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A QUI PROFITE VRAIMENT LE BOUTRIN-BASHING ?

A QUI PROFITE VRAIMENT LE BOUTRIN-BASHING ?

   Le Boutrin-bashing ou lynchage politico-syndicalo-médiatique du conseiller territorial écologiste Louis BOUTRIN continue de plus belle.

   C'est maintenant au tour de certains marins-pêcheurs de déclarer qu'"en dix-neuf mois, ils n'ont vu le conseiller territorial chargé de la pêche, Louis Boutrin, que trente minutes", ce qui est totalement faux. Evidemment, les médias ont relayé comme d'habitude cette énormité sans en vérifier la véracité. Mais cet acharnement pose une question : à qui profite le crime ? Car enfin, L. BOUTRIN, hormis dans sa commune du Carbet où il a été élu conseiller municipal (d'opposition) avec une autre élue de son groupe, ne représente aucun danger électoral pour personne. Gros travailleur, ce que reconnaissent ses adversaires les plus acharnés, maîtrisant ses dossiers, docteur en droit qui s'y connaît donc en matière de textes juridiques, il fait partie de ces hommes politiques martiniquais qui n'ont pas la faveur du plus grand nombre car ils ne savent pas faire de démagogie populiste et ont un caractère trop tranché, trop abrupt, pour plaire à Ti SONSON.

   En réalité, derrière le lynchage de BOUTRIN, c'est donc Alfred MARIE-JEANNE qui est visé et cela par une étrange coalition dans laquelle se retrouvent comme dans un panier de crabes, des écolos-souverainistes aigris de leur défaite de décembre 2015, des syndicalistes revanchards, des membres du PPM/EPMN, mais aussi et surtout__et c'est là que l'affaire devient intéressante__des gens du GSPBAC (Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a An Chans). C'est un secret de polichinelle que le principal parti de cette coalition, le MIM, est secoué, depuis au moins deux ans, par une grave crise puisque certains avaient, on s'en souvient, cherché à pousser le "vieux" CHABEN vers la sortie en ne voulant pas qu'il soit tête de liste et en lui proposant une place honorifique sur ladite liste. Alfred MARIE-JEANNE avait vigoureusement (et victorieusement) repoussé cette tentative d'éviction menée par un groupe qui s'était__excusez du peu !__autoproclamé le G20. Mais les "jeunistes", s'ils ont accusé le coup et la victoire du 13 décembre 2015 fut un vrai "palaviré" non seulement pour le PPM/EPMN, mais pour eux aussi, n'ont jamais désarmé. Ils et elles sont restés (es) l'arme au pied, désapprouvant, entre autres, le fait que CHABEN se soit entouré de personnes comme Francis CAROLE et Louis BOUTRIN qui ne sont pas membres du MIM. De même, on s'e souvient, qu'ils avaient désapprouvé le soutien du même CHABEN aux dernières législatives à Fabrice DUNON.

   Le secrétaire général du MIM, Daniel MARIE-SAINTE, aime à répéter sur les médias que "c'est une affaire interne au MIM". On veut bien le croire, mais les élus travailleurs et compétents membres du GSPBAC mais non-membres du MIM n'ont pas à subir les conséquences desdits problèmes internes. Ils n'ont pas à servir de punching-ball pour ceux qui cherchent à déchouquer CHABEN. Ils n'ont pas à être la cible de lynchages médiatiques alors qu'ils se donnent corps et âme pour les (nombreuses) missions que leur a confiées Alfred MARIE-JEANNE.

   Ce petit jeu ne durera pas longtemps et le moment de la riposte viendra forcément. Ceci est un avertissement sans frais...

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