Samedi 5 mars au soir, un libraire de Rabastens (Tarn) a été roué de coups par trois individus devant sa boutique. Son équipe et lui ont également été la cible d’insultes racistes et de menaces de mort.
Adan sé dènié éleksion-an ki pasé a, tout moun rimatjé ki RN (Rassemblement National) Marie LE PEN La té érisi trapé bon enpé bilten ki Matinik ki Gwadloup. Sa té ja fè tjè-nou soté !
La Martinique est abonnée aux scandales financiers depuis des lustres puisque le scandale du CREDIT MARTINIQUAIS date des années 70 du siècle dernier. Plus près de nous, il y a eu ceux de la SODEM (expropriations sans la moindre indemnisation de riverains à St-Thérèse pour faire passer le TCSP) et du CEREGMIA (12 millions d'euros de fonds européens volatilisés à l'Université des Antilles).
Yo bon épi sa yo ka sibi dépi 2 lanné adan lopital La-Ména a. Yo bon épi kout-jouré, épi rimak rasis, épi minas tout lasent-jounen ek dépotjolay loto-yo. YO BON !
Rappelez-vous ! Pendant toute la mandature d'Alfred Marie-Jeanne à la CTM, on n'a entendu qu'une seule litanie : "Payez le Béké de Séguineau et tout sera réglé ! Les Martiniquais du centre et du sud ne subiront plus de coupures d'eau !"
Il est intéressant de rafraîchir la mémoire des Martiniquais et des Guadeloupéens au sujet de l'ex-CEREGMIA, groupe de recherches de l'Université des Antilles, dont les trois principaux responsables ont été révoqués de l'université et radiés à vie de la fonction publique. Condamnations dont ils ont fait appel devant le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction française, qui les a sèchement déboutés.
Sur les réseaux sociaux circule une photo (la première de celle qui illustre cet article) annonçant que l'ARS (Agence Régionale de Santé) de la Guadeloupe aura un nouveau directeur. Son nom est indiqué avec la mention "martiniquais d'origine".
Chaque jour davantage la Martinique touche le fond. Pourquoi ? A cause de l'opposition à un vaccin que 5 milliards d'habitants de notre planète ont déjà pris sur les 7 que compte cette dernière. Cela avec à peine 1,5% de conséquences graves c'est-à-dire presque aussi peu que les accidents d'avion.
En 2013, 2014 et 2015, ultimes années de l'ex-Conseil Régional, ce dernier était dirigé par Serge LETCHIMY c'est-à-dire par le PPM, ses alliés et amis et la SODEM (Société d'Equipement de la Martinique) était présidée par l'un d'entre eux, Jean CRUSOL.
On a comme l'impression de revivre à l'identique l'affaire du CEREGMIA : quand ces universitaires furent soupçonnés de détournements de fonds européens, ils mirent en doute les déclarations de la Cour des Comptes et celles d'une délégation du Sénat chargée d'enquêter sur la disparition de 12 millions d'euros dans la comptabilité de l'université des Antilles.
Notre confrère BONDAMANJAK l'avait écrit et répété. Autant crier dans le désert ! Nos journalistes "professionnels" ont pour habitude de dédaigner ou de regarder de haut ce que toutes celles et tous ceux qui ont quelque chose à se reprocher en Martinique appellent méprisamment des "blogs privés".
Inutile de révéler le nom de ces immondes personnages dont le principal d'entre eux fut l'employé direct de S. Letchimy quand ce dernier était maire de Fort-de-France et qui aujourd'hui officie sur les hauteurs de Terreville, "souçant" allègrement chaque recteur venu du froid.
Que certains journalistes internationalement connus de la Table du diable aux falaises de Grand-Rivière ne se sentent plus pisser et se prennent pour ce qu'ils ne sont pas n'est pas bien grave. Cela fait partie du folklore local. Mais là où ça ne fait plus rire, c'est quand ils inventent de toute pièce de fausses informations ou servent de relais à des rumeurs infondées. Quand ils ne servent pas de bras armés à des crapules maçonniques assoiffées de pouvoir.
Après le chef de la droite martiniquaise qui a déclaré qu'en termes d'indicateurs économiques, la Martinique était l'avant-dernière des territoires d'Outremer juste avant Mayotte, ce qui est totalement faux, voici que le Brutus lucéen, en pleine séance plénière de la CTM (retransmise pourtant sur le Net), dénigre un conseiller exécutif au motif que ce dernier n'aurait qu'"un diplôme d'ingénieur des années 50" !
On se souvient qu'après avoir nié le problème du chlordécone en 2007 et avoir fait les revendeuses des marchés de Foyal huer les noms des écologistes L. Boutrin et R Confiant, coupables d'avoir publié un livre dénonçant ce scandale, S. Letchimy fut nommé responsable d'une commission d'enquête parlementaire en 2019 soit...12 ans plus tard.
Parmi tous les opportunistes qui ont défilé ce samedi 17 février pour dénoncer le probable non-lieu dans le scandale du chlordécone, le PPM remporte la palme. Le pompon !
Chacun se souvient de la stupéfaction des avocats des parties civiles dans l'affaire du CHLORDECONE lorsque les magistrats leur ont annoncé, il y a trois semaines, que des éléments du dossier avaient été...perdus.
Nou pa ka kriyé sa an kannaval mé an bankoulélé pou anchay rézon. Ni omwens dé éti fok nou katjilé anlè yo : zafè viris-la ek zafè drapo wouj-vè-nwè a.
En ce début du XXIe siècle, il semblerait que l'obscurantisme revienne au galop avec ses vieux démons qui, dans le passé, conduisirent à tant d'impasses.