Aux Mascareignes, paraît-il, les champions de la mascarade parlent de la goyave de France, en créole d'icitte : grivav, gouyav, et goyave pour les kisasayésa qui ne le connaissaient pas, ou peut-être en photo. Moi, pour l'heure j'ai un autre souci : pourquoi appelle-t-on le madère, dachine, chou de Chine en Matinino, alors que d'après le père Labat, pas si-j'y-suis, il a ad vitam migré chez ses pairs, - la chose se mange par chez nous, depuis siècle-temps.
Quelle histoire ! Après tout, je m'en fous, bleu, blanc, gris, j'apprécie mon légume-pays accompagné de morue frite ou en chiquetaille, ou malgré leur cochonneries qui ne déconne pas, avec du bon poisson rouge frais.