Valérie TRODDAL est née à Fort de France en Martinique. Cadette d’une fratrie de 4 enfants, elle a passé son enfance à Belfort en Franche Comté. Enfant réservée, elle a suivi le chemin classique : piocher en cachette dans la bibliothèque de sa mère. Découvrir d’autres lectures que Martine, Le club des cinq, Alice Roy détective… avec des livres d’adultes plus corsés comme « Les quatre filles du docteur March, Autant en emporte le vent, Notre Dame de Paris, Les trois mousquetaires… ». Elle commence à écrire des petites histoires pour amuser sa petite sœur, et comme elle dit «… J’avais environ 9 ans et beaucoup d’imagination… ».
Chacun se souvient de cette assertion terrible de Stephane HAWKING selon laquelle la philosophie, n'ayant pu se raccrocher au train de la science, n'a plus rien à dire aujourd'hui. Comment ne pas lui donner raison ? Pendant trois mille ans, Philosophie et Science ont marché de concert et puis, durant trois siècles, les trois derniers (18è, 19è et 20è), leurs chemins se sont radicalement séparés.
Tout un chacun connaît le célèbre "Voyage au centre de la terre" (1864) du non moins célèbre Jules VERNE. Ce dernier écrivait ce qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de "science-fiction" c'est-à-dire des réalités sorties tout droit de son imagination, certaines devant cependant s'avérer vraies ou exactes longtemps après sa mort. Christian GALFARD, lui, physicien de son état, dans son ouvrage "L'Univers à portée de main" (2015), nous entraine dans un voyage, certes imaginaire, mais dans lequel tout est avéré. Au contraire de VERNE, il n'invente rien et tout chez lui s'appuie sur les découvertes scientifiques des deux dernières siècles au cours desquelles notre connaissance de l'univers (tant de l'infiniment grand à savoir le cosmos que de l'infiniment petit à savoir le monde quantique) a fait un bond extraordinaire.
Le décès du (trop) célèbre astrophysicien anglais, cloué très jeune sur une chaise roulante, Stephan HAWKING, fera la Une des médias durant trois ou quatre jours et sera vite oublié malheureusement alors même que l'homme n'a pas été seulement qu'un grand scientifique, mais aussi un grand vulgarisateur. Ce n'est pas donné à tout le monde : la plupart des scientifiques sont enfermés dans leurs formules et leurs équations et n'ont qu'un regard condescendant pour le commun des mortels.