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PIQUET DE GREVE ET CADENASSAGE DE GRILLES D'ENTREE

PIQUET DE GREVE ET CADENASSAGE DE GRILLES D'ENTREE

   La malhonnêteté intellectuelle n'ayant aucune limite dans le camp des vaincus revanchards du 13 décembre dernier, on a vu apparaître sur des blogs ou des pages Facebook pro-PPM-EPMN, l'affirmation mensongère selon laquelle l'action menée par deux fois à l'entrée du campus de Schoelcher contre le retour des ex-dirigeants du CEREGMIA était en tout points similaire à celle menée ces jours-ci par certains syndicats de la CTM.

   Or, rien n'est plus faux ! Ces deux actions n'ont aucun point en commun.
   D'abord, parce que l'action menée à l'entrée du campus de Schoelcher, par deux fois donc, fut un piquet de grève ou, si l'on préfère, un barrage filtrant. Cela signifie quoi ? Plusieurs choses :
 
   . seuls les véhicules furent interdits d'accès sur le campus, pas les personnes.
 
   . tous les étudiants purent accéder sans problème à leurs salles de cours et amphis.
 
   . tout le personnel administratif a pu gagner ses bureaux.
 
   . tous les enseignants (hormis Fred CELIMENE et Kinvi LOGOSSAH, respectivement ex-directeur et directeur-adjoint du CEREGMIA) ont pu pénétrer, à pied, sur le campus afin d'assurer leurs missions.
 
   . tous les cours et examens ont été assurés.
 
   Par contre, l'action menée par les syndicats de la CTM est un blocage de l'institution par cadenassage des grilles. Cela signifie quoi ? Plusieurs choses ?
 
   . personne n'a pu, depuis le début du mouvement, pénétrer dans aucun bâtiment de Plateau-Roy.
  
    . aucun élu, même pas, le président de la CTM, n'a pu y entrer.
 
    . aucune réunion de commission n'a pu se tenir.
 
    . aucun travail administratif n'a pu se faire.
 
   Comparer donc le barrage filtrant placé à l'entrée du campus de Schoelcher avec le cadenassage des grilles de la CTM relève du mensonge le plus éhonté, de la malhonnêteté intellectuelle la plus crasse. D'autant que le droit de grève et donc les piquets de grèves sont légaux tandis que les blocages complets et autres cadenassages sont totalement illégaux.
   Il s'agit dans le cas de la CTM d'une action délibérée de sabotage de l'institution conduite par des affidés du PPM-EPMN qui s'imaginent pouvoir dicter sa conduite à la nouvelle majorité. Il faut que ces gens-là sachent que les 83.000 Martiniquais qui ont voté pour cette nouvelle majorité n'accepteront pas très longtemps ce coup de poignard dans le dos, qu'ils ne se laisseront pas voler leur victoire et qu'ils sont prêts à descendre dans la rue pour la défendre...

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