En dépit des menaces de mort proférées à leur encontre par voie téléphonique et cela à moult reprises, menaces qui ont été enregistrées, en dépit des mises en garde répétées d'une gouvernance de l'Université des Antilles qui est ouvertement favorable au retour du trio des mafieux du CEREGMIA et l'a exprimé lors de l'audience de la Cour d'Appel de Fort-de-France, en dépit des arguties d'étudiants élus par 16% des 4.000 étudiants que compte le campus et visiblement sous la coupe du CEREGMIA, le Collectif des étudiants du campus de Schœlcher a tenu ce mardi 03 mars une conférence de presse.
Elle s'est tenue très symboliquement au siège de l'UPEM (Union des Parents d'Elèves de la Martinique), boulevard Allègre, à Fort-de-France, manière de bien montrer que les questions de l'université ne concernent pas les seuls enseignants et étudiants du campus, mais bien l'ensemble de la société martiniquaise, l'université étant un établissement public contrairement à ce que certains feignent d'oublier.
Soutenus par des professeurs et personnels administratif et de service, par des partis politiques, des syndicats et des associations de toutes sortes, le mouvement étudiant n'est pas prêt de s'arrêter. Bien au contraire ! Il a, en effet, recueilli à ce jour plus de 700 signatures d'étudiants, soit bien plus que les 250 qui ont élu les étudiants qui prétendent représenter les 4.000 étudiants du campus et qui n'ont pas honte d'en appeler à l'usage des forces de l'ordre contre leurs camarades du Collectif.
Ecoutons donc cette conférence de presse !...