Au Mali, le village de Lassa est mondialement réputé pour sa communauté rasta installée depuis plus de vingt ans. Au fil des années, le village a accueilli de nombreux visiteurs, des stars africaines du reggae y ont fait leur initiation à la culture rastafari. Mais les dissensions internes au mouvement rasta malien et les crises politiques successives dans le pays commencent à avoir raison de ce lieu.
Transférée dans un hôpital marocain dans le cadre de sa grossesse, elle a donné naissance ce mardi à cinq filles et quatre garçons, tous en bonne santé.
Ces dernières années, les images de migrants africains enchaînés et vendus en Libye ont rappelé la triste contemporainité de pratiques esclavagistes semblant relever d’un autre âge. Mais en Afrique, et notamment en Afrique subsaharienne, la longue histoire, souvent méconnue, de l’esclavage a encore de lourdes conséquences dans de nombreux pays. Ainsi, au Mali, se perpétue une forme d’esclavage appelée « esclavage par ascendance ». Il s’agit de l’assignation du « statut d’esclave » à une classe de personnes sous le prétexte que l’un de leurs ancêtres aurait été réduit en esclavage par le passé par des familles de l’élite locale.
En dépit de la situation difficile dans laquelle vit ce pays sahélien depuis de nombreuses années, le Mali s'efforce de vivre et de garder la tête haute.
Des milliers de fidèles musulmans se sont réuni devant la grande mosquée de Bamako pour manifester contre « les discours irresponsables, diffamatoires, calomnieux et anti-républicains » de M. Macron « sur l’islam et les caricatures ».
’esclavage est très répandu dans les zones sahéliennes. Contrairement à la Mauritanie, au Tchad, au Niger ou au nord du Mali, ce n’est pas un groupe ethnique qui en asservit un autre dans la région de Kayes et dans le reste du sud du Mali. C’est un esclavagisme par ascendance, lié à l’hérédité, qui s'apparente à un système de castes. Dans la région de Kayes, des communautés entières sont victimes de violations de leurs droits. Depuis près d’un an, des « esclaves » ont décidé de s’élever contre l’ordre établi. Victimes d’agressions physiques, de tortures ou de confiscations de biens, ils mènent une campagne de dénonciation auprès des Autorités. Reportage Kaourou Magassa.
Not until recently did most commentators on African literary history believe that African societies had any form of writing tradition. Since the rediscovery of ancient manuscript collections, with some dating back to at least the 8th century AD, this perception has gradually lost popularity.
(Agence Ecofin) - En 2016, la production aurifère du Mali a augmenté de 0,4 tonne par rapport à 2015, passant de 50,5 t à 50,9 t. Ce chiffre est, soulignons-le, supérieur aux prévisions de production du pays pour le compte de l’année, qui étaient de 47,37 t.
Le problème de chômage auquel sont confrontés les jeunes de notre pays pousse certains sur des chemins tortueux, en déphasage avec le bon sens, la religion et les bonnes mœurs. C’est le cas de ce jeune dans un quartier populaire de la commune I dont nous taisons le nom.
Avec une production moyenne de 70 tonnes par an, les mines d’or du Mali génèrent des centaines de milliards CFA. Mais l’Etat malien et les populations installées sur les sites n’y voient que du feu à cause, notamment, du système mafieux mis en place par les sociétés minières. Avec la complicité tacite de la Banque mondiale.
Bamako, la capitale malienne, abritera du 25 au 28 février le festival International Soninké (FISO). Cette quatrième édition, selon les organisateurs, sera un tremplin pour cirer et mettre en selle des valeurs soninkés qui sont en déperdition. Elle sera, aussi, un espace pour interroger les mécanismes de réconciliation dans l’histoire des soninkés afin de dégager des pistes de solution pour réconcilier les Maliens.
Pendant quatre jours à Bamako, au Mali, les femmes d'influence venues de toute l'Afrique ont échangé avec Francette Rosamont et partagé leur détermination à changer la donne, notamment politique et économique.
Propos recueillis par Souleymane Ndiaye (lesenegalais.net)
Dimanche, 10 Février, 2013 - 01:27
Il était prévu avec Boubacar Boris Diop, écrivain et enseignant soucieux de l’Afrique, un entretien portant sur divers sujets, mais rattrapé par l’actualité brûlante, nous avons choisi de nous arrêter sur le Mali. Car ce qui s’y passe est grave…
Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde
Jeudi, 31 Janvier, 2013 - 03:13
Le Réseau CADTM Afrique condamne l’intervention militaire de la France et de ses alliés au Mali. Comme le dénonce un appel lancé par des femmes maliennes, la situation dramatique du Mali doit ouvrir les yeux sur une réalité terrible qui se vérifie dans d’autres pays en conflit : les violences faites aux femmes sont instrumentalisées pour justifier l’ingérence et les guerres de convoitise des richesses de leurs pays.
Pour le moins un tel événement devrait susciter débats et questionnements pour éclairer, mettre en perspective, confronter les avis, les thèses en présence, notamment sur les origines de la crise, sur les enjeux géostratégiques, économiques dont on nie l’existence mais qui sont pourtant bien réels.
Extrait : "...la France amie est surtout amie de ses intérêts et sa façon d’intervenir sélectivement (en Lybie ou au Mali et non en Syrie ou en Palestine) n’est pas nouvelle...".
Après toutes sortes de propos, écrans de fumée, la France est entrée en guerre au Mali.
La Françafrique a la vie dure. Depuis sa campagne électorale François HOLLANDE n’a cessé de répéter que la Françafrique c’est terminé. Il a proclamé qu’une autre politique est en vigueur dans ce domaine et pour cela il a renommé le ministère ayant en charge cette question.
Hollande a chaussé les bottes de Sarkozy encore chaudes de leur utilisation en Côte d’Ivoire et en Lybie. Il resplendit de son titre de général en chef.
François Hollande, au nom de la France, prit la parole lors de la 67ème session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU le jour de son ouverture, le mardi 25 septembre 2012, demandant entre autres choses un mandat international pour une intervention militaire étrangère au Mali, dont le nord du pays est occupé par des rebelles. Il qualifia d’”insupportable, inadmissible, inacceptable” l’occupation du vaste territoire du nord malien “par des groupes terroristes” en annonçant que la France soutiendra toutes les initiatives qui seront prises par les Africains.