En effet, le maire PPM (Parti Progressiste Martiniquais), se trouve toujours dans l'obligation de verser 100.000 euros de caution, somme dont son avocat avait demandé, en vain, la révision. Que fera l'ancien membre de l'OJAM (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise) ? Que décidera son parti politique, celui fondé par Aimé CESAIRE en 1958 ?
Si R. DESIRE arrive à rassembler cette somme d'aucuns s'interrogeront forcément sur l'état de ses biens ou de sa fortune. A moins qu'un gigantesque "sousou" (tontine) ne soit organisé et que tous les militants du parti ne soient mis à contribution. Si, par contre, il n'y arrive pas, que fera la justice ? Va-t-elle l'incarcérer comme c'est le cas de Jean-Louis DE LUCY, le gérant de CARENANTILLES ? Hormis les cas de crimes de sang, il est rare que la justice française fasse emprisonner les prévenus de plus de 75 ans (R. DESIRE en a 82).
Sinon, tout comme les autres protagonistes de cette sombre affaire, le maire du MARIN (qui ne se représentera pas l'an prochain) est toujours sous le coup de 11 mises en examen toutes aussi graves les unes que les autres...