Pour l’honneur du pays -la Nation Martiniquaise, parmi les autres Nations de la Caraïbe et partout dans le monde- la CTM a lancé une consultation sur le choix d’un drapeau et pour produire un hymne. Il était temps de le faire. Rendons hommage à ceux qui ont enfin décidé cette initiative. Nous avons entendu sur les MEDIA cette information opportune.
BRAVO LA CTM !
Il faut aussi saluer les autres élus, les associations et les simples citoyens de toutes tendances politiques confondues qui soutiennent la démarche ; ils se reconnaîtront...
Il y a longtemps qu’on en parle… Dans les manifestations populaires on voit des couleurs que l’on dit locales. C’est depuis 1848 ou en 1870 que la Martinique aurait dû avoir son drapeau et son hymne.
Notre pays n’est pas une prostituée. Mais pourquoi sur certains médias fait-on passer à répétition, comme pour de la publicité, les messages de personnes aliénées -des serpents de la haute trahison- qui n’accordent aucune importance et la priorité à cette honorable initiative ?
Pourquoi faudrait-il toujours –dépi nanni nannan- répéter que la population n’est pas prête (alors qu’on ne la prépare pas) et qu’il y a d’autres priorités ? – Ki tan i kai paré ?
En France et ailleurs, les élites responsables (ou les chefs) mettent partout en avant ces deux supports nationaux –les soldats sont derrière et suivent- pour aller à la bataille et pendre possession des territoires conquis ou reconquis, pour signifier une victoire (pas seulement au combat, mais aussi dans plusieurs autres domaines – le sujet est vaste-), pour conduire les affaires du pays, s’affirmer, affirmer son identité, honorer en fin de compte la Nation.
En Martinique, il y a des combats, des victoires dans beaucoup de domaines, des conquêtes, des réalisations et des réussites. Avec quel drapeau et quel hymne saluons-nous ces évènements ?
Martinique, nous t’aimons, nous te respectons, nous t’épousons ; c’est pour toutes ces raisons que nous te saluerons avec le drapeau qui sera mis en berne et l’hymne qui te sera chanté.
Martinique, le 4 décembre 2018.
Léis