L’Éthiopie vient d’achever la deuxième phase de remplissage du Grand barrage de la renaissance. Contre la volonté du Caire et de Khartoum qui avaient demandé à leur voisin méridional de surseoir à ce remplissage en attendant la conclusion d’un accord.
Les rebelles du Tigré ont affirmé dimanche accepter "un cessez-le-feu de principe" dans cette région dont ils ont largement repris le contrôle à l'armée fédérale éthiopienne, tout en posant de strictes conditions qui rendent sa "formalisation" difficile.
Tout observateur averti de la vie politique éthiopienne savait, avant son déclenchement, que la guerre entre les troupes fédérales éthiopiennes et les forces régionales tigréennes n’allait pas être facile. Finalement, les prévisions n’ont pas manqué de se réaliser. Huit mois après les victoires de l’armée éthiopienne qui a réussi à refouler dans les montagnes les dirigeants du Tigré, la situation se renverse totalement en faveur de ces derniers. Non seulement, les Tigréens ont réussi à reprendre leur capitale et la plus grande partie de leur région depuis lundi, mais ils menacent de marcher sur Addis-Abeba et même Asmara au besoin. De quoi craindre le pire.
Les négociations entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie autour de la construction du méga-barrage hydroélectrique de la Renaissance sur le fleuve Nil par Addis-Abeba ont échoué, après deux jours de discussions et une nuit à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.
Alors que le pouvoir fédéral projette d'"encercler" Mekele, capitale du Tigré, le président de cette région dissidente de l'Éthiopie refuse de rendre les armes. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se pencher sur cette situation explosive mardi.
Montray Kréyol est le seul et unique site-web antillais qui publie régulièrement des articles sur l'Afrique, ce qui n'empêche pas ses détracteurs "noiristes" de se déchaîner contre lui.
Pendant que la presse internationale s’évertuait à compter si Biden avait obtenu 253 ou 264 délégués, un nouveau conflit armé surgit en Éthiopie entre le FPLT, qui a contrôlé la vie économique et politique du pays entre 1991 et 2018 et le gouvernement d’Abiy Ahmed. Une conclusion sanglante à deux ans de discours bellicistes. (Par Paulos Asfaha)
VICE News s'est rendu à Shashamane en Éthiopie pour rencontrer les Rastafaris qui se sont installés dans leur foyer spirituel, où un meurtre sur fond de conflits territoriaux pourrait remettre en cause la bonne entente entre les locaux et les Rastas.
Au cœur de la région Oromia, plus de 200 personnes ont perdu la vie suite au meurtre du chanteur Hachalu Hundessa, abattu par des inconnus le 29 juin à Addis-Abeba.
Guess, H & M, Calvin Klein… Ils travaillent pour les plus grandes marques et cela pour des sommes dérisoires. Selon un rapport du Centre Stern pour les affaires et les droits de l'homme de l'université de New York, les salariés des usines de vêtements en Ethiopie sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois.
Au fin fond de l’Éthiopie, un contemporain de Descartes expose déjà les grands principes des Lumières : aucune religion n’est plus légitime qu’une autre, les incroyants méritent le respect, il faut penser par soi-même, l’homme et la femme sont égaux dans le mariage, l’esclavage est un déni d’humanité…
Pour le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, il s’agit de moderniser la main-d’œuvre du pays, qui pourra ainsi gagner de meilleurs salaires et parfaire ses compétences.
L’Ethiopie connaît actuellement l’une des croissances les plus fortes du continent africain. Pourtant, malgré son dynamisme économique, le pays est déchiré par plusieurs années de violences opposant non seulement les groupes ethniques entre eux, mais également les populations et l’Etat. Avec les violences survenues le 22 juin dernier dans la région Amhara, la crise socio-politique et humanitaire qui secoue le pays semble loin d’être résolue.
Les salariés des usines de vêtements en Ethiopie gagent 23 euros par mois. Ils sont les travailleurs les moins bien payés au monde. Ils ne gagnent même pas un euro par jour. Selon un rapport publié le 7 mai par le Centre Stern pour les affaires et les droits de l’Homme de l’université de New York, les salariés des usines de vêtement en Ethiopie gagnent seulement 26 dollars (23 euros) par mois, ce qui fait d’eux les employés les moins bien payés au monde.
L'Ethiopie est le pays qui a connu la plus forte croissance mondiale en 2017. Son meilleur atout ? Ethiopian Airlines, qui prospère sous l'aile protectrice de l'Etat et des Chinois. Reportage à Addis-Abeba et dans les régions du sud, où les espoirs suscités par le nouveau Premier ministre n'ont d'égal que la pauvreté de la population.
Ce matin, Gidey Kahsay n’a pas grand-chose à faire. Il a passé les derniers jours à ensemencer son champ de blé, et attend désormais que la pluie tombe. Mais si elle n’est pas battante, ou si elle tarde à arroser son terrain, ce ne sera pas grave. Son champ de maïs, à quelques pas, est luxuriant. « Ici, nous n’avons plus besoin d’attendre que l’eau tombe du ciel. Nous faisons nos récoltes trois fois par an… », explique le quinquagénaire.
Vestige du mouvement de retour à la terre mère africaine sous le règne de l'empereur Hailé Sélassié, les communautés rasta noires d'origine jamaïcaine du sud de l'Éthiopie sont devenues apatrides. Récit.
Le sommet annuel des chefs d’Etat de l’Union africaine s’est ouvert hier dimanche à Addis-Abeba sous le signe du « panafricanisme et de la renaissance de l’Afrique », selon les propres termes de la présidente de la commission de l’Union, la sud africaine Nkosazana Ndlamini Zuma.
Les rastas de Shashamane, par Antoine Calvino (Libération, 05 août 2008)
Lundi, 8 Septembre, 2008 - 17:04
À la fin des années 60, l'empereur d'Éthiopie, Haïlé Sélassié, offrait une terre à des rastas jamaïcains afin qu'ils puissent réaliser leur rêve de retour vers la terre-mère, l'Afrique. Un village vit le jour : Shashamane. Antoine Calvino nous y emmène faire un petit tour dans cet univers étrange où la religiosité et "l'herbe" occupent une place centrale...