En Martinique, un maire PPM (Parti Progressiste Martiniquais) est condamné pour escroquerie à 40.000 euros d'amendes. Il ne démissionne pourtant pas et n'a aucunement l'intention de le faire. En Guyane, un maire et ancien ministre condamné pour complicité d'abus de biens sociaux est condamné à 18 mois de prison ferme et à 100.000 euros d'amendes. Ses avocats demandent à ce que sa peine soit aménagée (en clair qu'il cesse de dormir en prison).
A l'Université, trois enseignants ont été révoqués de la fonction publique par la justice administrative, mais la justice pénale, elle, semble faire du surplace alors qu'entre 10 et 14 millions d'euros de fonds européens se sont volatilisés et que l'OLAF (ou "FBI européen") a dû faire le déplacement en Martinique et en Guadeloupe. Cette affaire a connu 3 juges d'instruction en...3 ans et demi, chose qui laisse présager d'un enterrement de première classe.
Ces trois exemples ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
La corruption est, en effet, est à tous les étages (surtout les plus élevés) de la société des territoires français d'Amérique et ceux qui sont en charge de faire respecter la loi détournent pudiquement le regard. Il leur est tellement plus facile de condamner à la va-vite des petits voleurs de mobylette ou de petits trafiquants de cannabis ! Pour le dire crument, les délinquants en col blanc se la coulent douce tandis que les délinquants du petit peuple sont traqués, arrêtés et emprisonnés dare-dare à Ducos et à Baie-Mahault.
Jusqu'à quand cette macaquerie durera-t-elle ? Pourra-t-elle d'ailleurs durer très longtemps encore ? Pli ta, pli tris, comme dit le créole...
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