A partir de l'étude de trois œuvres de Daniel Maximin, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant), il s'agit de s'interroger sur les rapports entre histoire et écriture. En l'occurrence, les procédures de mise en texte du chronotrope algérien, si elles répondent à des logiques (poétiques, critiques) et à des sensibilités différentes renvoient bien à une même problématique, celle de l'identité antillaise. Par contraste, le "Détour" par l'Algérie de la guerre d'indépendance ou des années 70 permet aux trois romanciers de préciser le sens du Discours antillais (Glissant) et de dessiner les contours d'un imaginaire fertile et souvent douloureux.