomie du Pôle Martinique pourtant dument prévue par la loi de création de l'Université des Antilles en 2015.
. le non-respect de la trentenaire répartition budgétaire (60% pour la Guadeloupe et 40% pour la Martinique) entre les deux pôles au détriment de la Martinique.
. la volonté de la gouvernance de transférer progressivement, sans discussion aucune, une centaine de postes du Pôle Martinique vers le Pôle Guadeloupe (ce qui équivaut à 7 millions de masse salariale).
Le bla-bla-bla de la député BENIN n'évoque aucun de ces graves problèmes qui représentent, oui, EUX, un très mauvais signal ca s'ils ne sont pas résolus, ce sera, à terme, l'éclatement de l'Université en deux micro-universités, ce que personne ne veut sur le Pôle Martinique. A la fin de son articulet, la député apporte son soutien...au président de l'Université alors que deux lignes plus haut, elles appelait "toutes les parties à faire preuve d'esprit de responsabilité". Elle sollicite donc toutes les parties, mais elle déclare soutenir l'UNE des parties !!!
DESCARTES, au secours !...