Nous avions noté dans un précédent article que pour la toute première fois dans l'histoire politique de la Martinique, 11 des 14 listes qui aspirent à remporter les élections territoriales martiniquaises portent des noms créoles ou, plus exactement, en créole.
Dur, très dur, terriblement dur de respecter l'injonction qui figure sur la photo illustrant le présent article à savoir : "Défense de voter pour des ordures".
Le nouvel acte d’une comédie. A quand la transparence et l’honnêteté en politique ? Nous sommes aujourd’hui confrontés à l’obscurantisme politique dans ce monde malsain.
S'il fallait mesurer l'impact du combat mené depuis bientôt 40 ans par les défenseurs de la langue créole, il suffirait d'examiner les noms des 14 lices en présence aux élections territoriales du 20 juin prochain.
Aujourd'hui, on évoque le "déclin américain" et annonce ici et là la fin de la domination mondiale des USA sur le reste du monde, ceux-ci cédant la 1è place à la Chine.
Chacun sait bien qu'en période électorale les candidats promettent monts et merveilles aux électeurs et électrices mais il y a une limite à la démagogie populiste que la liste conduite par S. Letchimy ne cesse de franchir jour après jour.
Il y a tant de listes (14) qui concourent pour les élections du 20 juin prochain qu'il est fort peu probable qu'une majorité de Martiniquais lisent leurs programmes et encore moins évaluent la crédibilité de ces derniers.
Elle est au coeur de nos réactions, actions, rêves, détestations etc.. Elle c'est ce sentiment que l'on nomme du beau mot d'émotion. Les auteurs créolophones martiniquais ont emprunté au créole réunionnais son équivalent, "fonnkèr", qu'ils ont transposés en "fonntjè".
Les Antilles et la Guyane françaises bouillonnent. Une prise de conscience collective face à la désastreuse réalité économique et sociale. Ni pays, ni Etat, ni Nation, elles n’ont pas de PNB en tant que tel, ni de monnaie. Même en faisant appel aux catégories du droit international on aurait peine à les identifier : ni Etat fédéré, ni Colonie, ni Territoire occupé, ni Etat souverain. Mais que se passe-t-il donc dans l’Outremer français? Analyse.
Aimé Césaire fut élu maire de Fort-de-France en 1945 et quitta son poste en...2001. Soit 56 années à la tête de l'édilité foyalaise. Né en 1913, il avait donc 88 ans au moment de céder la place à Serge Letchimy.
Le christianisme a été imposé aux esclaves arrachés d'Afrique et conduits à fond de cale des bateaux négriers jusqu'aux Antilles. A leur débarquée, à la bien nommée Pointe des Nègres, ils étaient aussitôt baptisés et dotés d'un prénom chrétien avant d'être convoyés, chaînes aux pieds, jusqu'aux "habitations".
Le quotidien "France-Antilles" nous annonce qu'environ 200 Haïtiens entrent clandestinement chaque jour à la Martinique, le plus souvent par la commune du Prêcheur proche de l'île de la Dominique où ceux-ci font une première escale.
Tout un chacun a pu visionner l'effrayante vidéo qui circule sur YouTube et qui met en scène l'assassinat du leader de la France Insoumise ", Jean-Luc Mélenchon.
La Martinique actuelle fait penser à cette célèbre chanson de Billie Holliday, "Stranges fruits" (Etranges fruits) qui dénonçait les pendaisons de Noirs dans le sud des Etats-Unis. Pendaisons aux branches d'arbres aux imposantes frondaisons...
Cette déclaration émane du président de l'Université des Antilles dans une interview parue dans France-Antilles, tant dans son édition guadeloupéenne que dans la martiniquaise, ce jeudi 03 juin.
Décidément, la scène politique martiniquaise ressemble de plus en plus à un mauvais vaudeville dans lequel trahisons, croche-pattes et coups tordus se multiplient jusqu'à plus soif.
Les élections pour le renouvellement de la CTM approchent. Un premier débat fut organisé. On a pu découvrir les différents candidats. Comme d'habitude pas beaucoup de femmes.
Sé an ti chanté ki ka di sa ek délè, nou ka kouté'y san pwan wotè ek fos pawol-la. San wè ki andidan'y, ni dé mo ki mérité nou pwan tan katjilé asou yo : "manman" ek "kréyol".
Cela faisait plus d'un demi-siècle que le buste de Victor Schoelcher trônait dans l'une des cours de l'ancienne mairie de la ville du Lamentin en Martinique.