Or, là, ils viennent brutalement de perdre leur couronne olympique du 100m haies de la corruption : la justice annonce que les dirigeants békés de la société CARENANTILLES autrement dit les DE LUCY père et fils, sont sous le coup de...10 chefs d'accusation.
Matinik bel péyi ! comme dirait TI SONSON sans doute désabusé.
La liste desdits chefs d'accusation a été rendus publics, dans un communiqué de presse, par le Procureur de la République à Fort-de-France en personne. Qu'on en juge :
1. Favoritisme. 2. Recel de favoritisme. 3. Corruption active et passive. 4. Concussion.
5. Recel de concussion. 6. Abus de biens sociaux. 7. Recel d'abus de biens sociaux.
8. Travail dissimulé. 9. Blanchiment de fraude fiscale. 10. Exercice sans autorisation
d'une activité nuisible à l'eau.
Mi zafè ! s'est écrié TI SONSON en se grattant la tête.
Surtout quand il apprend que le maire PPM (Parti Progressiste Martiniquais) du Marin, Rodolphe DESIRE, lui, est accusé d'avoir accordé à CARENANTILLES une autorisation illégale d'extension sans aucune mise en concurrence, ce qui, selon la loi, est pourtant obligatoire, ainsi que l'absence de toute redevance à la municipalité pour l'exploitation de deux quais.
Fout Rodolf janti épi sé Bétjé-a ! se murmure alors TI SONSON...