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Aujourd'hui, jeudi 28 janvier, s'est déroulée la cérémonie des voeux de la Présidente de l'Université des Antilles et du Vice-Président du Pôle Guadeloupe !

Très belle journée placée sur le signe du consensus et de la parole libérée ...

Des absents au rang des professeurs cependant entre envolées lyriques dignes d'Alfred de Musset , ancrages dans notre créolité avec des citations glissantiennes sur la poétique de la relation et propos forts se rapprochant des sciences dures et/ou exactes citant la physique atomique puisque d'électrons libres , on en est aux atomes crochus avec cet appel à former des structures moléculaires ...une symbiose des deux pôles universitaires ...Cette synergie tant rêvée ...

Chaque vice-président de pôle a filé la métaphore parfaite d'un devenir meilleur entre les deux pôles, desquels naissent la figure et le style certes juvénil mais implacable d'une Université des Antilles, une et indivisible !
Serait-ce un voeu pieux qui deviendrait réalité sous nos yeux ??

J'ai ressenti des crispations dans certains comportements , dans certains chuchotis imperceptibles mais se révélaient dans des regards échangés subrepticement , ou dans certains sourires échangés avec les anges . 
Probablement quelques suppôts de cet ordre spégulier et peut-être séculier au service d'une certaine mouvance ?

Toujours est -il que la métaphore fut ciselée à l'or fin par Corinne Mencé-Caster dont les talents d'oratrice sont certains . 

La finition , les dentelles et surpiqûres furent apposées par une doctorale main de maître , Jacqueline Abaul , universitaire , ex-présidente de l'Université des Antilles de la Guyane , ex-rectrice , ex- ? Ce suffixe semble être une seconde nature chez cette force de la nature , femme "inépuisée" mais dont la soif inextinguible se devine après 40 ans de service au sein de l'Université . 
Elle n'a pas manqué les piqûres de rappels sur certains événements regrettables qui avaient déjà été mis à l'index sous sa présidence ...

N'en déplaise à beaucoup ou à certains cette grande dame a souhaité à sa jeune homologue , Corine Mencé-Caster , présidente actuelle de l'université des Antilles , les meilleurs augures pour la suite de sa présidence surtout quand on sait les soubressauts et les attaques personnelles dont elle est victime , elle, et ses collaborateurs les plus proches .

Madame Abaul qui à la faconde et qui semble n'être jamais très longue puisqu'elle assume avec prétérition et loin de toute prétention ses longueurs a finit en souhaitant les vents les meilleurs à la Présidence .

Cette curae de notre université amorcée par Jacqueline Abaul , diligentée par Corinne Mencé-Caster, puisse-t-elle ramener la santé de jugement au sein de cet espace circonscrit aux humanités et à l'exemplarité .

Souhaitons que poussés par tous ces vents ,que les retardataires prennent le train de la raison !

S'il est vrai que l'ex-voto , le voeux initialement était accompagné de l'hécatombe au sens ou l'entendait les pratiquants des rites archaïques ...
De grâces , n'allons point à l'hécatombe de nos enfants , refusons le sacrifice de nos étudiants pour satisfaire l'incurie , les propos déplacés et les malversations de certains .
Cette cérémonie votive nous le souhaitons sera suivie de nombreuses autres dans le même esprit . 

"Kimoun ki nòz malpalé fanm
Jòdi ta-a anlè tè-ya ?
Ki nonm ki sé palé di fanm
San i pran tan pézé kracha-y
Sètsansyek fwa an fon gòj li ?" 
Joby Bernabé , poète martiniquais

FANM SÉ CHATENN, NONM SÉ FOUYAPEN 
( pwòvèb kréyòl -Gwadloup )
Les femmes sont des châtaignes, les hommes sont des fruits à pain.
(Une femme trouve toujours la force de se relever après une déception.)

« Nous avions tous dans notre généalogie une femme qui avait sauvé sa famille de la famine, par son courage, sa dignité et son sens du sacrifice. Nous cherchions des héros, alors que nous avions pléthore d’héroïnes. Sauf que ces héroïnes, nous ne savions pas les voir, habitués aux épopées classiques où les guerres sont faites par des hommes armés jusqu’aux dents qui spolient les populations, confisquent leurs biens et leurs femmes. Les guerres menées par les femmes passent souvent inaperçues. »
Mérine Céco , La mazurka-perdue des femmes couresses 

Belle mise en abyme , madame la Présidente , à la seule différence que cette guerre que vous menez actuellement ne passera pas inaperçue !

Cosette EUGENE-DELESSE , 
Présidente de L'AGMPE (Association Gwadloup-Matinik des Parents d'étudiants)