Les trois candidats à l’élection à la présidence de l’Université des Antilles, prévue le 25 janvier prochain, se sont donnés le mot pour ne pas répondre aux questions des administrateurs des pôles Guadeloupe et Martinique qui seront tous réunis ce jour-là.
Eustase JANKY, Jean-Gabriel MONTAUBAN et Vincent VALMORIN, bras droit de Fred Célimène, ne veulent pas que les membres du conseil d’administration de l’Université des Antilles leur posent des questions dans la séance prévue pour l’élection du président de l’UA.
Ils ont fait une déclaration commune sur ce point : pas de questions, pas de questions embarrassantes sur :
-leur engagement à défendre l’unité de l’Université des Antilles, au moment où de grosses universités parisiennes telles que Paris-IV Sorbonne et Pierre et Marie Curie fusionnent pour former des ensembles de plus de 55 000 étudiants ;
-leur volonté ou non de poursuivre l’assainissement de l’UA, après le scandale du CEREGMIA, CONTRE LEQUEL AUCUN D’ENTRE EUX N’A PRIS POSITION PUBLIQUEMENT ;
-leur volonté à assurer un égal équilibre des deux pôles de l’université, quand on sait qu’un syndicat guadeloupéen ultra-nationaliste, le SPEG_SUP, exige le transfert de plus de 40 postes de la Martinique vers la Guadeloupe.
Qu’ont-ils donc à cacher ces trois messieurs ?
Les administrateurs de l’UA accepteront-ils une telle farce ? Les personnalités extérieures se montreront-elles complices de cette mascarade ?
Nou pé ké moli ba yo ! Nou pa lé chat an sak !
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration de l’Université des Antilles, nous vous demandons de prendre vos responsabilités devant nos étudiants, nos pays et l’avenir de notre jeunesse !
A bon entendeur salut !