Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

L'ÉLOQUENCE D'UNE REVUE DE LA PRESSE FRANÇAISE CONCERNANT LES ÉLECTIONS RÉGIONALES DE MARS 2010 À LA MARTINIQUE

L'ÉLOQUENCE D'UNE REVUE DE LA PRESSE FRANÇAISE CONCERNANT LES ÉLECTIONS RÉGIONALES DE MARS 2010 À LA MARTINIQUE

«Par son vote massif au référendum du 10 janvier 2010,
la Martinique a montré son attachement profond à la France»

Nicolas Sarkozy

 

 

                                        En préambule, il faut s'interroger sur le vocabulaire employé par le Chef de l'État. Que signifie le mot «attachement». En premier lieu, on peut penser que l'attachement se rapporte à la captivité. On peut être attaché par des fers, à une chaîne, à un poteau d'exécution. Loin de moi l'idée qu'il s'agissait du sens donné par Nicolas Sarkozy. En termes géopolitiques, «attachement ou rattachement» sont peu différents. Les colonies, par le passé ont toujours été des territoires rattachés ou de toute façon attachés au territoire du pays colonisateur. Mais Nicolas Sarkozy donnait au mot «attachement» un sens affectif. La Martinique, d'un seule voix, a montré de façon indiscutable, son amour de la mère patrie, son amour de la métropole, son amour de la France. Qu'on se le dise. Et pourquoi cela ne serait-il pas vrai? Je lis dans les yeux de mon chien sa fidélité, son attachement et son amour pour moi. Dès lors la question qu'il faut se poser est la suivante : l'amour quasi-charnel des martiniquais pour la France est-il réciproque et comment s'exprime-t-il? Par exemple quel cas est-il tenu des élections qui mettent en effervescence l'amoureuse Martinique. Et bien, voici la réponse, portée par la presse française. Rassurez-vous, en dépit de ce que vous supposez, dans cette geste d'amour, les français ne vivent pas dans l'angoisse des résultats des élections martiniquaises.

                                         Vers J-8, j'ai fait une revue complète de la presse française, quotidienne, hebdomadaire, voire mensuelle, la presse nationale d'information, bien sûr. Sont donc exclues, les presses régionales, sportives, féminines, etc.

Le Figaro

                                         L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, en visite au salon de l'Agriculture, a affirmé aujourd'hui son ambition de «recréer un pacte de confiance», notamment avec l'outre-mer.

                                         Interrogé au stand de la Martinique sur les élections régionales outre-mer, M. de Villepin a répondu que c'est «un combat très difficil» et que «le plus gros travail à faire, c'est de recréer un pacte de confiance, c'est vrai avec l'outre-mer, et c'est vrai avec la métropole.»
                                         Selon lui, «on ne peut pas recréer des choses qui se sont distendues si on n'en paye pas le prix et le prix c'est l'amitié, c'est l'affection (...), çà demande du temps, du respect».

                                         Comme on lui demandait si les relations s'étaient distendues avec l'outre-mer depuis 2007, M. de Villepin, dont la femme est d'origine martiniquaise, a dit: «Je pense qu'il y a eu des malentendus, des méconnaissances, je pense qu'il y a aujourd'hui des inquiétudes et qu'il nous faut répondre à cela».

                                          «La France, sans l'outre-mer, ce n'est pas la France, il faut que chacun mesure la chance de l'outre-mer pour notre destin nationa», a-t-il dit.

                                          L'ancien Premier ministre, qui avait à sa droite l'ancienne ministre de l'outre-mer Brigitte Girardin, a ajouté que «bien sûr» il avait l'intention de s'investir personnellement en outre-mer.

                                           «C'est un combat que j'ai toujours mené, c'est un combat que j'ai envie encore plus de mener aujourd'hui, tant je suis sûr que dans la mondialisation, l'outre-mer représente une formidable chance, un atout exceptionnel pour la France», a-t-il déclaré.

            Commentaires:

                                           Langue de bois d'un homme qui se reproche de n'avoir pas fait un détour pour éviter le stand de la Martinique au salon de l'Agriculture.

 

Le Journal du Dimanche (JDD)

  • Président (2004): Alfred Marie-Jeanne
  • Départements: Martinique (972)
  • Population: 397732 hab.
  • Superficie: 1128 km2
  • Densité : 352 hab./km2
  • Site Région: http://cr-martinique.fr/

Suivent les listes en présence à l'appellation intéressante
Liste Centre-MoDem: Max Orville
Liste divers gauche: Pierre Samot
Liste régionaliste: Alfred Marie-Jeanne
Liste divers gauche: Madeleine de Grandmaison
Liste divers gauche: Serge Letchimy
Liste divers gauche: Guy Lordinot
Autre liste: Jean-Claude Granier
Autre liste: Ghislaine Joachim-Arnaud

            

      Commentaires :

                                           Enfin, une photo-choc du combat politique. En tout cas on a une idée des problèmes martiniquais : la température de l'eau est-elle bien ce que l'on prétend? Y a-t-il une buvette près de la plage ?

                                           Concernant l'énoncé des listes. Si l'on excepte l'incontournable MoDem et les autres listes non identifiables pour un journaliste du JDD, il reste 4 listes «divers gauche.»  L'emploi de l'appellatif «divers gauche» est un terme générique qui signifie pour un journaliste consciencieux du JDD, qu'il n'y a pas de liste Front national, ni de droite et que tout est si vague et fourre-tout qu'on ne s'est pas beaucoup fatigué à distinguer Madeleine de Grandmaison de Serge Letchimy. Probablementpour un futur «cartel des gauches».

                                           Curieusement le mot région n'apparaît que sur la liste d'un certain Alfred Marie-Jeanne. Ce béotien a-t-il simplement cru qu'il s'agissait d'élections régionales? Non, car le terme «régionaliste», en France est plutôt péjoratif et marginal. Il correspond bien souvent à quelques vieux moustachus du terroir, à la retraite, qui veulent restaurer l'usage du patois local, le port des sabots de bois, la défense des danses folkloriques ou la construction du musée du biniou, bref des poètes inoffensifs. Sauf en Corse où une liste régionaliste cache un pain de plastic.

 

Le Figaro affine son analyse

                                          Locations Vue turquoise
                                           Louez en direct en Martinique Promos Autos Villas Bungalows Studios
                                           www.locations-vue-turquoise.com

            Commentaires:

                                           Le débat politique devient haletant!

  

Le Parisien: le flash

                                           Flash actualité – Politique
                                           Régionales: Serge Letchimy désigné candidat tête de liste de son parti

                                           07.02.2010, 15h04

 

                                           Serge Letchimy, député maire de Fort-de-France et Président du parti progressiste martiniquais (PPM), a été désigné samedi soir à la quasi unanimité comme tête de liste de son parti aux régionales des 14 et 21 mars.

                                           A l'issue d'une convention d'investiture qui s'est réunie samedi au Lamentin et a réuni plus d'un millier de personnes, 397 délégués PPM contre 4, représentants chacun 5 militants, ont désigné Serge Letchimy pour conduire la liste des Progressistes aux Régionales.


                                           Dans son discours, Serge Letchimy s'est félicité de la vitalité d'un parti que l'on disait « moribond» et qui affiche «2.000 adhérents» dont «200 à 300 adhésions enregistrées au cours de cette convention».


                                           «Cela n'a pas été une décision facile à prendre, a déclaré Serge Letchimy, mais si j'accepte cette mission, c'est parce que l'intérêt supérieur de la Martinique est en jeu, et je le dis avec beaucoup de respect».


                                           «On n'a pas le droit de laisser un pays mourir de cette manière-là», a ajouté le député (apparenté socialiste, radical et citoyen) pour qui «ce pays a besoin de paix, d'amour, de s'ouvrir aux autres et de conquérir des espaces de développement».


                                           La tête de liste PPM aux régionales s'est aussi engagée à «présenter un projet au peuple martiniquais» qu'il a placé dans la continuité de la victoire du oui à la consultation du 24 janvier 2010 (en faveur d'une collectivité unique, ndlr).


                                           «Un oui massif que nous partageons avec les frères et les sœurs de la Martinique de droite ou de gauche», a-t-il dit en substance, s'engageant à installer cette collectivité unique voulue par les Martiniquais.


                                           «Nous ne mettons pas notre drapeau dans la poche mais nous nous engageons solennellement à respecter la parole du peuple et à installer la collectivité unique dans les règles de l'art, dans les règles politiques, respectueuses de la démocratie, et à ce titre, à proposer de nouvelles formes de gouvernance», a-t-il promis.


                                           Il a expliqué que ces « nouvelles formes de gouvernance » passaient notamment par de «nouvelles méthodes», «plus d'efficacité financière», l'assurance d'une «mutation énergétique», et la «création de nouvelles zones d'activités»
.

            Commentaires:

                                           Bien que la revue de presse ait été effectuée le 7 mars 2010, je n'ai trouvé que ce flash en date du 7 février 2010.

                                           Il traite de l'investiture de Serge Letchimy par son parti le PPM, à la quasi-unanimité, comme tête de liste aux élections régionales. Seule investiture qui mérite mention pour le Parisien. Suit le discours de Monsieur Serge Letchimy. Il débute par une évidence au sujet du PPM que l'on disait «moribond». Mazette, mal informé, on m'avait dit que ce parti était mort, des mauvaises langues. Nous voilà rassurés, il n'est ni mort, ni moribond, mais plein de vitalité.

                                           Nous apprenons, par la suite, que Monsieur Letchimy, fait don de sa personne, à contre-cœur, dans l'intérêt supérieur de la Martinique qui est en jeu. La patrie en danger, en somme. Car on n'a pas le droit de laisser un pays mourir de cette manière-là. C'est donc une interrogation technique de fossoyeur ou de bourreau, au choix.

                                           En résumé, il propose du neuf. Quoi? On ne sait pas au juste. Mais surtout, il faut faire table rase du passé. Quel passé d'ailleurs ? Un passé sans doute à ne pas citer tant il est médiocre et depuis si longtemps. En somme plus d'un siècle de combats, de luttes, de penseurs, d'hommes politiques si insignifiants ou si paresseux qu'on ne les citera pas.

                                           Le Parisien situe tout de même le député, déontologie journalistique oblige, comme apparenté socialiste, radical et citoyen. Là, ma culture politique atteint ses limites. Enfin j'en tire la simple conclusion que Monsieur Letchimy est un citoyen martiniquais du moins en apparence, est-il dit.

                                           Monsieur Letchimy finit par une fantastique tirade qui appartient à ce que l'on nomme en France «la langue de bois». Héritier d'Aimé Césaire, nous avons la preuve que l'éloquence de Césaire, ne figurait pas sur l'acte notarié.

 

Le Parisien: après le flash, le scoop

                                   Archives Le Parisien 24/09/2009
                                   AFP

                                           Le député-maire de Fort-de-France(Martinique) Serge Letchimy (PPM, Parti progressiste martiniquais) a réclamé mercredi soir à Paris une «autonomie» pour ce département-région régi par l'article 73 de la Constitution, qui ne nie ni l'égalité des droits, ni le droit à la différence. Selon le député, «il faut aller vers une autonomie qui ne nie ni l'égalité des droits, ni le droit à la différence».

                                           Alors que Nicolas Sarkozy a annoncé fin juin aux Antilles l'organisation d'un éventuel référendum sur un éventuel statut d'autonomie pour la Martinique, M. Letchimy a proposé une démarche «en deux temps», une consultation rapidement pour installer une «collectivité unique» (remplaçant conseil général et conseil régional), puis une expérimentation. «Pour éviter les discours de la peur, que la population ne dise non, nous proposons de travailler en deux temps, dont le premier serait d'organiser une consultation, le plus rapidement possible, sur la réforme administrative, de telle sorte qu'on puisse installer une collectivité unique, dotée de la possibilité de légiférer pendant une durée de cinq à six ans, et d'expérimenter et d'organiser le changement de statut», a-t-il déclaré.

                                           S'exprimant au conseil régional d'île-de-France, à l'invitation des radicaux de gauche, M. Letchimy a expliqué que l'avantage de l'article 74 de la Constitution, qui s'applique aux collectivités d'outre-mer (Polynésie ou Saint-Pierre-et-Miquelon par exemple), «c'est d'aller vers l'autonomie». «Le seul problème de l'article 74, c'est que aujourd'hui, l'autonomie n'est pas du tout définie», a-t-il ajouté. «A partir du moment où vous basculez dans l'article 74, vous perdez le principe de l'application de l'égalité des droits. Toutes les politiques nationales ne sont pas applicables automatiquement, sauf si vous laissez à l'État des volets précis que vous ne prenez pas en responsabilité propre» (exemple: politique sociale), a poursuivi M. Letchimy.

                                           «Le PPM demande la modification de la Constitution pour permettre que le fait que vous demandiez l'expression de la différence, c'est à dire l'autonomie, ne vous fasse pas perdre le principe de l'égalité des lois», a-t-il affirmé. Le député a rejeté un statu quo pour le statut de l'île. «Le statu quo c'est très mauvais», ce serait «suicider le peuple martiniquais, l'économie», a-t-il dit. M. Sarkozy doit recevoir prochainement les exécutifs de Martinique et de Guyane, où les élections régionales sont prévues en mars, comme en métropole. Le congrès des élus guyanais du 20 juin 2008 avait délibéré à l'unanimité afin de relancer le débat sur l'évolution statutaire stoppé depuis 2003.

            Commentaires:

                                           Nous apprenons que Monsieur Letchimy est autonomiste, car «il faut aller vers une autonomie qui ne nie ni l'égalité des droits, ni le droit à la différence». «Le seul problème de l'article 74, c'est que aujourd'hui, l'autonomie n'est pas du tout définie». Serge, Aimé, ton papa, ne t'a jamais expliqué ce qu'était l'autonomie.

                                            Nous apprenons aussi que Monsieur Letchimy souhaite éviter le discours de la peur.
«Le PPM demande la modification de la Constitution pour permettre que le fait que vous demandiez l'expression de la différence, c'est à dire l'autonomie, ne vous fasse pas perdre le principe de l'égalité des lois», a-t-il affirmé. Et bien c'est réussi!

                                           Le député a rejeté un statu quo pour le statut de l'île. «Le statu quo c'est très mauvais», ce serait «suicider le peuple martiniquais, l'économie», a-t-il dit. Tu l'as dit bouffi,  mais en septembre 2009.

                                           Je doute d'un suicide collectif du peuple martiniquais, mais un meurtre du peuple martiniquais ne m'étonnerait pas. Aimé Césaire a parlé de génocide.

                                           Bref ce scoop date du 24 septembre 2009. Monsieur Letchimy a de toute façon demandé du neuf, du neuf et encore du neuf.

 

Le Journal du Dimanche (JDD), lui aussi affine l'analyse

                                           Le site du Journal du Dimanche vous propose de suivre en temps réel toute l'actualité politique:  Prix de l'hippodrome de Carrère, Martinique: Prix de Ranville.

                                           Et confirme par les subtilités de la politique martiniquaise: Voyages et billets d'avion Martinique: Comparez les prix! Vacances en Martinique: besoin de soleil? Destination la Martinique: Nos offres Hiver 2010.

            Commentaires:

                                           Naturellement, dans le premier commentaire, il faut voir là une audace journalistique et une allégorie.

                                           Quel est le canasson qui gagnera les régionales à la Martinique?

                                           Dans le second, on mesure la qualité des analystes politiques travaillant au JDD. Chapeau bas!

Le Monde : Rien

Libération : Rien

Le Monde diplomatique : Rien

Marianne : Rien

Le canard enchaîné : Rien

Courrier international : Rien

            Commentaires:

                                           Enfin de la grande presse, responsable et éclairée. Car pour ces quotidiens et hebdomadaires, il va de soi que la Martinique n'appartient plus à la France. Et si le Monde diplomatique n'évoque pas les régionales de Martinique, c'est car règne dans ce pays indépendant, une forme normale de démocratie.
 

Le Nouvel Observateur  et  le Point :

            Commentaires:

                                           La seule chose qui a été ajoutée par le Nouvel Observateur, au texte cité plus haut, par le Parisien est cette photo de Serge Letchimy, texte que nous retrouvons aussi sur le Point.
Le Nouvel Observateur créé en 1964 est l'héritier de France Observateur, fondé par d'anciens résistants et avec la collaboration de Jean Paul Sartre. La ligne rédactionnelle du magazine, mise au point par des penseurs tels que Maurice Clavel ou Gilles Martinet, puis après 1964 Jean Daniel, est l’héritière d'une longue période d'«opposition» aux gouvernements français de centre-droit et conserve une nette sensibilité «de gauche», incarnée notamment par la présence du philosophe André Gorz qui signe alors ses contributions sous le nom de Michel Bosquet. Aujourd'hui, le Nouvel Observateur est de centre gauche.

                                           Le magazine Le Point ouvre ses pages à toutes les opinions politiques (interviews, analyses, ...) (enfin presque toutes ...: NDLR) bien qu'il soit communément admis que sa ligne éditoriale se situe plutôt au centre droit (à considérer ses prises de position). Son premier numéro a été publié le 25 septembre 1972. Après la victoire de la gauche aux élections de 1981, Le Point quitte le groupe Hachette, menacé d'être nationalisé. En 1997, l'homme d'affaire François Pinault,  PDG de la holding Artémis proche de Jacques Chirac prend le contrôle du Point.

                                           Le Parisien (ou Aujourd'hui en France pour l'édition nationale), intitulé Le Parisien libéré jusqu'en 1986, est le premier quotidien national d'information générale en France avec une diffusion couplée d'environ 500 000 exemplaires. Le Parisien libéré voit le jour le 22 août 1944. Le premier titre barrant la une fut : «La victoire de Paris est en marche!» La ville sera finalement libérée trois jours plus tard. Émilien Amaury, membre éminent de la Résistance, est déjà de l'aventure. Le 26 janvier 2010 Le Parisien inaugure une nouvelle formule, toute en couleur. Avec un prix de vente relevé de 0,95 à 1 euro pour Le Parisien et maintenu à 0,90 euro pour Aujourd'hui en France, le quotidien est désormais divisé en trois séquences: «L'actu» (informations générales), «Le sport», et «L'air du temps» (société, culture, médias).

                                           Pas besoin de se fatiguer. Pour lire l'actualité martiniquaise depuis la métropole, il est conseillé d'acheter au moins cher, soit 1 euro pour Le Parisien. Pas besoin de s'abonner au Nouvel observateur, au tarif annuel de 128 euros ou au Point à 149 euros,  à la Martinique.

 

L'Express: Régionales 2010,  la Martinique à la loupe, publié le 02/02/2010

Préfecture régionale : Fort de France
Superficie : 1128 km²
Président de région : Alfred Marie-Jeanne (Mouvement indépendantiste martiniquais)
DEMOGRAPHIE
Population en 2008 : 399 500 
Variation annuelle moyenne de la population : +0,5 % (99-2009)
Densité : 354 hab./km² (densité métropolitaine : 115)
Catégories d'âge (estimation 1er janvier 2008):
Nombre de moins de 20 ans : 113 181 (28,3 %)
De 20 à 59 ans : 209 972 (52,5 %)
60 ans et plus : 76 347 (19,1 %)

ECONOMIE
Salaire net moyen en 2007: 12,1 euros/heure  (moyenne: 11,8)
Répartition des emplois en 2006:
Agriculture : 7 096 (5,3 %)
Industrie : 9 669 (7,2 %)
Construction : 8 722 (6,5 %)
Services : 107 379 (80,6 %)
Taux de chômage : 24,9% en 2006 (moyenne : 7,5)

Source : INSEE

            Commentaires:

                                           Heureusement, que l'Express a pris une loupe, pour analyser les élections régionales à la Martinique. Car on est très avancé, suite à l'analyse de l'hebdomadaire.

                                           On apprend tout de même que la superficie de la Martinique est de 1128 Km². Ce qui est tout de même autre chose que Wallis et Futuna 274 Km² ou que Mehetia, île volcanique située dans  l'archipel des îles de la Société en Polynésie française, 2,3 Km², voire l'île d'if au large de Marseille, qui, peuchère, ne fait que 0,03 Km².

 

Le Point :

                                           Le magazine qui ne fait pas que copier les dépêches d'agence quand il s'agit des élections régionales à la Martinique a toutefois publié l'article suivant. L'antillaise du Président. La nouvelle secrétaire d'État est en piste pour les élections régionales.

                               Article publié le 02/07/2009

                                           Avec Nicolas Sarkozy, un «coup» peut toujours en cacher un autre. C’est ainsi que la nomination de Frédéric Mitterrand à la Culture a occulté celle de Marie-Luce Penchard à l’Outre-Mer. Une promotion certes moins spectaculaire que celle de l’éphémère locataire de la Villa Médicis, mais révélatrice d’une volonté de séduction et, à plus long terme, d’arrière-pensées électorales.

                                           En annonçant l’arrivée d’une antillaise à la tête du secrétariat d'État quelques heures seulement avant sa visite en Martinique et en Guadeloupe, le président voulait à l’évidence marquer les esprits. Quelle meilleure preuve de sa volonté d’apaisement, après la crise de l’hiver dernier, que de confier (et ce pour la première fois) les affaires ultramarines à une guadeloupéenne?

                                           Plus prosaïquement, Sarkozy compte bien sur sa nouvelle protégée pour faire en sorte que les élections régionales de juin 2010 se soldent par un score plus favorable à l’UMP antillaise que celui des récentes européennes. Tête de liste, Marie-Luce Penchard n’avait obtenu que 23,2 % des suffrages; soit moins de la moitié du score enregistré par son adversaire d’Europe Écologie.

                                           Cette quinquagénaire qui succède à Yves Jégo a donc fait ses premiers pas sur la scène politique à la faveur du voyage officiel à Fort-de-France et Pointe-à-Pitre, les 25 et 26 juin. Et si Sarkozy n’a manqué aucune occasion de lui prodiguer publiquement ses encouragements, l’absence de tout contact spontané entre la délégation et les populations n’a pas permis de juger de sa réelle popularité.

                                           Le viatique présidentiel ne sera donc pas de trop pour celle qui prend la main avec quelques atouts dans son jeu, et au moins autant de handicaps. Tardive et très limitée dans le temps (sept heures en Guadeloupe, pas une de plus !...), la venue de Sarkozy n’en a pas moins été appréciée des élus, obsédés par cette «écoute» qu’ils n’ont pas toujours perçue à Paris.

                                           Les Martiniquais veulent plus d’autonomie? Sarkozy leur a promis un référendum. Le personnel politique guadeloupéen avait été fragilisé par les grèves de février? Il lui a apporté un soutien sans ambiguïté, fustigeant à plusieurs reprises le collectif LKP, son refus du dialogue et ses méthodes musclées.

                                           Marie-Luce Penchard hérite donc d’un dossier moins explosif qu’il ne l’a été, même si la situation sociale reste tendue et si les états généraux de l’outre-mer lancés en février mobilisent moins qu’espéré. Et sa naissance comme sa connaissance du dossier (elle était depuis deux ans conseillère technique à l’Elysée) l’aideront à appréhender l’identité antillaise, cet introuvable «équilibre entre égalité et singularité», selon la formule sarkozyenne.

                                           La nouvelle secrétaire d'État n’en est pas moins «attendue au tournant», comme le soulignait la semaine dernière le quotidien France-Antilles. En premier lieu parce qu’être la fille de Lucette Michaux-Chevry, sénatrice longtemps figure de proue de la Guadeloupe chiraquienne, ne constitue pas forcément un avantage dans une logique de rassemblement en vue des élections régionales.

                                            Gérer l’après-Jégo.
                                           «Marie-Luce est une perfectionniste, une bûcheuse, et moi je ne suis pas une mère possessive. Il n’est donc pas question que je joue les doublures», prévient l’alerte octogénaire. Utile précision, car l’UMP guadeloupéenne est aussi fracassée que le PS hexagonal. Gabrielle Louis-Carabin, son unique députée, a d’ailleurs quitté le parti pour protester contre la nomination de Marie-Luce Penchard, assortissant son retrait d’un commentaire lapidaire: «Elle est pire que sa mère!» Elle devra donc s’affranchir de sa généalogie, mais également justifier l’éviction de son prédécesseur.

                                           «Je suis ravi que ce voyage se soit bien passé, confie, faussement détaché, Yves Jégo. Il a été le point d’orgue de plusieurs mois d’un travail que j’ai mené jusqu’à mardi à 19h40.» Sèchement évincé à la veille du voyage présidentiel auquel il devait participer, l’ancien secrétaire d'État oscille entre rancœur contre le patronat antillais qui aurait causé sa perte et petite satisfaction à la lecture des hommages posthumes. «Les premiers pas de Jégo ont été laborieux, mais progressivement il avait appris, résume le sénateur socialiste Serge Larcher. Il écoutait beaucoup et parlait à tout le monde. C’est dommage de s’en priver au moment où il commençait à être bon.»

            Commentaires:

                                           Bon, on ne m'a proposé dans ma recherche sur les régionales 2010 à la Martinique, sur le Point, qu'une dépêche d'agence et un texte datant du 2 juillet 2009 au titre flamboyant, l'antillaise du Président, la nouvelle secrétaire d'État est en piste pour les élections régionales.

                                           On y apprend que les régionales auront lieu en juin 2010, que ces casse-couilles de martiniquais veulent plus d'autonomie, et bien on leur donnera un référendum à sucer, au piment, bien sûr. Que tout ces voyages Présidentiels durent quelques heures, qu'on vire un secrétaire d'État pour un autre, du jour au lendemain, histoire de redorer le blason de l'UMP outre-mer.

                                           Ah! Si nous avions encore un Président amateur de chasse comme l'était Valéry Giscard d'Estaing, à qui un Empereur africain avait, en son temps, ouvert les réserves naturelles de son pays pour que notre fou du fusil à deux coups, ou du carnage animalier, puisse traquer, le buffle, l'éléphant et le rhinocéros et se voit offrir son poids en diamants car les empereurs africains sont généreux et ont tant besoin d'amour et si ce même Président, las d'avoir tout essayé, l'ours des Carpathes ou le tigre de Sibérie, s'était vu conseiller habilement d'aller chasser le manicou, l'anoli ou le tranquille héron-pique-bœuf et pourquoi pas  le  nègre martiniquais, on en parlerait davantage des régionales de 2010 à la Martinique, sur le Point.

 

Le Point : toujours et encore


                                           Dominique de Villepin (UMP) a estimé lundi que Nicolas Sarkozy n'aurait pas dû seulement remanier son gouvernement après les européennes mais changer de Premier ministre pour réellement entamer «l'acte II du quinquennat».

                                           « J'avais souhaité que démarre dès maintenant l'acte II du quinquennat et j'ai le sentiment malheureusement que nous risquons de perdre l'année 2009-2010, une sorte d'année blanche, en attendant le grand remaniement qui interviendra après les régionales», a déclaré l'ancien Premier ministre sur France 2.
                                           Selon lui, François Fillon aurait dû quitter Matignon. «En politique il y a des respirations, un gouvernement peut servir pendant un certain temps et je crois qu'après il faut tourner la page. Si l'on veut définir une nouvelle feuille de route, il faut effectivement changer l'ensemble du gouvernement mais nous devrons attendre un an de plus», a-t-il dit.

                                           Il fallait «qu'une stratégie globale avec des priorités claires soient définies dès maintenant», or «nous allons partir dans un grand débat pendant trois mois pour définir les priorités, nous allons partir dans de grandes aventures institutionnelles à la Martinique avec un référendum, nous allons lancer et préparer un grand emprunt pour 2010», a-t-il poursuivi.

                                           «Je crains que ce recours à la symbolique politique ne masque une très profonde angoisse des Français et une certaine incertitude quant à la gestion du pays du point de vue du gouvernement», a encore jugé M. de Villepin.

            Commentaires:

                                           Madame de Villepin avait dû préparé un succulent blaff d'oursins pour que dans la campagne présidentielle de son cher mari, apparaisse cette références aux «grandes aventures institutionnelles à la Martinique avec un référendum....»

 

France-Antilles : (édition Martinique)

                                           Letchimy retire le balisier GRATUIT,
                                           (France-Antilles Martinique le 2 mars 2010)

                                            Dans un premier temps, l'affiche de présentation de la liste «Ensemble pour une Martinique nouvelle» était agrémentée de la fleur du balisier qui n'est autre que l'emblème du PPM (Parti progressiste martiniquais) dirigé par Serge Letchimy. Un choix qui a suscité de fortes interrogations de quelques élus qui incarnent l'ouverture sur la liste du maire de Fort-de-France. L'un d'eux aurait décroché son téléphone et alerté Serge Letchimy: «Tu fais ça, on perd les voix de nos électeurs». Le bulletin a été retourné pour être validé par les différents maires sur la liste, mais cette fois, sans le balisier.

                                           Devant 900 personnes réunies à l'Atrium, le Président de la République a prononcé jeudi matin un discours principalement axé sur l'évolution institutionnelle. Retrouvez l'intégralité de ce discours en vidéo.

                                           (France-Antilles Martinique)

                                           Le marathon de «chaben»

                                           (France-Antilles Martinique) le 5 mars 2010

                                           Sainte-Anne, le Marin et le Vauclin, tel était le programme de mercredi soir de la tête de liste des «patriotes martiniquais et sympathisants».

            Commentaires:

                                           Je me suis dit : peut-être là ….. sur France-Antilles Martinique NDLR

                                           Dernière revue d'information sur les élections régionales à la Martinique, nous tombons d'abord sur des questions de botanique qui heureusement se situent cette fois au cœur du débat. Ce qui est tout à fait normal, puisqu'il s'agit de l'île aux fleurs.

                                            J'ai enfin compris les enjeux politiques du débat dans ce dernier quotidien de la presse française. Alors tâchons d'y voir clair.

 

               1- Heliconia caribea: balisier rouge, fleur emblématique de ce qui vous plaît

Heliconia caribea

               2- Hibiscus sp: (Martinique) : fleur emblématique de ce qui vous plait

Hibiscus rosasinensis

               3- Amadeus Cesarius var martinicensis : fleur emblématique de la Martinique

HAimé Césaire

                                           Souhaitons que les passions botaniques s'apaisent

                                           L'accès à l'intégralité du discours en vidéo du Président de la République française, prononcé devant 900 personnes réunies à l'Atrium, discours principalement axé sur l'évolution institutionnelle est «gratuit» sur le site de France-Antilles Martinique.

                                           L'accès au texte, le marathon de «chaben», sur le site de France-Antilles Martinique est tout simplement «payant».

                                           Courage le calvaire n'est pas fini NDLR

L'équipe :

                                           Cédric Sorhaindo, né à la Trinité, (Martinique), le 7 juin 1984, était le pivot des Bleus lors de la victoire au Mondial 2009. Depuis, il a «galéré» en club et Bertrand Gille est revenu en équipe de France. Mais cela ne pose pas de problème au toulousain.

                                           «C'est la qualification qui compte. C'est intéressant de jouer ailleurs qu'au Stade de France, où on a une obligation de cinq matches par an. Au-delà de ça, on fait ce qu'on veut. Ce n'est pas moi qui vais pleurer parce qu'on joue à Lyon et Saint-Etienne. Et puis, que ce soit à Toulouse, à Lens, à Marseille, à Nantes, à Sochaux, à Metz, on a fait plein de matches partout, même en Martinique.» Raymond Domenech

            Commentaires:

                                           Raymond Domenech, un homme qui dit la vérité

 

Magazine de charme :

                                           Miss Martinique 2009

Miss martinique 2009

                                           A partir du 13 novembre la Martinique va recevoir toutes les Miss 2010.

                                           Elles vous feront rêver en images. Cette année encore les Miss de France auront droit à un voyage de rêve. Elles vont découvrir les beautés d'un département français plein de charme, la Martinique.

                                           Ainsi à l'automne prochain, alors que les Métropolitains seront en train de lutter contre les températures en baisse, les plus belles jeunes belles femmes de France découvriront ce que l'on appelle aussi l'île aux Fleurs.

            Commentaires:

                                           Enfin de l'information sur les élections régionales à la Martinique, dans la presse française. Il était temps!

 

                                           Faut-il davantage d'éloquence, martiniquais, amiraux de bateau-lavoir, amphitryons, anacoluthes, analphabètes, anthropopitèques, apaches, arlequins, astronautes d'eau douce, athlètes complets, aztèques, babouins,  bachi-bouzouks des Carpathes, bandits, bayadères de carnaval, bibendums, boit-sans-soif, brontosaures, brutes, bulldozers à réaction, canailles, canaques, cannibales emplumés, catachrèses, cataplasmes, cercopithèques, chenapans, choléras, cloportes, coléoptères,  coloquintes à la graisse de hérisson, concentrés de moule à gaufres, coquins, cornemuses, cornichons diplômés, corsaires, coupe-jarret, cow-boys de la route, crèmes d'emplâtre à la graisse de hérisson, crétins de l'Himalaya, crétins des Balkans, cro-magnons, cyanures, cyclones, cyclotrons, Cyranos à quatre pattes, diplodocus, doryphores, écornifleurs, ectoplasmes à roulettes, emplâtres,  escogriffes, extraits de cornichon, extraits d'hydrocarbure, fatmas de prisunic, faux-jeton à la sauce tartare, flibustiers de carnaval, forbans, frères de la côte, froussards, galopins,  gardes-côte à la mie de pain, gargarismes, garnements, gredins, grenouilles,  gyroscopes, hérétiques,  hurluberlus, hydrocarbures, icônoclastes, Incas de carnaval, invertébrés, ivrognes, jocrisses, Judas, jus de réglisse, Kroumir, krrtchmvrtz, Ku Klux Klan, lâches, lépidoptères, logarithmes, loups-garou à la graisse de renoncule, macaques, macrocéphales,  malotrus, mamelouks, marchands de guano, marchands de tapis, marins d'eau douce, marmottes, mégacycles, mercantis, mérinos mal peignés, misérables, mitrailleurs à bavette, mouchards, moujiks, moules à gaufres, moussaillons, mrkrpxzkrmtfrz, mufles, Mussolinis de carnaval, naufrageurs, négriers, noix de coco, nyctalopes, olibrius, ophicléides, ornithorynques, oryctéropes, ostrogoths, ours mal léchés, papous des Carpathes, paranoïaques, parasites, patagons, phénomènes, phlébotomes, phylloxéras, pignoufs, pirates d'eau douce, polichinelles, polygraphes, porcs-épic mal embouchés, rapaces, ravachol, renégats, rhizopodes, rocamboles, sacripants, sajous, saltimbanques, sapajous, satrapes, sauvages,  d'aérolithe, schizophrènes, scolopendres, scorpions, serpents, simili-martiens à la graisses de cabestan, soûlographes, sous-produits d'ectoplasme, Tchouk-tchouk nougat, technocrates, têtes de lard, têtes de mule, topinambours, traîne-potence, traîtres, troglodytes, trompe-la-mort, vandales, va-nu-pieds, vauriens, végétariens, Vercingétorix de carnaval, vers de terre, vermicelles, vermines, vipères, vivisectionnistes, visigoths, voleurs d'enfants, vieilles perruches bavardes, Zapotèques, zèbres, zigomars, zouaves interplanétaires, Zoulous.

                                           Ouf ! Çà fait du bien ! NDLR

                                           Faut-il davantage d'éloquence, martiniquais, pour voir l'indifférence et l'indéfectible attachement de la France à la Martinique, que cette revue de la presse française sur les élections régionales 2010 à la Martinique. Que faut-il retenir?

                                           1- Tout le monde s'en fout de la Martinique

                                           2- La presse française qui ne relaie à votre sujet que des dépêches d'agence, dûment sélectionnées, n'a finalement parlé que de Serge Letchimy, l'ami de l'ami de la Martinique, l'homme que combattait Aimé Césaire.

                                           3- Le marathon de Monsieur Alfred Marie-Jeanne, cet inconnu en France, est bien pire qu'on ne le croit. C'est un cauchemar.

 

 

                                           Dans quelques jours, vous devrez simplement faire un choix entre vos amis français, représentés par Serge Letchimy manipulé comme un pantin, une poupée de chiffons, par Nicolas Sarkozy et entre Alfred Marie-Jeanne, qui, quoi que vous pensiez de lui, est la seule voix de la Martinique, une voix étouffée, une voix cassée, bâillonnée, mais la voix gaullienne, désolé pour l'épithète, de la résistance de la Martinique, à l'indifférence, au mépris, à la soumission, au déshonneur, à la honte, à la collaboration et à l'indignité de son pays et de son peuple.

                                           Une voix usée et lasse qui porte toutes les voix éteintes, longue procession des grandes voix qui ont lutté contre le colonialisme, pour la dignité de l'homme, fût-il nègre, contre toutes les servitudes, contre l'esclavage, depuis des siècles.

                                           Et si vous n'entendez pas ces voix graves, portées par cet homme las, amer et stoïque, moi, je vous prédis cent ans de solitude et mille ans de ténèbres intérieures.

                                           Et surtout, surtout, vous signerez, tous, une œuvre littéraire collective, comme une Constitution approuvée par tous dont nous prendrons acte et le titre à Gabo, Gabriel José de la Concordia García Márquez: Chronique d'une mort annoncée....

 

Photo du logo: l'homme qui fait l'opinion, qui dirige la presse, qui modifie la Constitution, décide des résultats des référendums et des élections, le fameux illusionniste colonialiste qui s'en donne à cœur-joie dans les colonies de la France parce que la Hongrie, d'où il vient, n'a jamais eu ces jouets.

 

A toutes fins utiles: photo de l'inconnu? du Commandant de bord du Titanic?

Non, photo du Commandant de bord du Vaisseau Amiral
de la flotte des Antilles antillaises,

............ à vie!

Alfred Marie-Jeanne Président du Conseil Régional. (2004-2025)

Photo R. Étienne.

Thierry Caille    

Image: 

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages