David JOHNSON, afro-américain âgé de 23 ans, originaire de Miami, sergent de l'armée étasunienne, était en poste au Niger pour conseiller les troupes locales dans leur lutte contre l'Etat islamique. Il est mort au combat (avec trois autres de ses camarades blancs étasuniens ainsi qu'un soldat malien) lorsque des islamistes, au nombre d'une cinquantaine et lourdement armés, ont tendu une embuscade à son unité. Si les corps de ses trois compatriotes et du soldat malien ont pu être rapidement récupérés, le sien est resté introuvable durant 48h au point qu'on pensait qu'il avait été fait prisonnier par les forces de l'Etat islamique.
Il y a quelque chose de tragique pour un Afro-Américain à mourir en terre d'Afrique dans de semblables conditions.
Mais, comme le montre la vidéo ci-après de l'arrivée de son cercueil, recouvert du drapeau étasunien, à l'aéroport international de Miami où l'attendaient sa famille et notamment sa jeune femme (enceinte) et ses deux enfants, en présence de gradés et d'officiels, D. JONHSON est rentré dans SON pays. Ce pays que ses ancêtres esclaves ont arrosé trois siècles durant de leur sueur et de leur sang. Ce pays qui est donc le leur. Et cela même si les suprématistes blancs leur dénient ce droit, même si la police raciste blanche harcèle et parfois tue de jeunes Noirs et même si leur balourd de président, téléphonant à la veuve de JOHNSON, lui a dit "qu'il fallait s'y attendre".
Ne confondons pas, comme le font les noiristes, le pays de nos ancêtres et notre pays ! Les Etats-Unis appartiennent aux Afro-Américains tout comme la Caraïbe appartient aux Afro-Caribéens et tout comme l'Amérique du Sud appartient aux Afro-Latinos. Pas à eux seuls bien évidemment ! Mais la sueur et le sang séculairement versé nous interdit de laisser notre continent américain à d'autres et surtout pas à ceux qui ont opprimé nos ancêtres et profité de leur force de travail...