Cela, de toute façon, les maires, qui sont en général plus malins au niveau de la politique politicienne que les intellectuels, le savent pertinemment. Ils savent que le 6 décembre prochain, leurs électeurs n'auront pas de réflexe municipal alors d'aucuns se disent : pourquoi ne pas profiter de ces élections pour éliminer ou neutraliser mon principal opposant à la mairie même si les prochaines municipales seront dans quatre ans ? Comment faire ? Simple comme bonjour : je rallie le parti ou l'alliance de partis dont est membre mon principal opposant !
Et c'est comme ça que Chantal Maignan au Robert ou Yvette Gallot au Diamant, toutes deux EPMN, se retrouvent bien embarrassées. Ou à Ducos, l'adversaire PPM du maire en place. Ce sera sans doute le cas dans d'autres communes dans les semaines qui viennent. Ces maires malins sont déjà dans le coup d'après, d'après l'élection de la CTM. Ils se projettent déjà dans les futures municipales sachant fort bien, au contraire des intellectuels, que dans le système politique français, le moins éjectable des sièges est celui de maire.
C'est pourquoi un maire qui se voit invalidé pour une raison ou une autre et qui cède sa place à un adjoint, persuadé de retrouver son siège une fois sa "peine" purgée, se fourre le doigt dans l'œil. Jusqu'au coude en plus !...