En ce tout début d'année, le CEREGMIA fait déjà parler de lui. Il était, hier matin, au tribunal de Fort-de-France, où il avait fait assigner pour diffamation MEDIAPART, le site-web parisien dirigé par le célèbre journaliste Edwy Plénel. Cela à cause d'un article de Lucie Delaporte qui traitait du siphonage des fonds européens à l'ex-Université des Antilles et de la Guyane.
Nous venons d'apprendre qu'un jeune homme du quartier Fond Z'Habitants est le bénéficiaire du 5 millième emploi qu'avait promis à la Martinique le PPM à son arrivée à la tête de la Région. Il est donc incontestablement l'homme de l'année, mais en personnage discret, il a préféré ne pas s'adresser à la presse. Seul information : son nom est Chrisopompe de Pompinasse.
A l'âge vénérable de 91 ans, Félix-Hilaire Fortuné vient donc de nous quitter, de quitter sa Martinique qu'il aimait tant. Lecteur infatigable, scripteur boulimique, doué d'un enthousiasme contagieux, engagé dans mille combats, il a été un Grand Martiniquais. Tour à tour haut fonctionnaire, journaliste (au magazine ANTILLA), élu municipal et régional, auteur de talent, rien n'arrêtait F-H. Fortuné dès l'instant où il s'agissait de défendre une cause qu'il estimait juste et surtout nécessaire pour l'avancement de son île. De toutes celles qui lui ont tenu à coeur, les médias ont peu mis en lumière celle de la revitalisation des eaux thermales d'Absalon.
Il existe un désastre masculin à la Martinique depuis quelques années. Au baccalauréat, les filles sont trois fois plus nombreuses à réussir que les garçons. A l'université, toutes filières confondues, ces derniers sont minoritaires et les nouveaux médecins, dentistes, pharmaciens ou avocats sont désormais à plus de 70% de sexe féminin.
Nos écrans sont envahis depuis quelques années par des clips, d'origine jamaïcaine et noire américaine dans lesquels le corps de la femme noire est littéralement prostitué sans que cela soulève la moindre indignation ou protestation chez les grands défenseurs auto-proclamés de la "race noire", afro-centristes et autres noiristes.
Depuis quelques temps, de bonnes âmes s'émeuvent que l'île soi-disant aux fleurs soit devenue l'île aux pleurs : pas un jour sans un braquage, un meurtre à l'arme blanche ou à feu, un viol ou plus banalement un vol à l'arraché en plein Fort-de-France. Pourtant, ce processus qu'on peut appeler "jamaïcanisation" s'est mis en place il y a déjà pas mal d'années. Il a commencé avec la banalisation de la ganja ou "zeb" et le discours propagandiste de certains à propos des vertus prétendument thérapeutiques de cette drogue.
On peut être un homme politique chevronné et se faire avoir comme un bleu. Ce fut le cas du groupe des "Patriotes" l'autre jour à la Région. En effet, en pleine séance plénière, le ballet "POMME-CANNELLE" a subitement débarqué afin de remercier la collectivité régionale de l'avoir aidé. Le responsable du groupe a eu l'honnêteté de dire que cette dernière l'avait toujours aidé, y compris donc sous la présidence d'Alfred Marie-Jeanne.
L’Université française produit beaucoup de docteurs, beaucoup trop sans doute. Et ainsi un certain nombre d’entre eux restent sur le carreau et deviennent des proies faciles pour des professeurs des universités qui, sans vergogne, les utilisent pour régler des comptes avec l’université qu’ils ont ruinée, sans se soucier de la réputation désastreuse qu’ils font à ces jeunes docteurs.
Dimanch 24 oktob, ni an gran voukoum politik ki fet atè komin Dikos ek ki sanblé pliziè òganizasion politik Matinik : MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), RDM (Rassemblement Démocratique de la Martinique), PALIMA (Parti pour la Libération de la Martinique), PCM (Parti Communiste Martiniquais), CNCP (Conseil National des Comités Populaires) ek MARTINIQUE-ECOLOGIE. Sé 6 parti-tala réyini kò-yo adan sa yo kriyé « GRAN SANBLE »-a kivédi an sanblaj otonomis, endépandantis ek ékolojis pou sa genyen éleksion désanm 2015. Eleksion-tala sé pou Kolektivité Matinik ki ké ranplasé Konsey jénéral ek Konsey réjional.
A la naissance du mouvement littéraire dit de «la Créolité» en 1989, date de publication de «L’ELOGE DE LA CREOLITE» par Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant, tous ceux qui vivaient à l’ombre du baobab de la Négritude, profitant sans vergogne de l’aura du grand Aimé Césaire, se sont mis à condamner avec virulence ce trio de trublions et leurs idées farfelues.
Toutes ces dernières années, la cherté du prix de l’essence a été un leitmotiv tant chez les syndicalistes des dernières colonies que chez certains politiques, notamment Victorin Lurel lorsqu’il était ministre des Outremers.
S’il y a un poison dans la démocratie, s’il y a un élément qui contribue à crétiniser le citoyen, c’est bien cette catégorie de personnes pompeusement dénommée « commentateur politique ». Cette profession, pour autant qu’elle en soit une, n’a pas toujours été ce qu’elle est, hélas, devenue si l’on songe qu’à l’époque où la presse écrite était reine, l’action politique et ses acteurs étaient analysés, disséqués et critiqués à partir d’éléments sérieux fondés notamment sur une solide connaissance des différentes doctrines politiques.
Quelques jours après la formation du nouveau gouvernement de Manuel Valls et les mamours de ce dernier au patronat, sans compter la nomination d’un banquier, ….Macron, au poste de ministre de l’économie, 200 députés socialistes ont tenu à marquer leur appui au gouvernement et à sa politique désormais résolument « social-libérale ».
Les chiffres du Pôle Emploi de la Martinique viennent de tomber : notre île a vu son nombre de chômeurs de catégorie A (sans activité) augmenter de 2% entre les mois de juin et juillet et surtout dépasser la barre fatidique des 45.000. De l’ensemble des dernières colonies françaises, c’est le chiffre le plus élevé, surtout quand on lui ajoute les chômeurs des catégories B et C (activité réduite). Là, on passe à plus de 50.000 personnes !!!
En finira-t-on jamais un jour avec le feuilleton de l’ex-UAG ? Quand donc les universitaires de nos pays se décideront-ils à se consacrer à la tâche pour laquelle ils sont rémunérés, c’est-à-dire former notre jeunesse et faire de la recherche ? Après une année de terribles soubresauts marqués par la scission de la Guyane et le scandale du CEREGMIA, qui, rappelons-le concerne les trois pays puisque ce groupe de recherches compte des membres dans chacun d’eux, après des centaines de mails, de tracts, d’affiches et de tags injurieux ou diffamatoires à l’encontre de la présidente, Corinne Mence-Caster et ses principaux collaborateurs, on s’attendrait, en effet, à une rentrée apaisée.
Depuis qu’il y a un mois, Israël a décidé de s’attaquer à la bande Gaza, multipliant bombardements aériens et attaques terrestres d’une sauvagerie rarement vue (les enfants palestiniens en paient le lourd tribut), de nombreuses manifestations pro-palestiniennes secouent la France et le monde entier.
Le 6 mai 1853, un bateau en provenance du sous-continent indien, du pays tamoul plus précisément, débarqua les tout premiers travailleurs engagés indiens à la Martinique. Cette immigration devait se poursuive jusqu’à la fin du siècle, transbordant près de 20.000 Indiens dans l’île. Ces « engagés » disposaient d’un contrat de 5 ans au terme duquel ils devaient être rapatriés dans leur terre natale, ce qui fut fait pour un tiers d’entre eux environ.