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Dix millions cent quatre-vingt douze mille cinq cent quatorze euros

Dix millions cent quatre-vingt douze mille cinq cent quatorze euros

Ce n'est, hélas, pas le gros lot au Quinté + ni à EURO-Millions. C'est tout simplement la somme qu'a commencé à rembourser l'Université des Antilles à raison de 750.00 euros chaque année jusqu'en...2021 à cause du trou financier creusé au cours des deux décennies qui viennent de s'écouler par le désormais tristement célèbre CEREGMIA qui aurait mieux fait de s'appeler le CEREGMAFIA. Ce remboursement a été voté à l'unanimité, en décembre dernier, par le Conseil d'administration de l'Université, y compris donc par les membres ou proches du CEREGMIA siégeant dans ledit conseil. 

Pourtant, les avocats de Fred CELIMENE et Kinvi LOGOSSAH, respectivement ex-directeur et ex-directeur-adjoint du CEREGMIA, à savoir Me Philippe EDMOND-MARIETTE et Me Gérard DORWLING-CARTER n'ont eu de cesse, tout au long de ces deux dernières années de clamer sur tous les toits, dans tous les médias possibles et imaginables :

"Il n'y a pas d'affaire CEREGMIA !"

Pourtant Serge LETCHIMY, président à la même époque de l'ex-Conseil régional de la Martinique, n'a eu de cesse de proclamer son "amitié" indéfectible pour Fred CELIMENE et ses sbires n'ont cessé d'affirmer que toute cette affaire n'était qu'une cabale montée contre le PPM par des gens qui cherchaient à obtenir une bonne place sur la liste du MIM aux élections de la Collectivité Territoriale de Martinique. Pourtant, les syndicats installés à l'Université, si prompts à critiquer par ici, à fustiger par là et surtout à réclamer des primes n'ont jamais ouvert la bouche à ce jour, n'ont jamais dénoncé ce qui est un véritable crime contre la jeunesse guadeloupéo-martiniquaise car ces 750.000 euros annuels auraient pu servir à améliorer grandement les conditions de travail des étudiants. Pourtant, une conasse de pseudo-journaliste dont la télé n'a jamais soulevé l'affaire du CEREGMIA prétend faire un reportage visant à montrer "les aspects positifs du CEREGMIA".

Et durant les deux ans et demi qui viennent de s'écouler, tous ceux qui ont dénoncé le CEREGMAFIA, à commencer par la Présidente de l'Université des Antilles et le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines n'ont pas cessé un seul jour, d'être insultés, calomniés, diffamés, traînés dans la boue par mail (plus d'une centaine !), graffitis sur les murs du campus, affiches dans les couloirs des facultés, tags sur leurs véhicules qui ont été sabotés, menaces de morts téléphoniques etc...Ils ont pourtant tenu bon ! Ils ont plié sous les coups, mais n'ont jamais cassé. En grande partie grâce à des soutiens citoyens hors des murs de l'Université !!!

Et voici qu'aujourd'hui, en ce mois de janvier 2 016, les mises en examen tombent à un rythme effréné ! Le SRPJ et l'OLAF (le "FBI européen") sont au travail au commissariat du Lamentin (Martinique), le GRIS saisit des dizaines de cartons de documents sur le campus de Fouillole (Guadeloupe) et leur attention se tourne maintenant vers l'ex-Pôle Guyane de l'ex-UAG. Car le CEREGMIA était et continue d'être une affaire, non pas martinico-martiniquaise comme certains tentent de le faire accroire, mais antillo-guyanaise. Les têtes pensantes se trouvaient certes en Martinique, mais à côté du CEREGMIA-Martinique, il existait et existe encore un CEREGMIA-Guadeloupe et un CEREGMIA-Guyane, celui de Guadeloupe étant même des trois en question qui comporte le plus de membres.

Le "Parrain", comme l'a surnommé un économiste du campus de Fouillole, a failli être placé en détention provisoire et a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire strict. 7 chefs d'inculpation pèsent sur lui parmi lesquels "détournement de fonds publics en bande organisée", "faux en écritures publiques" etc...Il n'y avait pourtant pas d'affaire CEREGMIA !!! Quatre autres personnes ont également été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire. Selon des sources généralement bien informées, il s'agit là de la première vague d'interrogatoires par le SRPJ et l'OLAF. D'autres vagues suivront dans les semaines à venir et la cinquantaine de personnes impliquées de près ou de loin dans les malversations du CEREGMIA, sur les trois campus antilllo-guyanais, auront à répondre de leurs actes.

Tout cela n'empêche pas que notre université devra rembourser la totalité des 10 millions 192. 514 euros qui ont été siphonnés par le CEREGMIA et pourtant ceux qui n'ont pas encore été interrogés continuent à pérorer sur les campus et à préparer ou à faire des coups bas, certains se permettant même, avec le culot monstre qui les caractérise, d'appeler à "la moralisation" de l'institution. Le ridicule n'a jamais tué ! Surtout pas les mafieux.

Reste à espérer que le SRPJ, l'OLAF, les juges, le procureur et tous ceux qui sont chargés de faire respecter la loi sauront résister aux pressions venues d'en haut, notamment de certaines loges, et poursuivront leur travail de nettoyage jusqu'au bout...

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