Peu de gens ont vraiment pris connaissance du rapport HENIN et MANIN sur l'Université des Antilles.
La gouvernance a tenté de faire accroire qu'il lui était favorable, ce qui est complètemet faux comme chacun pourra le constater ci-après. D'ailleurs, l'avant-propos du rapport commence comme suit :
Avant-propos
Avant d’aborder concrètement leur évaluation, les rapporteures ne peuvent passer sous silence le fait que cette mission s’est déroulée dans un contexte particulier et sans doute inédit, marqué par une tension, à certains moments, extrême.
S’il était nécessaire aux rapporteures de prendre connaissance de manière approfondie des circonstances entourant la période de crise antérieure au dépôt du projet de loi grâce à l’audition de nombreux acteurs de l’époque, il leur était aussi indispensable d’aller étudier sur le terrain la manière dont la loi, qui porte très directement sur des questions de gouvernance, était appliquée.
Or, au moment d’organiser leur déplacement aux Antilles, elles se sont heurtées à une très forte opposition de la part des élus du pôle guadeloupéen de l’université au motif que la composition de la mission ne comportait qu’une députée martiniquaise, rendant de ce fait à leurs yeux impossible l’impartialité de ses travaux.
Révélatrice des tensions très vives qui continuent aujourd’hui encore de perturber le bon fonctionnement de l’université six ans après le départ soudain de sa composante guyanaise en novembre 2013, cette opposition s’est manifestée de diverses manières, notamment par de violentes prises de position dans la presse locale et sur les réseaux sociaux, en des termes souvent inacceptables, parfois injurieux et agrémentés de caricatures. Elles ont conduit le président de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à annuler le déplacement prévu au mois de mars, après que les membres du pôle guadeloupéen de l’université ont déclaré refuser de recevoir la délégation. Il en a été de même du second déplacement prévu pour le mois de septembre pour les mêmes raisons...