Dans cet entretien l’économiste algérien Omar Benderra, politologue et membre d’Algeria-Watch, association de défense des droits de l’homme, répond aux questions de Nahla Chahal, rédactrice en chef du journal en ligne, Assafir al Arabi.
S'il fallait une preuve par neuf que la Chine soi-disant communiste n'a que mépris pour le continent africain, la fin du chantier de la plus grande mosquée d'Afrique en Algérie vient à point nommé.
Comment réagit un champ littéraire face à une crise politique majeure ? En projetant cette question dans le contexte algérien de la « décennie noire », l’ouvrage de Tristan Leperlier analyse les dynamiques qui façonnent les lettres algériennes à l’épreuve de la violence.
Seul parti algérien dirigé par une femme (Louisa HANOUN), le Parti des Travailleurs a toujours combattu le régime en place, celui d'Abdelaziz BOUTEFLIKA et de son clan. Aujourd'hui, face à la tentative de récupération de la révolte généralisée qui secoue l'Algérie, notamment par les piliers du régime comme le général Gaïd SALAH, le groupe parlementaire du Parti des Travailleurs a décidé de démissionner de l'APN (Assemblée Populaire Nationale) et a pubié le communiqué ci-après...
Un reportage de l'Agence France-Presse raconte comment en Algérie, des manifestants s'organisent pour nettoyer les rues après la dispersion des cortèges.
Ce qui se passe en Algérie n'est ni un remake de la révolution de 1954-62 ni un "Printemps arabe" à retardement. En effet, l'histoire ne se répète (presque) jamais et les rares fois où elle s'y autorise, les choses tournent toujours à la tragi-comédie.
Tout moun rimatjé ki dépi 3 simenn éti an bidim gawoulé lévé atè l'Aljéri, pa ni kout fizi, pa ni kout woch, pa ni grinad ka fè zié pléré, pa ni krazé-brizé pies magazen oben restoran. Sé an gawoulé ki nofwaf kité nofwap ka alé ek tout Aljérien anni batjé adan.
L’Algérie, c’est aussi notre affaire ! La volonté du président Abdel Aziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat a provoqué des manifestations monstres qui l’ont contraint à renoncer à son projet, sans pour autant exprimé clairement son intention de se retirer.
...mon petit frère qui va naître ne veux pas te voir !
BOUTEF', t'es foutu, les bébés sont dans la rue ! La révolte du peuple algérien, commencée il y a deux semaines, est admirable : pas de violence, pas pde jets de cocktails Molotov et de "cacatov" sur les forces de l'ordre, pas de magasins pillés ni de restaurants brûlés.
Gawoulé-a ki ka soukwé l'Aljéri a pasé dé simenn fè tout moun rété estébékwé. Poutji ? Sé davwè, tout observatè té konpwann pep aljérien an té trapé an kalté langoudi, an kalté landòmi anba réjim diktatè-a yo ka kriyé Abdelaziz BOUTEFLIKA a. Davwè sé kon sa pou kriyé viékò-tala, "diktatè", ek sé moun-lan ki alantou'y la tou !
Adan gawoulé-a ki pété atè péyi l'Aljéri dépi yonndé jou, ni tibwen fanm, jenn kon vié, vet kon matrité, ki batjé adan sé manifestasion adan tout sé gran vil péyi-a. Fanm ki ni vwel aljérien an anlè yo ("haïk"), fanm ki ni rad tradisionel kabil la ek fanm ki ni rad okisandal.
«Je veux marcher avec mon peuple pour notre dignité», lance l’icône de la Révolution dans une formidable communion entre la génération de Novembre 1954 et les fils de l’indépendance. En marchant derrière celle qui été condamnée à mort pendant la Bataille d’Alger, le peuple renoue avec l’esprit d’indépendance et remet le fleuve détourné dans son cours naturel.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté pacifiquement vendredi dans tout le pays contre un possible cinquième mandat de l’impotent chef de l’Etat Bouteflika. Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle doit se faire avant dimanche.
Tu es grande comme un 1er novembre, tu es jeune comme un 5 juillet, et dorénavant tu es belle comme un 22 février. Algérie, tu seras libre comme un 1er mars et toutes les journées qui suivront.
L’historienne Karima Dirèche, observatrice attentive des secousses qui refaçonnent l’Afrique du Nord, décrypte les ressorts de la mobilisation politique inédite en cours dans toute l’Algérie.
Pep aljérien an lévé-doubout kont réjim Abdulaziz BOUTEFLIKA a dépi dé-twa jou. Toupatou atravè péyi-a, moun ka désann an lari pou vréyé labou kont zafè met-a-manyok l'Aljéri lé viré-prézanté kò'y pou an 5è manda abo i enpiok kité enpiok ka alé.
Les observateurs avaient remarqué qu'il n'avait pas participé au fameux "Printemps arabe" et en avaient conclu qu'il était définitivement anesthésié par le régime militaro-policier d'Abdulaziz BOUTEFLIKA. Ce dernier et sa garde rapprochée l'ont cru aussi et c'est pourquoi, en dépit de tout bon sens, ce beau monde s'apprêtait à présenter la cinquième candidature d'un homme usé, malade, presque impotent.