Dans l'économie du livre, l'auteur et l'éditeur ne touchent logiquement pas un centime sur les ventes de livres d'occasion. Au Royaume-Uni, un libraire d'occasion a voulu changer la donne, à travers un partenariat qui permet de verser une part des ventes aux auteurs des ouvrages vendus.
L'écrivain haïtien Frankétienne remporte le Grand Prix de la Francophonie dans le cadre du Palmarès 2021 de l'Académie française, a appris Loop Haiti ce mardi 24 juin. Le poète devient le deuxième Haïtien à recevoir cette distinction après Jean Métellus en 2010
Aujourd’hui, l’usage du mot en n, même dans un contexte historique ou littéraire, provoque de vifs débats dans le milieu universitaire et médiatique. Pourtant, ce mot et son dérivé, « négritude », employés dans une optique de valorisation identitaire, ont contribué à la gloire de l’écrivain noir martiniquais Aimé Césaire (1913-2008). Sa biographe Kora Véron souligne l’idée universelle d’oppression qu’ils exprimaient, dépassant de loin l’allusion à la couleur de la peau.
Le dernier roman de Mérine CECO, Le pays d'où l'on ne vient pas (éditions Ecriture) continue à susciter un vif intérêt chez les passionnés de littérature antillaise. Dans l'article ci-après, Maurice BELROSE nous offre sa vision de ce texte...
La romancière martiniquaise Mérine Céco (Corinne Mencé-Caster à la ville, professeure d’université à La Sorbonne) vient de publier "Le pays d'où l'on ne vient pas". Un ouvrage lucide et percutant sur les tourments mémoriels qui taraudent les Antilles.
Toute sa vie, il aura étudié la littérature de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, fréquentant assidument ces trois pays où il formera des générations d'étudiants tant dans les Ecoles normales (aujourd'hui ESPE) qu'à l'ex-Université des Antilles et de la Guyane.
Publié en 2019, le roman "Grand Café Martinique" de Raphaël Confiant, qui nous fait revivre l'épopée de l'introduction du café dans notre île, tout premier endroit du continent américain où il fut planté, a connu un succès certain dans le monde francophone et intéresse maintenant l'anglophone.
Serge RESTOG fait partie des grands écrivains martiniquais tant en langue créole qu'en langue française, ce qui est rare dans une île où nos auteurs s'expriment dans l'une ou l'autre mais assez rarement dans les deux. Nous présentons ci-après l'un de ses livres, Ti Léon et le pipiri chantant, qui a connu un grand succès lors de sa parution...
L'éruption qui détruisit la ville de Saint-Pierre et ses 30.000 habitants a suscité une abondante littérature : poèmes, pièces de théâtre et surtout romans.
Le 8 mai 1902, la Montagne de Feu, comme la désignaient les Kalinagos ou Caraïbes, peuple autochtone de la Martinique, entrait en éruption et en quelques minutes détruisit la ville de Saint-Pierre et ses 30.000 habitants, ce qui en fit l'une des éruptions les plus meurtrières de l'histoire.
Femmes & traditions a le plaisir d’organiser un échange littéraire en accueillant deux illustres écrivaines des Antilles francophones Corinne Mencé-Caster et Akosua Fadhili Afrika. Cet échange se déroulera sur Facebook-live le 15 mai prochain de 14h UTC à 15h30 UTC.
L'émission très suivie de FRANCE 5, les mercredi et vendredi, "Le Magazine de la Santé", possède une rubrique intitulée "Des livres et moi !" tenue par Gérard COLLARD, le patron de la célèbre librairie La Griffe noire à Saint-Maur des Fossés (94).
Serghe Kéclard nous offre un double recueil poétique accompagné de quinze dessins de SerKé, Petit traité du vacillement suivi de Madou O chez K-Editions. L’auteur aime à dire qu’il n’écrit ni en français ni en créole mais en poésie. Ecriture novatrice et belle à la fois…
Comme à chaque fois que je tombe sur un livre, je ne peux m’empêcher d’observer la première de couverture qui fait office de « seuil » (Gérard Genette), indiquant à toute personne bien élevée d’attendre qu’on lui ouvre la porte. C’est l’attente favorable à la contemplation, du du paysage ou à une méditation indiscrète de « makrel » regardant l’environnement tout autour ou l’intérieur de ce « monde clos » dans lequel on s’apprête à pénétrer. Ce rituel, je le répète sans honte s’agissant d’un livre. J’attache une importance particulière au titre et aux illustrations. Ils m’informent, taquinent ma curiosité et m’avertissent. Un phénomène chaque fois marqué d’un mystère. Une fois de plus, ce rituel m’a accaparée lorsque je suis tombée sur le dernier livre de Mérine Céco, Le pays d’où l’on ne vient pas.
C’est le premier texte de Mérine Céco que je lis. Je crois me souvenir qu’elle avait connu beaucoup de succès avec D’autres vies sous la tienne. J’ai bien aimé découvrir cette autrice dont les thèmes de prédilection semblent être le sentiment d’appartenance et la quête d’identité.
Dans la collection Miniatures, chez Magellan &Co, ce recueil de nouvelles, sous la direction de Alexis Bernaut. Six regards sur la Martinique, telle que nous la vivons en ce début du XXIème siècle.
Viktor Lazlo « Zwèl »,
Charles-Henri Fargues « Le jour où la yole bleue gagna le Tour de Martinique »,
Marijosé Alie-Monthieux « La belle et le pitt »,
Gaël Octavia, « Le dernier piqué de la tourterelle à queue carrée »,
Suzanne Dracius « Le marathon du macho, le martyrologue du major et le calvaire du coqueur »,
Paris (AFP) - De moins en moins de Français lisent, mais ils sont toujours autant de candidats pour être publiés. Et pour Gallimard, c'en est trop: l'éditeur prie les écrivains aspirants d'attendre avant d'envoyer leur prose.
"Compte tenu des circonstances exceptionnelles, nous vous demandons de surseoir à l'envoi des manuscrits. Prenez soin de vous toujours et bonnes lectures", écrit la prestigieuse maison sur son site internet.
Marie-Hélène Léotin (conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine)
Dimanche, 11 Avril, 2021 - 21:26
Edouard Maunick, chantre mauricien de la négritude métisse et de la créolité, poète de l’insularité, est décédé à Paris le 10 avril 2021 à l’âge de 89 ans. Natif de l’île Maurice, il laisse derrière lui une importante œuvre poétique riche d’inventions lexicales et de souffle baroque. Compagnon et héritier de Césaire et de Senghor, Grand Prix de la francophonie pour l’ensemble de son œuvre, Edouard Maunick était inspiré par son île, le lieu, la mer, les aromes, le parfum des épices, sans jamais tomber dans le doudouisme. Révolté, métis à la recherche de la beauté du monde, de l’Océan indien à la capitale des lettres françaises, on retiendra d’Edouard Maunick le magnifique recueil intitulé « Ensoleillé vif » (1976), préfacé par Senghor.