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UNIVERSITE DES ANTILLES : MAINTENIR LA RIGUEUR BUDGETAIRE

UNIVERSITE DES ANTILLES : MAINTENIR LA RIGUEUR BUDGETAIRE

   Comme le grand public ne le sait pas assez, les personnels enseignant, administratif et de service de l'enseignement supérieur ne sont plus payés par l'Etat, mais pas l'Université qui les emploie. Leurs collègues du primaire et du secondaire, eux, continuent à être payés par l'Etat. Cette réforme, dite RCE (Responsabilités et Compétences Elargies), entrée en vigueur en 2012, a fortement impacté la gestion des universités et a vu plusieurs d'entre elles (comme Versailles ST-Quentin), se retrouver dans l'incapacité de payer tant leurs personnels que leurs factures (EDF, Gaz de France, France-Telecom etc.), obligeant l'Etat à reprendre la main au bout d'un moment par le biais des rectorats. Et laissant les personnels en question sans salaire pendant quelques mois...

   Malgré les soubresauts créés par le scandale du CEREGMIA et le siphonage de 10 à 14 millions d'euros (l'enquête judiciaire n'est pas encore tout à fait achevée) dans les caisses de l'Université des Antilles, pareille mésaventure n'est jamais arrivée à celle-ci. Tous les personnels au cours des 4 dernières années ont été payés en temps et en heure, cela grâce à une gestion rigoureuse de la dotation globale allouée par l'Etat chaque année. Cette gestion rigoureuse va du plus modeste au plus gros : par exemple, la fixation à 20 euros et non plus à 40 des repas offerts aux universitaires étrangers invités, pour le plus bas ; le refus de voyager en classe "Affaires" (y compris pour l'ex-Présidente) sur les vols Antilles-Paris, et le choix de la classe "Economique", pour le plus important. (A noter que ces messieurs-dames du CEREGMIA voyageaient en Première "Classe").

   Comme dit le créole : sé ti grenn diri ka plen sak.

   Grâce à cette politique budgétaire rigoureuse, l'Université des Antilles a non seulement vu ses comptes être certifiés, mais a pu être en mesure de payer le remboursement du trou laissé par le CEREGMIA, cela à raison de 750.000 euros par an jusqu'en 2021. Or, voici qu'à la veille de l'élection d'un nouveau président (le 25 janvier prochain), on s'aperçoit qu'aucun des trois candidats n'a jamais pris publiquement position sur le scandale du CEREGMIA, l'un d'eux étant même, toute honte bue, toujours directeur-adjoint du CEREGMIA-Guadeloupe. Dans leurs programmes électoraux, on ne voit pas clairement non plus une intention de poursuivre la politique d'assainissement financier de notre université mis en place durant les quatre dernières années par l'ex-Présidente.

   Tout cela ne présage rien de bon. Verra-t-on le retour des pratiques dispendieuses et mafieuses ? En tout cas, le président quel qu'il soit héritera d'un établissement avec des comptes dument certifiés. A lui de tout faire pour que l'on ne retombe pas dans les pratiques illégales du passé telles qu'elles ont été dénoncées dans  2 rapports de la Cour des comptes, 1 du Sénat et 1 de l'IGAENER. Car si par malheur, on revenait à cet état de choses, il est clair que de graves troubles ne manqueraient pas d'affecter l'établissement, remettant en cause l'existence même de celui-ci.

   Qui veut de 2 micro-universités à l'heure où toutes les universités de France et du monde se rassemblent ?..

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