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UNIVERSITE DES ANTILLES : LE SILENCE SIDERAL DES PARLEMENTAIRES MATINIQUAIS

UNIVERSITE DES ANTILLES : LE SILENCE SIDERAL DES PARLEMENTAIRES MATINIQUAIS

     Que les députés guadeloupéens Victorin LUREL et Hélène VAINQUEUR-CHRISTOPHE défendent bec et ongles le Pôle Guadeloupe de l'Université des Antilles est tout à fait logique et normal (cf. leur déclaration ci-après). Le premier a toujours tout fait, à l'époque où il était président de Région, pour donner le maximum de moyens aux deux campus de son île : Fouillole et Camp Jacob. On ne peut pas en dire autant ni de l'ex-Région Martinique ni l'actuelle CTM. Ni de nos parlementaires martiniquais qui sont aux abonnés absents sur ce dossier lequel pourtant engage l'avenir des 4.500 jeunes Martiniquais qui étudient sur le campus de Schoelcher.

    Certes, Josette MANIN s'est montrée offensive ces derniers temps, mais cette réaction arrive bien tardivement, trop tardivement. En effet, il y a longtemps que nos parlementaires, chargés de voter les lois, auraient dû avoir dénoncé les faits suivants :

 

    . les violations répétée de l'autonomie du Pôle Martinique par l'actuelle gouvernance de l'établissement au mépris de la loi de création de l'Université des Antilles datant de 2015. 

 

   . les freins et autres blocages mis à un réel développement de l'antenne scientifique et technologique du campus de Schoelcher (le DSI), chose dommageable pour la Martinique.

 

   . le doublonnage systématique des filières littéraires en Guadeloupe de façon à avoir, à terme, une université quasi-complète en Guadeloupe.

 

   . le fait que les plus de deux-cent doctorants martiniquais soient comptabilisés dans les effectifs du Pôle Guadeloupe.

 

   . l'inexistence du STAPS (Etudes sportives) en Martinique.

 

   Etc...etc...

   Bref, il y aurait de quoi dire et redire mais nos parlementaires (députés et sénateurs) sont muets sur les problèmes du campus de Scholcher, sauf quand il a fallu, comme l'avait fait Serge LETCHIMY, défendre bec et ongles les voyous de l'ex-CEREGMIA lesquels ont été révoqués à vie de la fonction publique au terme d'une dure bataille de quatre ans au cours de laquelle les universitaires anti-Mafia martiniquais se sont retrouvés bien seuls.

    Donc, il n'y a rien de choquant dans le communiqué des deux députés guadeloupéens qui suit. Ils défendent les intérêts de leur territoire. Point à la ligne...

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