Groggys depuis leur défaite retentissante du 13 décembre dernier, le PPM et EPMN n'en finissent plus de ressasser le même refrain depuis trois mois : "Rien ne bouge à la CTM", "C'est l'immobilisme total", "On ne sait pas qui fait quoi" et bien sûr "Le pays n'avance pas". Comme si le TCSP ou le lycée de transit de l'ex-Maternité avançaient ! Une autre tactique, moins visible par le grand public, consiste à inciter n'importe quel corps de métier qui souffre d'un problème quelconque à débouler illico presto à la CTM et à exiger que cette dernière règle le problème même quand ledit problème ne relève aucunement d'elle : pompiers, infirmiers libéraux, agriculteurs, marins-pêcheurs etc...Sauf qu'à chaque fois, AMJ et ses collaborateurs parviennent à désamorcer la crise en quelques heures ou quelques jours.
Apparemment, ces messieurs-dames d'EPMN, dans leur "gwo-pwel" du pouvoir et de ce qu'une de leur élues principales appelaient les"bwet-manjé" (gamelles) à savoir l'ex-Conseil régional et l'ex-Conseil général, ont complètement oublié que l'ex-President of Martinique avait plusieurs fois déclaré qu'il "faudra au moins six mois pour que la CTM puisse fonctionner comme il se doit". Ils feignent d'oublier aussi qu'aucune nouvelle majorité politique ne peut réellement prendre des engagements sans qu'un bilan de l'action de l'ancienne majorité soit fait. C'est pourquoi AMJ et ses amis ont lancé un audit quand aux finances de l'ex-Conseil régional et que lorsqu'il tombera, beaucoup de ceux qui aujourd'hui ricanent devant le soi-disant immobilisme de la CTM ou bombent le torse, se présentant déjà comme un recours face à l'incompétence (interdit de rire) du "Gran Sanblé pou Ba Péyi-a an chans", auront des comptes à rendre.
La pli bel anba labay...