Il est désormais admis que la traduction est l'un des meilleurs moyens
pour une langue minorée et confinée dans l'oralité d'accéder à ce que Jean
Bernabé (1975) appelle "la souveraineté scripturale". Pour le créole, le
moment est venu de s'en saisir et fort heureusement, les traductions se
multiplient à travers les différents pays créolophones. En témoigne la
traduction ci-contre, par l'écrivain martiniquais Jean-Marc ROSIER, de la
pièce de théâtre d'Albert CAMUS intitulée "CALIGULA".
Over the past quarter of a century, a group of creative modern-day Pléiade writers, poets, and linguists in Martinique have been intensely purposeful in fanning the flames of the Créole language, keeping it alive and fighting on the forefront of the battle against the Frenchification of this centrally-located island of the Lesser Antilles. The three contemporary “immortels” of Martinique: Dr. Jean Bernabé, Dr. Raphaël Confiant and Dr. Patrick Chamoiseau, have written what amounts to a manifesto for the Créole language and culture, Eulogy to Creoleness, of which the following quote is a good summation of the actual state of their struggle and reality of living every day under the Créole banner.
Le 28 octobre 2004, à l’occasion de la »Journée Internationale du créole », le C.C.E.E. (Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement) du Conseil Régional de la Martinique, avait invité divers créolistes à présenter leurs problématiques de recherche. Mandibèlè (Daniel Dobat) a fait le point sur la question de la graphie du créole.