Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes à l'Université des Antilles contrairement à ce que tente de faire croire la gouvernance de l'établissement. Sur le Pôle Martinique, dont l'autonomie pourtant prévue dans la loi de création dudit établissement, datant de 2015, n'a jamais été respectée, règne une atmosphère pour le moins macoutique si l'on en juge par le message ci-après adressé par la Vice-Présidente du Pôle Martinique, Mme Odile FRANCOIS-HAUGRIN, à l'ensemble de la communauté universitaire...
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Cher(e)s membres de la communauté universitaire
La situation est plus qu’alarmante. L’université a dérivé dans le macoutisme et le non-droit.
Philippe Joseph qui a menacé plusieurs personnes, et notamment des femmes, qui a fait sans cesse preuve de violence verbale n’a jamais été sanctionné par le président de l’université qui en a fait au contraire son bras droit et son homme de confiance.
Jamais le président n’a rappelé à l’ordre Philippe JOSEPH ni n’a condamné son comportement indigne d’un professeur d’université.
Plutôt que de suspendre Philippe Joseph de ses fonctions de vice-président délégué à l’innovation pédagogique, le président Janky a préféré sanctionner Cécile Bertin-Elisabeth, la directrice de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines en lui ôtant sa délégation de signature, alors que c’est elle qui a été victime de violences.
Jusqu’où ira t'on?
Plus grave encore: alors que c’est Philippe Joseph qui représente une réelle menace pour l’université, c’est à lui que le président confie la sécurité. Il a enlevé à la VP-pôle femme que je suis, cette mission, pour la donner à celui qui est réputé violent et irrespectueux envers les femmes. Celui qui m’a injurié en sa présence au cours d’une réunion, qui au cours d’un CAC a tenu des propos diffamatoires à l’encontre des membres du conseil de pôle de Martinique que je préside, toujours en présence du président de l’université.
Comment accepter de telles dérives quand on sait que maintenant le président a nommé P. Joseph à la direction de l’école doctorale, c’est-à-dire à la tête d’un service qui s’occupe des doctorants et surtout des doctorantes nombreuses qui pourraient aussi être victimes de ses menaces.
Trop, c’est trop.
Tous nos dirigeants, jusqu’au plus haut niveau de l’état, connaissent la situation qui se dégrade depuis plus de deux ans.
Ne pas intervenir, c’est être dans la complicité passive, c’est laisser notre jeunesse sous les griffes de ceux qui font honte à l’université et à nos pays!
Bien à vous.
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