Quelques éléments d'information à propos du 1er tour des municipales du 15 mars 2020 en Guadeloupe. Classement des communes de Guadeloupe selon plusieurs indicateurs (Taux de participation, Nombre de voix du maire élu, ...) https://fr.calameo.com/read/005400802642c401e1d65
À cause de l’épidémie mondiale de Covid-19, l’association Artiste En Mouvement (AEM) a été contrainte d’annuler la 3e édition du World Kréyól Art Festival (WKAF) qui devait se dérouler dans les rues de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) du 1er au 10 mai 2020. Si tout va bien, ce grand événement artistique reviendra l’année prochaine.
Dans ce contexte où la pandémie du Covid-19 met en extrême danger le monde, et la Guadeloupe dans le monde ; au-delà de la peur bien compréhensible et du besoin sécuritaire du plus grand nombre, il faut s’exprimer. Réfléchir et agir par soi-même, sans s’en remettre à la seule parole présidentielle française.
L’histoire de la lutte contre le virus de niveau international, nous renvoie en France, à un vieux débat notamment mais pas seulement, à nos cours d’histoire de collège, à l’époque où l’on évoquait la lutte des Girondins contre les Jacobins. Les premiers ont essayé par tous les moyens, légitimes ou non, légaux ou illégaux, et en vain, de faire entendre leurs compétences, leur représentation du pouvoir dans le pays, et bien évidemment, leur vision de l’Homme. Les premiers étaient pour, ce que les Allemands appellent le régionalisme ou les landers, les seconds pour un pouvoir central domicilié à Paris. Les Jacobins ont farouchement combattu les Girondins, en démontrant selon eux, par la force s’il en était besoin, qu’ils avaient raison. C’est bien connu, la raison du plus fort est toujours la meilleure (La Fontaine, Le Loup et l’Agneau). C’est d’ailleurs ce système qui jusqu’à ce jour est en vigueur en France.
Pour la classe politique des dernières colonies françaises, c’est une vraie claque. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) a décidé de distribuer des centaines de milliers masques en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion.
Depuis les deux années de son parachutage en Guadeloupe, le Préfet Philippe GUSTIN n’a eu de cesse de vouloir démontrer qu’il était le maitre absolu du Pays, en désavouant toute la classe politique guadeloupéenne, y compris les Présidents des Collectivités abusivement proclamées majeures.
La Région Guadeloupe vient au secours des "malheureux" en cette période critique de confinement avec des "paniers péyi" de légumes et fruits.
Louable initiative ! Sauf que quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit que lesdits paniers ont D'ABORD été distribués dans les communes où un maire partisan d'Ary CHALUS, le président de Région, est en ballotage. Comme c'est étrange, n'est-ce pas ? A moins que ce ne soit le fait du hasard...
Evidemment, le camp LUREL va dénoncer cette opération "politicienne", sauf que s'ils étaient a pouvoir, ils auraient agi de la même façon. Pareil ! Rien de nouveau donc sous le soleil : le bal masqué des "Neg-fwansé" à cravate et écharpe bleu-blanc-rouge continue de plus belle, coronavirus ou pas coronavirus...
Dictionnaire des Créoles comparés de Guadeloupe et de Martinique, Hector Poullet & Jude Duranty • Caraïbéditions • 2020 • ISBN 978-2-37311-0666-1 • 15.99 €.
L'ahurissante terre confidentielle émanant des instances dirigeantes de la LREM l'explique.
"Pour des raisons stratégiques", explique-t-elle !!! Ah bon, les Macronistes guadeloupéens auraient-ils quelque chose à cacher ? Le Roi de l'Outremer, qui vise les Abymes, ferait-il désormais profil bas, lui qui aime tant plastronner sur son trône de pacotille ?
Le Professeur Eustase Janky, Président de l'Université des Antilles a déposé plainte auprès du Procureur de la République contre deux enseignants chercheurs, Daniel Imbert et Justin Daniel.
Le serviteur servile du servage macronien rêve de conquérir la municipalité des Abymes.
Comment un homme qui est le "patron des 27 parlementaires d'Outremer" et qui règne donc de l'Atlantique jusqu'au Pacifique en passant par l'océan Indien peut-il descendre de son trône pour s'occuper d'une simple ville, fut-elle la plus peuplée de l'archipel guadeloupéen ? Mystère et boule de gomme.
Décidément, il ne fait pas bon ces jours-ci d'être le serviteur servile du sinistre servage macronien.
Olivier SERVA, député guadeloupéen, chef auto-proclamé des 27 chefs de tribus parlementaires ultramarines (mais défenseur de sa seule tribu !), whatzappeur élyséen directement connecté à JUPITER, développeur économique à nul autre pareil, gladiateur anti-sargasses et anti-chlordécone, pourfendeur des ennemis héréditaires martiniquais qui habitent pourtant juste sur l'autre rive du fleuve, futur maire des Abymes (dans ses songes), vient à nouveau de se prendre une claque dans la figure.
Elle émane de l'hebdomadaire du PCG, "NOUVELLES ETINCELLES", et de son rédacteur en chef, Christian CELESTE comme on peut le découvrir ci-après...
Dans la vidéo ci-après, le leader du LKP, Elie DOMOTA, évoque "le génocide par substitution".
Reprenant l'expression bien connue d'Aimé CESAIRE, il explique comment un véritable processus de remplacement du peuple guadeloupéen par des gens venus d'ailleurs est en marche puisque la Guadeloupe est la destination principale des Hexagonaux qui décident de s'expatrier. Alors que l'île se vide de sa jeunesse, que le chômage atteint un taux insupportable, que l'insécurité règne, que les anciens esclavagistes d'hier devenus patrons capitalistes exploiteurs aujourd'hui règnent sans partage, des centaines de nouveaux habitants viennent s'installer en adoptant des attitudes de néo-colons.
Dans un communiqué commun les députés guadeloupéens Olivier SERVA et Max Mathiasin demandent "le respect pour le Pôle Guadeloupe".
Ils reprennent ainsi l'antienne fatigante de la gouvernance de l'Université des Antilles selon laquelle une bande de Martiniquais s'opposeraient à elle par refus d'une présidence guadeloupéenne. Or, si nos deux députés suivaient l'actualité au lieu de raconter n'importe quoi, ils sauraient que 78 personnels, parmi lesquels une moitié du Pôle Guadeloupe, on adressé une lettre à la gouvernance pour dénoncer ses pratiques. Question : ces personnels guadeloupéens ne respecteraient-ils pas leur propre...pôle ? Seraient-ils anti-guadeloupéens ?
Le système départemental montre aujourd’hui ses limites.
La Décentralisation, puis la superposition de la Collectivité Régionale et la création récente de Communautés d’Agglomération ne font qu’empiler des institutions coûteuses. Ruineuses pour le contribuable guadeloupéen sur ce même socle départemental, fondateur de l’Assimilation. Assimilation législative, économique et culturelle à la France. Tous ces déguisements masquent à peine le rapport colonial, sans épuiser jamais la principale question : la nécessité de la décolonisation.