Au fin fond de l’Éthiopie, un contemporain de Descartes expose déjà les grands principes des Lumières : aucune religion n’est plus légitime qu’une autre, les incroyants méritent le respect, il faut penser par soi-même, l’homme et la femme sont égaux dans le mariage, l’esclavage est un déni d’humanité…
Pour le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, il s’agit de moderniser la main-d’œuvre du pays, qui pourra ainsi gagner de meilleurs salaires et parfaire ses compétences.
L’Ethiopie connaît actuellement l’une des croissances les plus fortes du continent africain. Pourtant, malgré son dynamisme économique, le pays est déchiré par plusieurs années de violences opposant non seulement les groupes ethniques entre eux, mais également les populations et l’Etat.
Les salariés des usines de vêtements en Ethiopie gagent 23 euros par mois. Ils sont les travailleurs les moins bien payés au monde. Ils ne gagnent même pas un euro par jour.
L'Ethiopie est le pays qui a connu la plus forte croissance mondiale en 2017. Son meilleur atout ? Ethiopian Airlines, qui prospère sous l'aile protectrice de l'Etat et des Chinois.
Ce matin, Gidey Kahsay n’a pas grand-chose à faire. Il a passé les derniers jours à ensemencer son champ de blé, et attend désormais que la pluie tombe. Mais si elle n’est pas battante, ou si elle tarde à arroser son terrain, ce ne sera pas grave.
Vestige du mouvement de retour à la terre mère africaine sous le règne de l'empereur Hailé Sélassié, les communautés rasta noires d'origine jamaïcaine du sud de l'Éthiopie sont devenues apatrides. Récit.
Le sommet annuel des chefs d’Etat de l’Union africaine s’est ouvert hier dimanche à Addis-Abeba sous le signe du « panafricanisme et de la renaissance de l’Afrique », selon les propres termes de la présidente de la commission de l’Union, la sud africaine Nkosazana Ndlamini Zuma.
Les rastas de Shashamane, par Antoine Calvino (Libération, 05 août 2008)
Lundi, 8 Septembre, 2008 - 17:04
À la fin des années 60, l'empereur d'Éthiopie, Haïlé Sélassié, offrait une terre à des rastas jamaïcains afin qu'ils puissent réaliser leur rêve de retour vers la terre-mère, l'Afrique. Un village vit le jour : Shashamane.