La boucherie opérée par l’armée israélienne à Gaza en décembre dernier avec son cortège d’écoles bombardées, d’hôpitaux éventrés, de cimetières démolis à coups de missiles, ses 1.500 morts (dont 40% d’enfants) et ses 4.000 blessés, n’en finit pas de révéler sa vraie nature : aujourd’hui, ce sont des soldats israéliens eux-mêmes qui dénoncent le fait que leur commandement leur avait ordonné d’utiliser la population civile palestinienne en guise de « boucliers humains ».
Munie pourtant d’armes dernier cri fournies par les Etats-Unis, cela face à une pauvre milice du Hamas ne disposant que de Kalachnikov et de piètres roquettes artisanales « Quassam », l’armée israélienne a quand même trouvé le moyen de kidnapper des femmes et des enfants afin de les utiliser comme boucliers dans leur avancée à travers les rues de Gaza !!!
Or, ceux-là même, en Occident, qui avaient justifié l’agression israélienne au motif qu’Israël avait le droit de se défendre contre les « Quassam », tous ces « droits-de-l’hommistes » du Quartier Latin du genre Bernard Henri-Lévy, Alain Finkielkraut, Pierre Assouline, Jean Daniel, Guy Sitbon et autres Claude Askolovitch, ne pipent mot aujourd’hui face aux dénonciations effectuées la semaine dernière par les soldats israéliens.
Ils se taisent ! (Tout comme leurs chiots basanés ou nègres, vendeurs à la sauvette du droit-de-l’hommisme sur les bords de la Seine).
Ce silence signifie, une fois de plus, qu’ils sont les complices de ce qui s’est passé à Gaza, qu’ils sont complices du meurtre de civils par des bombes au phosphore blanc (arme interdite par les conventions internationales), eux qui, un mois durant, ont conforté, par leur soutien écrit sans faille, l’armée sioniste dans ses actes barbares contre une population civile dénuée de tout. Cela signifie surtout qu’ils sont quelque part aussi des « combattants », planqués dans leurs appartements parisiens, et qu’ils doivent être traités comme tels.
Cela signifie aussi que leurs Droits de l’Homme, ils peuvent aller se torcher avec.