Pareille chose, il y a, ne serait-ce que trente ans de cela, aurait été impossible.
Aux prochaines élections municipales en Martinique, il y aura une bonne vingtaine de listes portant des noms en créole. Certes, la majorité d'entre elles demeure en français, mais il est intéressant de noter cette évolution qui doit encourager les militants du créole lesquels, parfois, désespèrent un peu. Car, entendons-nous bien, nous parlons du créole écrit, pas du créole oral qui a toujours été présent dans nos campagnes électorales et pas seulement chez les partis indépendantistes.
Chacun se souvient de l'hystérie collective qui avait frappé tous les "Noirs" du monde lors de la première élection de Barack OBAMA à la présidence des Etats-Unis.
Après une longue expérience de presse-papier (Grif An Tè, Antilla, La Tribune des Antilles etc.), je prends la décision de créer Montray Kréyol en février 2007.
Depuis plus de 4 ans, R. CONFIANT, professeur des universités, se refuse à utiliser les adresses-mails professionnelles de l'Université des Antilles.
Motif ? Une manière de protestation, dès l'époque où il était doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, contre le non-blocage par les services informatiques de l'établissement (le CRI-M) du déluge de mails injurieux et diffamatoires (près de 430 !) déversés à son encontre et à celui de l'ancienne présidente par Fred CELIMENE, Romain CRUSE et autres membres de l'ex-CEREGMIA. Quasiment chaque jour, en effet, et cela durant des années, un ou deux mails de ce genre arrivaient sur les boites-mails de tout le personnel de l'établissement et cela en toute impunité !
R. CONFIANT ne possède donc d'autre moyen que le Net pour diffuser la lettre ci-après qu'il vient d'adresser à Eustase JANKY, président de l'Université des Antilles...