Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL
Vient de paraître aux éditions Mémoire d’encrier

AINSI PARLA L’ONCLE SUIVI DE REVISITER L’ONCLE

AINSI PARLA L’ONCLE SUIVI DE REVISITER L’ONCLE

{Ainsi parla l’Oncle}, paru pour la première fois en 1928, est le premier manifeste de la condition noire. Cet ouvrage a influencé l’œuvre et la pensée des auteurs du mouvement de la négritude comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas.

Réédité dans un nouveau format, avec une iconographie nouvelle (paysages et figures de l’Afrique et d’Haïti), cet ouvrage propose une relecture de cette œuvre monumentale qui a servi de bréviaire aux intellectuels des peuples noirs. Pour penser le monde, pour comprendre les mécanismes de l’aliénation, soit du «bovarysme culturel», Jean Price-Mars a mis en avant les traditions, les légendes populaires, le vaudou et tout l’héritage africain qui fondent les cultures noires.

{Ainsi parla l’Oncle} est suivi du collectif {Revisiter l’Oncle} qui réévalue les incidences et résonances de cette œuvre dans le monde entier. {Revisiter l’Oncle} accueille les textes de Maryse Condé, Dany Laferrière, Jean-Daniel Lafond, Raphaël Confiant, André Corten, Jean Bernabé, Léon-François Hoffmann, Maximilien Laroche, Jean Morisset, Romuald Fonkoua, Alain Anselin, Carlo A. Célius, Asselin Charles, J. Michael Dash, Lilian Pestre de Almeida, Milagros Ricourt, Eloise A. Brière, Kunio Tsunekawa, Joëlle Vitiello, Joël Des Rosiers, Françoise Naudillon, Hérold Toussaint, Christiane Ndiaye.

Jean Price-Mars (1876-1969)
Médecin, ethnographe, diplomate, homme d’État, pédagogue et écrivain, est considéré comme le principal maître à penser haïtien du XXe siècle.

{{Jean Price-Mars (1876-1969)}}
_ Médecin, ethnographe, diplomate, homme d’État, pédagogue et écrivain, est considéré comme le principal maître à penser haïtien du XXe siècle.

{{À propos d’{Ainsi parla l’Oncle} :}}
_ (…) le plus célèbre essai de la littérature haïtienne, {{Dany Laferrière}}.
_ (…) Au bout de ma quête, je devais trouver Alain Locke et Jean Price-Mars. Et je lus {Ainsi parla l’Oncle} d’un trait comme l’eau de la citerne, au soir, après une longue étape dans le désert, j’étais comblé… {{Léopold Sédar Senghor}}.
_ {Ainsi parla l’Oncle} (…) illumine de manière magistrale les efforts que nos pères ont dû accomplir pour entrer (et nous après eux) dans le cercle interdit de l’humanité, {{Maryse Condé}}.

{{ {Ainsi parla l’Oncle} sera lancé à la Librairie Olivieri le mardi 24 février 2009, de 17h00 à 19h00.}}

{{ {Ainsi parla l’Oncle} suivi de {Revisiter l’Oncle} }}
_ Jean Price-Mars
_ ISBN : 978-2-923713-03-8
_ 520 pages
_ PRIX : 39.50$
_ En librairie dès le 24 février 2009

{{ {Mémoire d’encrier} }}
_ 1260, rue Bélanger
_ Bureau 201
_ Montréal, Québec
_ H2S 1H9
_ Tél. : 514 989 1491
_ Télec. : 514 938 9217
_ [info@memoiredencrier.com->info@memoiredencrier.com]
_ [www.memoiredencrier.com->www.memoiredencrier.com]

{Contact de presse}

Geneviève Pigeon
_ Tél. : 450-616-7804
_ [genevieve_pigeon@videotron.ca->genevieve_pigeon@videotron.ca]

Image: 

Commentaires

Siméon Louis-Jean | 10/04/2009 - 12:20 :
Rodney Saint-Éloi a raison lorsqu’il dit qu’{Ainsi parla l’Oncle} de Jean Price-Mars était devenu « un livre précieux, mais confidentiel, gardé jalousement par les collectionneurs ou des spécialistes de la négritude » (p. 259). Remercions donc sa maison d’édition, Mémoire d’Encrier, d’avoir rendu aux lecteurs ce texte fondateur de la Renaissance africaine. À travers huit chapitres, Jean Price-Mars réalise une démonstration lumineuse et pour le moins audacieuse pour son époque (1927) : mettre au jour et suivre les évolutions, {par métissage}, des sources culturelles africaines — entre autres — dans l’édification de l’identité haïtienne, dont la religion vaudou constitue l’aspect le plus évident. Constatant qu’il existe, en Haïti, une culture typiquement populaire (« Folk-lore », littéralement savoir du peuple, p. 11), produite par une langue vernaculaire, le créole, Jean Price-Mars explique comment — à l’aide d’un savoir encyclopédique des plus érudits, et par une enquête tant ethnologique que philologique — des similitudes peuvent être constatées entre le vaudou et les civilisations issues des pays de l’Afrique de l’Ouest (Dahomey (Bénin cher à Césaire), Congo, Soudan), notamment au travers du culte de la couleuvre (p. 130). C’est donc à un tableau comparatiste des cultures africaines et haïtienne que le lecteur est convié, Jean Price-Mars ne reculant pas, quand l’occasion y est propice, devant des comparaisons avec la culture gréco-latine (sur le mariage, p. 236), ainsi qu’avec les religions catholique et musulmane (sur le mysticisme « primitif », p. 150). _ Revenir avec précision sur les étapes de sa démonstration serait fastidieux et affaiblirait un propos mû par un enthousiasme et une fraîcheur intellectuelle révolutionnaires. _ Retenons simplement que si Jean Price-Mars démontre clairement que les peuples nègres d’Afrique ont migré de l’Angleterre jusqu’à l’Asie — ce qui invalide, si besoin l’était encore, toute conception de l’humanité en « races » pures — Jean Price-Mars insiste surtout — et c’est peut-être sur cette faille qu’a pu se développer la dictature duvaliériste — sur le caractère « prélogique » — terme emprunté à l’anthropologie de Lévy-Bruhl, p. 105 — et pour tout dire, émotionnel (!) de l’animisme africain : « L’animisme nègre n’est donc autre chose qu’une religion de primitifs » (p. 102), « [s]a mentalité [du primitif] est mystique. Et cette mystique est, en même temps, cause et effet » (p. 106). _ Nous atteignons là les limites scientifiques d’Ainsi parla l’Oncle : son double coup de force consistant à réhabiliter la culture populaire haïtienne par le truchement du métissage avec et entre les civilisations africaines, au moyen d’un décentrement d’avec la doxa « civilisationnelle » occidentale, vient se heurter aux possibilités limitées qu’offraient les connaissances de l’époque, dont la pensée sociologique de Durkheim et anthropologique de Lévy-Bruhl constituaient l’achèvement. Or, ce n’est que trente ans plus tard que le structuralisme, avec notamment les travaux de Saussure et de Lévi-Strauss, fournira aux sciences humaines et sociales les outils nécessaires pour aborder ces délicates questions symboliques qui recoupent à la fois des enjeux linguistiques et mythologiques — imaginaires —, pour ne pas dire religieux. La position ambivalente de Jean Price-Mars est sur ce point révélatrice, lui qui, attaché à réhabiliter l’humanité haïtienne et africaine au moyen de son archéologie culturelle, s’arc-boute en définitive sur des considérations de théologie comparée, entre une religion « primitive » vaudouesque qu’il tente de hisser au même degré de respectabilité que les autres religions monothéistes — surtout le catholicisme —, allant même jusqu’à faire de Toussaint Louverture un de ses ardents prosélytes (p. 180) (!). _ Quant au développement « psychologique » sur l’hystérie (p. 140), ou encore la fameuse dénonciation du bovarysme de l’élite haïtienne (p. 202), qui a fait la notoriété d’{Ainsi parla l’Oncle}, faute est de constater que, pour autant qu’elles aient été d’avant-garde en 1927, elles ont considérablement vieilli, n’ayant pu bénéficier d’un éclairage plus freudien… Quoi qu’il en soit, cela nous permet d’arriver au sein du combat et de la réflexion qui animent le cœur même d’Ainsi parla l’Oncle, qui est une mise en question des mécanismes du métissage, linguistiques et mentaux, qui ont abouti à l’élaboration de la mentalité haïtienne et de sa langue, à l’issue de la traite et de l’esclavage, et plus généralement, de l’identité créole à travers toute la Caraïbe. Aujourd’hui encore, la liberté de parole de cet oncle remarquable qu’était Jean Price-Mars n’en finit pas d’ouvrir des portes à notre attention…
zephyrin | 11/04/2009 - 13:34 :
Je relève dans vos propos « — des similitudes peuvent être constatées entre le vaudou et les civilisations issues des pays de l’Afrique de l’Ouest (Dahomey (Bénin cher à Césaire), Congo, Soudan), notamment au travers du culte de la couleuvre (p. 130). » Je tiens à vous faire remarquer que le culte du serpent que vous appelez le culte de la couleuvre n’est pas propre à l’Afrique, les amérindiens honoraient un couple de dieux serpent et de déesse serpente : Amaru Mayu et Amaru Maru qui désigne "le dieu serpent et la déesse" formant un couple primordial divin) ce nom a été porté par le dernier Inca sans doute à cause de sa filiation avec ces dieux, il ne fut pas le seul. Un article sur : Tupac Amaru, La vie, les temps, et l'exécution du dernier Inca. http://www.jqjacobs.net/andes/tupac_amaru.html Les Sioux comme "bon nombre" de peuples Amérindiens ont en mémoire ce dieu, eux-mêmes étant les "fils" de ce serpent, disons qu'ils ont relation particulière avec ce dieu serpent. Par ailleurs, ce couple divin Amaru est à rapprocher de « Amérique » Nous pouvons continuer la recherche de ce culte du serpent en Europe les Gaulois, les Grecs, les romains, les germano-scandinave, les Celtes, les scythes et même les hébreux s’y adonnait, ce culte est bien plus ancien et partagé par l’humanité tout entière. Peut-être ferai-je un article sur ce sujet. Donc on constate ce culte en Haïti et en Afrique, mais en tirer les conclusions comme vous le faites est réducteur de la réalité de culte. « Jean Price-Mars ne reculant pas, quand l’occasion y est propice, devant des comparaisons avec la culture gréco-latine (sur le mariage, p. 236), ainsi qu’avec les religions catholique et musulmane (sur le mysticisme « primitif », p. 150). » Le mariage n’est pas une tradition gréco latine, quoiqu’on puisse le comparer, nous sommes un rapport dual, la reconstitution de la divinité primordiale, quant à l’échange des alliances ou l’offrande des anneaux, il était fait en l’honneur de Saturne, en mémoire de l’âge d’or ayant régné sur la terre lors des temps reculés. « Retenons simplement que si Jean Price-Mars démontre clairement que les peuples nègres d’Afrique ont migré de l’Angleterre jusqu’à l’Asie. » En effet il y a une grande circulation des populations, de même que l’on retrouve des fossiles de type négroïde en Amérique du sud, centrale, ainsi qu’a l’époque gauloise des les gisements on a retrouvé des objets d’origine chinoise, ce qui influe qu’un commerce existait entre la chine et l’Europe méridionale. Je crois que la colonisation à réduit considérablement les réalités migratoires, un peuple se prétendant avoir tout découvert, alors que nous savons qu’avant la période coloniale un flux commercial important existait entre la Chine, l’Inde et l’Afrique, Mme F. Verges l’expliquait lors d’une conférence, et aujourd’hui ce qui se passe en Afrique avec la présence des Chinois et des Indiens sur ce continent n’est que la reprise normale des relations existantes avant la colonisation. « — ce qui invalide, si besoin l’était encore, toute conception de l’humanité en « races » pures » ceci est valable pour les peuples modernes, il y toutefois une race les aborigènes des îles Adaman dont la pureté raciale remonte à 150 000 ans, sachant que pour l’instant les généticiens travaillant sur l’ADN concernant l’homme remonte à 200 000 ans, dire que l’homme moderne à 200 000 ans, cela s’écrit mais se dit doucement, car allant à l’encontre de bien des théories. « L’animisme nègre n’est donc autre chose qu’une religion de primitifs » (p. 102), « [s]a mentalité [du primitif] est mystique. Et cette mystique est, en même temps, cause et effet » (p. 106). » Le primitif est une invention d’un ethnologue Lévis Strauss, cela ne mérite pas que l’on s’attarde dessus, vaste foutaise. « attaché à réhabiliter l’humanité haïtienne et africaine au moyen de son archéologie culturelle, s’arc-boute en définitive sur des considérations de théologie comparée, entre une religion « primitive » vaudouesque qu’il tente de hisser au même degré de respectabilité que les autres religions monothéistes — surtout le catholicisme —, allant même jusqu’à faire de Toussaint Louverture un de ses ardents prosélytes (p. 180) ( !). » Oui et non, certes la religion vaudou et les religions animistes africaines ont une proximité, mais vous oubliez que les Haïtiens vivent sur le continent américain, et dans ce pays il y avait des Hommes, un peuple auquel on a donné divers noms, mais que l’on peut classer dans le groupe des Arawaks, le vaudou est empreint de leurs traditions cultuelles ainsi on retrouve la présence de leurs dieux, ce phénomène est encore plus flagrant à Puerto Rico. Il faut se défaire de l’idée qui est assénée réassénée que les peuples amérindiens ont tous été massacrés, ce qui se joue n’est pas l’Afrique et l’Europe, mais aussi les Amériques tant que les analyses ne prendront pas en compte cette réalité les chercheurs ne produiront que des textes que nous classerons dans « l’a-peu-prêt. » Quant à vouloir mêler Freud à cette affaire est un non-senss, nos schèmes de pensée circulaires ne s’y prêtent pas, son analyse est peut-être valable pour les juifs et certains européens, mais pas pour les populations dont l’organisation le rapport à l’autre au temps est différent. La grande erreur de nos élites est de toujours vouloir analyser nos populations avec les outils mis en place par les occidentaux. Evariste Zephyrin
Siméon Louis-Jean | 13/04/2009 - 16:09 :
Je crois que avez mal compris mon intention, qui était de présenter - autant que faire se peut - un résumé critique d'{Ainsi parla l'Oncle}, tout en évitant de lui reprocher ce qui, à l'époque, ne pouvait être scientifiquement connu. Ce que vous relevez sur le culte du serpent est d'ailleurs révélateur du fait que le texte de Jean Price-Mars, pour fondateur qu'il soit, est aujourd'hui dépassé, et aurait besoin d'être revisté de fond en comble. _ Vous faites référence à ce culte chez les Incas et évoquez la filiation du dernier inca Tupac Amaru avec le dieu Amaru : au-delà de l'anecdote (un humain peut-il vraiment être le fils d'un dieu ?) vous avez mis en lumière qu'effectivement, la matérialité des humains se rattache "en filiation" avec des courants mythologiques, et s'organise autour des valeurs véhiculées par les panthéons de chaque civilisation. Jean Price-Mars ne fait rien d'autre, si ce n'est de constater une communauté de référence, entre la culture haïtienne et les cultures africaines. _ En revanche, il est aujourd'hui nettement insuffisant de se contenter d'un tel rapprochement, sans chercher à interroger la signification d'une telle figure. Au-delà du catalogue quasi linguistique des dérivations nominatives, reste à trouver le sens. Vous évoquez d'autres "cultes" du serpent. Sans entrer dans le détail, on pourrait aussi penser au dieu mexicain Quetzalcoatl qui, en plus d'être le dieu des contraires (baroque pas essence) serait mythologiquement l'inventeur des livres et du calendrier (bref, de la symbolisation, c.-à-d. de la mise par écrit des choses, de la mentalisation par le langage, propre à l’humain). Sa signification est très proche de celle du Dieu Hermès, chez les Grecs (représenté par un caducée) dont la mission était de délivrer les messages des dieux aux humains. Quant à la bible, ne dénonce-t-elle pas le serpent comme celui qui aurait poussé Ève à goûter à la pomme, fruit défendu de la connaissance ? Vous le voyez, mythologiquement, le serpent renvoie à une fonction de l'esprit humain, celle de la symbolisation, au travers de son aspect le plus concret qu'est la dénomination. Mais là, un comparatiste adepte de la mythocritique pourrait pousser un peu plus l’analyse... Quant à la question du mariage, j’ai trouvé que Jean Price-Mars avait un peu forcé sa démonstration. En effet, il dit clairement que chez les Africains, le mariage est précédé par une cérémonie d'initiation, qui peut durer plusieurs mois. Or, cette initiation n'existe - selon lui - ni dans le mariage grec, ni dans le mariage latin. On peut s'interroger là-dessus. Est-ce à dire que pour les gréco-romains, l'initiation se limiterait au seul enlèvement de la fille de chez ses parents par son futur époux ?, ou bien que dans ces cultures, l'initiation (la reconnaissance d'une autonomie/appartenance symbolique) prendrait une autre forme plus implicite ? Autre point. Pour Jean Price-Mars, les considérations d'ADN étaient impossibles. Cependant, ses conclusions sur la migration des africains rejoignent les quelques bribes d'information dont nous pouvons disposer sur l'influence du peuple dravidien en Inde... Sur ce point aussi, la documentation fait face à un vide des plus sidérant ! Là où je suis d'accord avec vous, c'est sur l' "à-peu-près" que commet Jean Price-Mars (qui n'est pas un universitaire) en n'évoquant pas, dans sa {dynamique métissante}, les sources caraïbes comme les Arawaks, par exemple. Mais était-ce archéologiquement possible à son époque ? Du coup, son explication par le métissage, en perdant l'évocation d’un tout tiers autre(s) qu'africain, est devenue une défense de la négritude, ce qu'elle est devenue, et qui lui a joué de vilains tours en Haïti. En fait, il serait intéressant de remarquer aussi que sur certains points, Jean Price-Mars est en contradiction avec lui-même. Après avoir souligné que les cultures africaines ne sont pas primitives - car interdisant l'inceste -, il insiste sur le rôle décisif que jouent les pères dans les cérémonies de mariage. Or, à deux endroits, il évoque un rôle prépondérant rempli par les femmes, que ce soit en Afrique ou en Haïti. Sur cette contradiction, il ne nous dit rien de bien précis, si ce n'est que l'esclavage avait sévi en Afrique avant de régner sur les Antilles... Or, poser la question du rôle de la femme à partir de tels constats ne peut pas faire l'économie – il me semble - d'une analyse freudienne, pour ne pas dire post-freudienne. Sans cela, on se priverait des seuls outils qui nous permettraient - peut-être - de trouver une réponse qui ne serait en rien exempte de circularité...

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages