Pourquoi un enseignant apprécié de ses élèves et de sa famille en arrive-t-il à commettre ce geste désespéré ? Pourquoi la presse guyanaise, sites-web compris, fait-elle le plus grand silence sur cette sombre affaire ? Que cache le suicide de Cyril Lassana ? On trouvera ci-après et en pièces jointes des témoignages de ses collègues, ses élèves et sa famille...
Cyril LASSANA, enseignant de maths-physique se sera donc suicidé quelques jours après la rentrée de septembre, à Saint-Laurent du Maroni en Guyane. Cyril avait très vite dénoncé sa situation, ainsi que les responsables de sa détresse appelés par ses parents « harceleurs méprisants1 » et leurs coups bas relatés dans un de ses courriers : classes les plus difficiles, cours de 4h consécutives, humiliations lors de ses inspections, règlement intérieur volontairement non appliqué, aucune sanction pour les élèves violents et insultants. Notre collègue sera en congé longue maladie puis changera de lycée. Mais les mépris conjugués du DRH2 qui ignore ses mails de détresse et du recteur3 qui ne répond pas à sa demande de reprise en mi-temps thérapeutique4, sonneront à la rentrée comme un véritable coup de grâce.
Enseignant en Guyane, Cyril LASSANA s'est suicidé il y a une dizaine de jours. Ses parents ont écrit la lettre ci-après à la Ministre de l'Education Nationale et font appel aux médias pour que ceux qu'ils jugent responsables de sa mort soient placés devant leurs responsabilités...
Dans "La cause du peuple", Patrick Buisson raconte "l'histoire interdite de la présidence Sarkozy". Dans ce récit, celui d'un homme blessé, figure un épisode peu glorieux relatif à la Guyane.
Né en 1927 à Cayenne, de père guyanais et de mère guadeloupéenne, Bertène JUMINER, grand médecin et grand écrivain tout à la fois, est malheureusement tombé dans un relatif oubli, un peu comme Vincent PLACOLY ou Xavier ORVILLE en Martinique ou encore Florette MORAND ou Gilbert de CHAMBERTRAND en Guadeloupe. Nos politiques s'imaginent qu'il suffit de donner à une rue, un collège ou un lycée, à une bibliothèque ou à tout autre bâtiment public le nom d'un écrivain décédé pour que sa mémoire soit préservée. Or, non seulement il n'en est rien, mais le nom de l'écrivain en question risque, à terme, de devenir un nom de rue. Ce qu'il faudrait, dans nos trois pays (Guadeloupe, Guyane et Martinique), c'est que les autorités locales créent un organisme de protection et de diffusion de notre patrimoine écrit (pas seulement "littéraire" puisque l'écrit recouvre aussi l'histoire, l'anthropologie, la sociologie, la psychologie, l'économie etc.). Il existe bien des aires ponctuelles à l'édition et à la réédition, mais cela demeure très insuffisant.
La Guyane est « menacée par un tsunami affairiste » : le gouvernement entend confier la gestion d’une mine d’or à une transnationale russe, explique Fabrice Nicolino dans cette tribune. Il en appelle à Nicolas Hulot, Allain Bougrain-Dubourg, Pierre Rabhi, et aux lecteurs de Reporterre pour que débute la « grande bagarre de Guyane ».
Le collectif Couachi, nom d'une plante amazonienne, répandue sur le territoire guyanais a réuni un parterre de monde, de la société civile. On reconnait dans la salle certains membres du Komité Drapeau, Parmi la foule, l'artiste guyanais Jean-Pierre Trivieillot.
Ce que partagent les Guyanais avec les peuples océaniques transverses sous autorité française, c'est "le Manque", celui de la représentation de soi sur bien des plans. Le vide historique et identitaire dans lequel nous nous trouvons précipités, les dépossessions économiques à large spectre et l'Éducation qui demeure un pôle de négligence et d'aliénation de notre jeunesse à la culture hexagonale.
Monsieur le Recteur, Il était déjà grave qu’un Recteur d’Académie trahisse son DRH publiquement. Nous vous rappelons les faits ? Interrogé que vous étiez sur la circulaire REP+, vous n’avez eu aucun scrupule à annoncer que vous n’étiez pas son signataire mais bien votre DRH…Vous devez être le seul Recteur de France et d’outre-mer à vous désolidariser autant d’un de vos bras droit ! Cette posture faisait partie de votre politique de prosternation et génuflexion du début, à l’égard de notre Ministre de l’EN, que vous avez par la suite modifiée, en sentant venir le roussi de la révolte guyanaise aux portes de votre bureau.
Depuis quelque jours, cette vidéo hallucinante de haine anti-martiniquaise circule sur les réseaux sociaux, vidéo en créole guadeloupéen, mais qui vante la Guyane et la Guadeloupe, censée pour la première être mille fois plus vaste et plus riche que la Martinique laquelle "vit de subventions européennes" et pour la seconde être plus révolutionnaire car "elle fout les Békés dehors !".
Qu’a donc fait la Guyane pour mériter ça ? Elle qui depuis des années, des décennies, voit son Ecole violée et éviscérée ? Faut-il rappeler cette évidence ? Le retard endémique de son éducation, causé grandement par le mépris des ministères successifs et leur volonté de ne pas tout mettre en oeuvre pour le combattre ? Faut-il rappeler pour terrible incidence, les 3000 postes de professionnels de l’éducation en moins par rapport à la Martinique, alors qu’elle possède le même nombre d’élèves-apprenants ?
Monsieur le Recteur, Nous avons l’honneur de vous saisir sur l’injustice que constitue l’absence d’avis de certains IA-IPR, pour la notation des Professeurs concernés par la hors classe.
Léon-Gontran Damas a vécu une Négritude entière en faisant concorder remarquablement sa pensée et ses actions. Sa primauté et son entièreté dans le mouvement de la Négritude sont indéniables. Pourtant, sa contribution poétique et idéologique reste minorisée et reléguée aux rangs de négligeable.
Monsieur le Recteur, Nous sommes saisis par des parents d’élèves du lycée Elie CASTOR de Kourou, qui ont appris par leurs enfants que certains de leurs camarades ont le droit de sortir de l’établissement pour fumer.
Les Personnels du lycée Max JOSEPHINE avaient de quoi afficher leur satisfaction, après la 2ème place de leur lycée, dans un classement plus juste qui récapitule d’autres paramètres que les seuls et purs résultats scolaires. Sont pris en compte par exemple des critères comme la condition sociale des lycéens, et les résultats obtenus par Max JOSEPHINE sont supérieurs à ceux attendus. La Valeur Ajoutée du Lycée professionnel Max JOSEPHINE sur la réussite au Bac de ses élèves est donc très positive.
Madame la Ministre, Madame l’ambassadrice déléguée à la coopération régionale Mesdames, Messieurs les représentants de l’Etat, Mesdames, Messieurs les représentants des collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de Saint-Barthelemy, et de Saint-Martin, Mesdames, Messieurs,